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DES APPELS A LA PELLE !

Publie le jeudi 15 mai 2008 par Open-Publishing
26 commentaires

de Michel GROS

À l’initiative du journal Politis, un nouvel appel d’offre est lancé pour offrir à une "Gauche (plus vraiment) de Gauche" des travaux de restauration qui donneraient enfin à cet insignifiant sous concept le luxe qu’il est en droit d’attendre. Les premiers signataires ne semblent pas être des inconnus de la science politique infuse, confuse, diffuse et qui s’use quand on l’abuse.

"Bis repetita placent", on prend les mêmes (agrémentés de quelques représentants de la société dite civile), certes sûrement ragaillardis par quelques méditations transcendantales post-municipales, et l’on recommence. Certains ne se parlaient plus. D’autres butinaient au hasard de philosophies (politiques) incertaines. Les uns ne sachant plus quel parti prendre, les autres ne sachant pas prendre parti.

"Maintenant (cela suffit), à Gauche (presque toute) !" semblent-ils désormais annoncer à la face alternative, cachée du monde.

Car cette nouvelle force de transformation sociale sera alternative ou ne sera pas, nous est-il scandé avec une puissance de conviction qui n’a rien à envier aux slogans les plus radicaux de mai 1968.

Pourtant ces nouveaux chefs d’un autre âge que celui des figures visibles sur la première page de Politis (d’un mai 2008 pleins de promesses commémoratives et d’anciens "combattants") ne laissent à aucun moment entendre que leur intention serait l’emprunte d’une négativité nécessaire (tarif dialectique minimum) à la mise à mal des conditions idéologiques dominantes.

Certes, l’on désespère suffisamment du monde tel qu’il semble être (capitaliste) pour lui espérer des jours meilleurs. Cela ne mange pas de pain, ni d’OGM disséminés et contre une mauvaise fortune, on peut sans trop de mal trouver à faire bon coeur, Messieurs Dames.

Malheureusement, la radicalisation de la critique semble avoir fui son camp naturel pour occuper le champ d’une révolution ultra conservatrice qui ne s’embarrasse ni de subtilité conceptuelle, ni de réserve à l’emploi de la violence. Pire, le camp naturel en question patauge dans des appréciations conceptuelles du monde qui frisent la cécité ou pire encore la mauvaise conscience.

À vouloir à tout prix se débarrasser des conceptualités critiques surgies concomitamment à celles du système capitaliste naissant parce qu’elles ont été maladroitement mises à l’épreuve dans le siècle de toutes les épreuves, cela altère le minimum de conscience historique nécessaire à la construction d’un présent qui ne soit pas la caricature donnée à voir par les acteurs patentés de la transformation sociale.

Ne le cachons plus à personne, dans cette opération c’est une traîtrise nouvelle qui cherche à effacer (comme le font ceux qu’elle prétend combattre) les hypothèses dont le monde à besoin et sans lequel il est insupportable.

Celle de la négation des conditions idéologiques dominantes qui se nomme "communisme", celle de sa voie qui se nomme « révolution » et de son but qui se nomme "socialisme".

Cannes, jeudi 15 mai 2008

Messages

  • BRAVO MICHEL !!!!!

    C’que t’es bon quand tu t’y mets :)
    LL

    • Le peuple a besoin d’une gauche unie et offensive

      Contribution à l’appel de Politis : L’alternative à gauche, organisons-la !

      http://www.politis.fr/L-alternative-a-gauche-organisons,3708.html#forum2724

      Ce n’est que par défaut que le peuple se replie sur une gauche d’adaptation au capitalisme dominant. Pourtant les tentatives de ces vingts dernières années témoignaient à chaque fois, de la volonté d’en finir avec une certaine gauche institutionnelle qui capte et détourne le désir de changement social pour une politique qui d’année en année incline à droite. Alors que les années antérieures voyaient des militants d’extrême gauche rejoindre le PS vu comme le parti de la classe ouvrière la tendance inverse s’affirmait quand le décalage d’ensemble vers la droite devenait flagrant . En général cela se faisait aussi dans une démarche de rassemblement . Car pour résumé, le peuple a vraiment besoin de gauche, mais d’une vraie gauche !

       1988, 1993, 2003 : les tentatives pour l’alternative

      Le PCF du fait de sa politique de zig-zag, (un temps contestataire mais sectaire suit un temps unitaire mais avec le PS) produit à chaque génération des dissidents : certains rejoignent le PS - soit afin de mettre leur pratique en accord avec l’organisation qui les porte le mieux soit par pur opportunisme - mais d’autres cherchent à faire aboutir une recompostion politique "à gauche de la gauche". Ainsi il y a 20 ans, en 1988, la candidature de Pierre JUQUIN à l’élection présidentielle était l’expression d’une telle tentative de regroupement de forces politiques diverses. On voit ainsi que la réflexion politique n’a pas attendu l’appel dit Ramuleau de juillet 2003 pour que s’enclenche enfin un processus de constitution d’une vraie gauche prenant en charge toutes les transformations sociales à mener. Dix ans avant l’appel "pour une alternative à gauche", suite à la défaite de la gauche d’avril 1993 et après douze ans de Mitterrandisme et suite aussi à la chute des pays dit "communistes" une réflexion à gauche s’engageait "en grand" . Des auteurs - Eric et Jean-Philippe MELCHIOR - en ont fait à l’époque la synthèse sous le titre très évocateur "Une gauche en quête de sens". Ils posaient des questions de fond mais aussi une question organisationnelle : "du vieux peut-il sortir du neuf ?" et "Les vieux appareils sont-ils redressables ?". Il semble que non. Encore que !

      Alors, quelle gauche rassembler ?

      L’unité de toute la gauche du PS à l’extrême gauche est ponctuelle et assez rare. Le plus souvent il s’agit d’alliance PS/gauche réformiste (ex gauche plurielle) excluant l’alliance gauche réformiste/gauche révolutionnaire (pour employer la terminologie ancienne qui n’est plus comprise par les jeunes générations).

       La gauche plurielle autour du PS dominant : l’alliance mortelle.

      Le PS s’inscrit dans le cadre de l’économie sociale de marché et professe un aménagement du capitalisme là ou celui-ci ne possède pas sa force maximale ; donc aux marges de la société le coeur restant quasiment intouchable. De social démocrate il est devenu social-libéral. Il n’est plus à gauche. Du fait du jeu des institutions républicaines le PS est devenu une machine électoraliste sans fonction de mobilisation sociale qui capte les mécontentements pour faire accéder au pouvoir d’Etat des élus autonomisés qui ne veulent ni ne peuvent réellement opérer des changements structurels via des réformes sociales conséquentes.

      Le PS est donc une organisation politique discréditée à marginaliser. Il ne s’agit pas de redorer de rouge et de vert son blason social-libéral qui passe même de rose à bleu selon les périodes ! Ses militants de gauche doivent la quitter pour rejoindre la vraie gauche. Que ces choses là sont dites abruptement ! Mais avec tout le respect du aux militant(e)s qui depuis des années mènent la lutte interne pour le "tenir à gauche". Partager ce point de vue ne signifie pas mélanger le PS et la droite qui mélange de façon franche libéralisme économique et conservatisme et autoritarisme politique, le tout au profit de la bourgeoisie. Par contre quiconque défend cette position ne saurait chercher à organiser une alliance durable avec le PS. Autrement dit les courants "centristes" (pro PS) dans le PCF, chez les Verts ou dans les CUAL doivent être combattus avec la plus grande fermeté. Cela n’incite à aucun sectarisme dès lors qu’il s’agit d’une bataille précise et concrète contre telle ou telle réforme de la droite ou du patronat.

       La gauche de changement social. : rassembler PCF, Verts, CUAL , LCR, LO, PT

      La gauche de changement aujourd’hui c’est la vraie gauche, c’est la gauche d’alternative et non pas la gauche d’alternance . La gauche de transformation sociale rassemble la gauche antilibérale et la gauche anticapitaliste C’est la gauche qui ne se contente pas de vouloir accéder au pouvoir d’Etat pour opérer des modifications marginales voir pour accomplir des régressions sociales qui vont être mises à profit par la droite pour poursuivre le "sale boulot". C’est la gauche qui s’appuie sur les mobilisations pour engendre via des réformes structurelles des changements profonds et durables dans la société.

      La constitution des collectifs unitaires antilibéraux (CUAL) sont la suite logique de l’appel Ramuleau puis des Convergences citoyennes à gauche (CCAG) mais aussi du constat que les vieux appareils politiques sont irredressables. Ce qui me gêne dans ces collectifs c’est non seulement la tendance anti-organisation de certains mais aussi un antilibéralisme exclant l’anticapitalisme, ce qui est plus gênant pour qui cherche à unifier anticapitalisme et antilibéralisme.

      La suite de mon propos sur Bellaciao :

      MAINTENANT POUR UNE FORCE POLITIQUE A GAUCHE PLURIELLE HEGEMONIQUE

      http://bellaciao.org/fr/spip.php ?article65456

      Christian DELARUE
      Altermondialiste et antiraciste

      plus :

      PCF, LCR, PT : UN, DEUX, TROIS "BEZIERS"

      http://bellaciao.org/fr/article.php3 ?id_article=58217

      PAG 2008 : rebond sur la contribution CHEVASSU/JEAN

      http://www.bellaciao.org/fr/spip.php ?article64021

  • Bon c’est bien écrit, mais et après.....il y a bien cette proposition

    "Celle de la négation des conditions idéologiques dominantes qui se nomme "communisme", celle de sa voie qui se nomme « révolution » et de son but qui se nomme "socialisme"."

    mais elle me fait penser à la définition de la pulsion selon Freud, et la pulsion n’est-elle pas un peu inhibée quant au but ?

    ça coince ! ;-)

  • Le texte en question ici pour la bonne forme :) - qu’on rigole 5 minutes ...

    "Nous célébrons l’anniversaire de Mai 68.

    Le temps n’est toutefois ni aux commémorations, ni à la nostalgie.

    La planète s’est profondément transformée. Le capitalisme se fait toujours plus prédateur. Les émeutes de la faim sont le corollaire de l’enrichissement indécent d’une minorité de privilégiés. Les crises financières s’enchaînent et une catastrophe écologique se dessine. Bousculée par un nouveau totalitarisme de marché, la démocratie s’étiole.

    C’est à la refondation d’une politique d’émancipation qu’il importe de s’atteler.

    En France, le sarkozysme se heurte déjà à la résistance du pays. Dans les entreprises du secteur privé, dans les services publics, à l’école, d’amples mobilisations se font jour.

    À quarante ans de distance, deux questions se reposent à nous : quelles perspectives offrir à la colère sociale ? Comment la volonté de changer radicalement l’ordre des choses peut-elle redonner majoritairement le ton à gauche ?

    À cet égard, chacun hélas peut le constater, il manque toujours une force incarnant un projet alternatif.

    Du côté de la majorité dirigeante du Parti socialiste, les volontés hégémoniques se confirment, et avec elles les tendances au renoncement social-libéral, inspirées des exemples de MM. Blair ou Prodi. Mais la gauche de transformation sociale et écologiste ne doit pas, elle, s’accommoder d’un statu quo qui lui interdit d’espérer changer en profondeur la donne politique.

    La menace du bipartisme devient plus forte, avec son choix mortifère ramené à deux variantes de l’adaptation au libéralisme. Tout cela peut nous conduire à des désastres comme celui que vient de connaître la gauche italienne, incapable d’empêcher le retour de Berlusconi aux affaires et littéralement disloquée.

    Les municipales et les cantonales viennent pourtant de prouver qu’il existe ici un espace comparable à celui révélé par Die Linke en Allemagne ou d’autres expériences similaires en Europe. Faute de convergence entre des traditions et des cultures jusqu’ici séparées, faute de prendre en compte l’apport des mouvements sociaux et citoyens ayant émergé depuis plusieurs années, le champ des possibles demeurera inévitablement limité : aucune force constituée ne peut rassembler autour d’elle seule.

    Les échecs passés nous instruisent des difficultés de l’entreprise. Nous n’en restons pas moins convaincus que c’est le seul horizon porteur d’avenir.
    Un cadre permanent pour faire front

    Nous en appelons donc à l’affirmation d’une gauche enfin à gauche. Qui n’oublie plus la nécessité de redistribuer les richesses. Qui soit en phase avec les aspirations des salariés, avec ou sans papiers, des quartiers populaires, des jeunes. Qui conjugue urgence sociale, urgence démocratique et urgence écologique. Qui permette au peuple d’exercer sa souveraineté dans tous les domaines. Qui place l’égalité entre hommes et femmes au cœur de son projet. Qui milite pour un nouveau mode de production et de consommation, soutenable et respectueux des équilibres écologiques. Qui promeuve la construction d’une autre Europe et des rapports de codéveloppement avec le Sud. Qui devienne, ce faisant, une véritable force.

    Militants politiques, acteurs du mouvement social et culturel, nous pouvons dès à présent agir de façon coordonnée. Sans préalable sur les engagements des uns et des autres, construisons un cadre permanent qui nous permette, ensemble, nationalement et localement, de réfléchir aux moyens d’une vraie réponse politique aux attaques de la droite et du Medef et d’aborder les grands rendez-vous qui s’annoncent. D’ici l’été, que chacun et chacune se saisisse de cette proposition sur le terrain. Et retrouvons-nous à l’occasion d’un grand rendez-vous national en septembre, afin de prolonger ces échanges.

    Premiers signataires :

    Paul Ariès, Ariane Ascaride, François Asensi, Clémentine Autain, Christophe Barbillat, Francine Bavay, Hamida Bensadia, Pierre Bergougnoux, Jacques Bidet, Martine Billard, Jean-Jacques Boislaroussie, Patrick Braouezec, Bernard Calabuig, Yves Contassot, Eric Coquerel, Emmanuelle Cosse, Thomas Coutrot, Claude Debons, Bernard Defaix, Marc Dolez, Annie Ernaux, Jean-Claude Gayssot, Jacques Généreux, Susan George, Dominique Grador, Robert Guediguian, Michel Husson, Raoul-Marc Jennar, François Labroille, Frédéric Lebaron, Jacques Lerichomme, Philippe Mangeot, Roger Martelli, François Maspero, Gérard Mauger, Marion Mazauric, Daniel Mermet, Mohammed Mechmache, Philippe Meyrieu, Claude Michel, Yann Moulier-Boutang, Dominique Noguères, Michel Onfray, Christian Picquet, Christophe Ramaux, Yves Salesse, Denis Sieffert, Patrick Silberstein, Evelyne Sire-Marin, Emmanuel Terray, Rémy Toulouse, Marcel Trillat, Christophe Ventura, Marie-Pierre Vieu, Claire Villiers."

    • CETTE ATTELAGE NE ME DIT RIEN DE BON

    • Bravo d’avoir eu le courage de mettre l’appel dans votre message, même s’il est "chapeauté" par "qu’on rigole".
      Rigolons ensemble -ça nous changera des nouvelles tristes depuis longtemps dans le paysage politique de la gauche de tranformation sociale et écologique où la dimension communiste a toute sa place, avec d’autres.
      Rigolons et signons... www.appel-a-gauche.org/

    • L’orientation du texte semble chercher à permettre l’émergence d’une 4e force organisée après le PCF, la LCR et LO.

      La LCR et le PCF sont les plus sollicités par cette contribution (donnant un éclairage particulier sur l’utilisation de la place de permanent à la LCR de Piquet).

      Le texte ne résout aucune des divergences politiques basiques qui ont fait échouer la tentative de l’après Mai 2005. C’est en cela que, se voulant rassembleur, il emporte en fait avec lui quelques tonnes de dynamite qui vont l’exploser un peu plus loin dans le processus.

      Je pense que cette initiative aurait + du s’orienter vers un travail de passerelle, et de débats tentant d’établir les divergences , d’essayer de les réduire, d’essayer d’aller vers plus de créativité politique, plutôt que de tenter de procéder de fait à la construction d’une nouvelle organisation, la 4e dans le champ de la gauche de la gauche et renfermant des contradictions susceptibles, à la première bourrasque, de la faire exploser en plusieurs organisations, car c’est de cela qu’il s’agit.

      Il y a un point intéressant dans ce projet c’est de prendre constat que le rassemblement passe quand même par la discussion entre courants politiques en vue de réduire des divergences, car le plus grand nombre de militants expérimentés est là et non seulement dans le recrutement d’individus (comme a tendance à le faire le NPA qui cherche ainsi à contourner le blocage des courants politiques).

      Mais ça ne fait pas ainsi une organisation, d’autant plus qu’aucun effort sérieux et long terme n’est fait pour réduire les divergences avec des forces qu’on méprise à tord (au PCF et à LO par exemple, ou les libertaires).

      Bref nous avons là une assemblée de généraux, mais sans troupes ni gouvernement politique, sans programme réel.

    • Ne t’inquiéte pas Thom,on sait ce qu’il est advenu par la suite.

      Quant à "l’initiative" de "politis" c’est comme toutes celles qui prétendent donner des leçons aux membres du PCF:JE M’ASSOIS DESSUS !

      JCG

    • Ton commentaire à toi est assez ambigu et très méprisant en fait !

      Quel courage de notre part ?Et puis , ce serait surprenant que nous soyons courageux ?! Je crois qu’on l’a toujours été, qu’on soit ou pas d’accord avec nous.

      Tu rêves mon grand/ma grande.

      C’est une question d’information pure et simple et d’honnêteté intellectuelle. On fait notre boulot pour nos lecteurs/trices.

      Pour ma part ( mes autres camarades du collectif je ne sais pas mais je pourrais dire pareil sans trop m’avancer) cet énième appel à deux balles par des professionnels de la politique de "gôche" me laisse de marbre ou me fait carrément halluciner. Je partage bien l’avis de Michel Gros.

      En ce qui me concerne pas un milligramme de soutien ,évidemment et JAMAIS.
      Je me suis assez exprimée sur ce sujet.

      Soutenir un truc où sont réunis à la fois autant d’anti-PCF et d’anti-communistes notoires, de néo stal , d’apparatchiks etc ça va pas la tête ? Pas un salarié pas un syndicaliste (même pas filoche !!!!) qui mette encore les mains dans le cambouis un peu sérieusement...

      C’est bon, je vois pas pourquoi je déléguerai à des gens qui ne font qu’une énième incantation mais ne proposent RIEN comme projet, ce que je peux faire par moi même aussi bien qu’eux n’étant pas plus conne ni moins cultivée ou moins expérimentée.

      Sur ce...(on n’a pas oubli non plus la campagne très ras-les paquerettes de Politis contre nous...)

      La Louve
      Franchement, est ce que j’ai une gueule de "tendance culturelle" ????

    • Les mêmes donc qui ont respecté le vote de ces fameux comités ?????

      Les mêmes communistes qui ont plombé la campagne de MGB ????????

      Pour Vieu je considère que c’est une véritable provocation, c’est une souffrance avec celle là

      Quand je pense qu’elle travaille avec MGB dans une commission essentielle, ça fait peur comme on dit chez les jeunes.

      Il est dit dans le texte publié que les militants ont pris la parole , sur ce point nous sommes d’accord !!!!!!

  • festival de Cannes !
    derniers films = cet insignifiant sous concept !
    bis repetita placent !
    méditations transcendantales !
    l’emprunte d’une négativité nécessaire !
    conceptualités critiques surgies conconitamment !

    De quoi développer le tapis rouge !!!
    Et d’obtenir l’oscar de la pureté radicale !!!

    • La force, elle existe, il manque seulement des volontés pour la mettre en branle : trop de timidité, trop d’hésitations, pas assez de courage pour voir que le consensus PS-Droite qui apparaît en plein jour, pour ce qu’il est, c’est à dire deux manières de maintenir une société dominée par l’appétit démesuré et insatiable du Capitalisme. Le fond du problème c’est l’Europe, royaume de la Finance, machine à produire du recul social, c’est cette coalition d’oligarchies qui nous plonge dans les replis communautaires, la xénophobie le racisme et les guerres "régionales."
      Le PS comme parti de Gauche, outil créé par Miterrand pour Miterrand est en fin de course, tout comme la SFIO de Blum le fut quand elle a donné à Pétain les pleins pouvoirs en 1940 pour enfin mourir discréditée en 1958.

    • Bonsoir

      Et pendant ce temps là, la droite tape, le mouvement social se débrouille seul, la gauche politique est complètement absente ...

      Arrêtons de discourir et agissons ! C’est pas les sujets qui manque !

      Ce qui manque à gauche c’est le combat politique contre la casse de Sarko, du MEDEF, du capitalisme !

      Retrouvons le chemin des marchés, des taules et des cités !

      Mettons en cause le capitalisme qui est en faillite partout sur terre :

       chômage, guerres, faim, misère, polution, no future, chasse aux pauvres à l’immigré, aux jeunes, à l’autre, retour des facistes au pouvoir en Italie, soutient à l’ensembles des régimes autoritaires / totalitaires ...

      C’est bien autre chose qu’il faut construire ensemble dès aujourd’hui dans la rue !

      Je ne jette pas la pierre aux spécilistes de "l’appel". Je ne choisi pas la même voie, j’espère que nous nous croiserons !

      Raymond

  • Ne le cachons plus à personne, dans cette opération c’est une traîtrise nouvelle qui cherche à effacer (comme le font ceux qu’elle prétend combattre) les hypothèses dont le monde à besoin et sans lequel il est insupportable.

    La critique là est excessive , parler de traitres excessif.

    Reste la question de l’orientation politique qui est excessivement floue ne permettant nullement de se garantir de ne pas renouveler les alliances avec le social-liberalisme.

    Egalement, parler de radicalité, c’est forcement parler de la question du pouvoir : Les luttes servent-elles seulement à révéler la nécessité d’élus de gauche ou ont-elles une dynamique et posent-elles par leur organisation même la question d’un pouvoir ouvrier émergent ?

    Ou, autrement dit a-t-on une conception de travailleurs qui soit encore subordonnés a la recherche de postes dans la démocratie étriquée et les appareils, ou bien veux-t-on constituer un camp en soi, visant à l’hégémonie sur la classe bourgeoise, qui subordonne ses positions dans la démocratie étriquée à ses objectifs de big bang démocratique (entreprises auto-gérées se coordonnant, canevas démocratique large dans la société, etc).

    Constituer un camp des travailleurs et des couches populaires passe avant tout lyrisme sur le bon dosage de mesures gouvernementales qu’on prendrait si....

    Non pas qu’avancer des revendications et mesures populaires ne soit pas nécessaire, mais ça n’a de chair qu’à condition qu’il y ait une classe et ses alliés mobilisés avec leurs organisations unifiées et démocratiques, indépendantes de tout pouvoir (sauf le leur).

    Ce qui manque à la gauche et à l’espérance socialiste ce n’est pas tant un bon catalogue, on l’a. Celui-ci avancerait d’en finir avec la bourgeoisie et aurait-il la majorité à une élection que rien ne changerait.

    Les avancées sérieuses se font par l’organisation des classes opprimées.

    C’est ce qui manque en France, il n’y a plus de camp des déshérités, plus que le camp organisé de la bourgeoisie et des travailleurs atomisés en partie.

    Il faut bien un ou plusieurs partis révolutionnaires de belle taille (pas trop de partis quand même), ça manque incontestablement mais ceux-ci ne peuvent se construire qu’en traitant parallèlement ce fond : la construction territoriale, dans les entreprises, en réseaux, indépendamment et indépendant des structures d’état (électives ou pas), de ce camp des travailleurs.

    Les luttes gagnent du sens si chacune permet de passer un niveau supérieur dans l’organisation des travailleurs. Mais pour cela il faut bien que le camp de la "gauche" y travaille consciemment et méthodiquement , dans le plus d’unité possible.

    Nous avons pléthore de généraux mais ce n’est pas tant de cela que nous ayons besoin, mais d’une classe organisée et reconstruite , plus un ou deux bons partis révolutionnaires pour aider à cette mutation.

  • quand je vois le nom des premiers signataires j’ai envie de gerber .
    on se fout de notre gueule ; c’est les mêmes pour la plupart qui ont filé le bordel dans les comités anti libéraux ( comités que je n’ai jamais soutenu pour ma part ) par arrivisme ; par anti communisme ; et on nous les ressort . certains comme Gayssot ; Martelli . ou Lebrouezec sont en train de se reconvertir en sociaux libéraux . un tas de notables de(gauche) pour qui la politique est devenu un métier ;qui ne savent plus depuis longtemps ce que c’est d’aller au charbon ; et qui ont l’audace de se poser en maitres a penser . non merci . attaquons frontalement le capitalisme concrètement . d’abord L’Europe ; il est quand même temps de poser clairement la sortie de la France du carcan capitaliste européen ; sans cela que l’on ne nous raconte pas d’histoires ;ceux qui nous promettent de faire une politique de (gauche)en se vautrant dans l’Europe sont des menteurs . chez nous il est temps de dire clairement que les changements ne se ferons pas ;sans la nationalisation des principaux moyens de productions ; et d’échanges indispensables a la vie du pays
    ainsi qu’a son indépendance . par rapport a la vie sociale (transports ; énergie ; eau santé ; recherche ; éducation ; ce ne sont que quelques exemples ne doivent pas être soumis aux critères du marché ; mais appartenir au services publics du pays . la question du pouvoir des travailleurs ; a tous les niveaux de la vie du pays doit être posée ; en lien avec le pouvoir national qui devrait en être le reflet . là nous sommes loin des incantations a l’unité de la (gauche) ;sur je ne sais quelles bases ; par les signataires d’une liste de politicards relayé par certains médias . le pays est a l’agonie il a été ;il est détruit par la (gauche) et par la droite ; alors quelles fondations ; pour sa reconstruction . sam 82 .

  • Ci après ce que j’ai mis en ligne chez moi mais pas égoïste, je vous en fait profiter.

    Redéplaire encore, hélas. Tournez manège, mais sans moi.

    Appels, pétitions et autre textes diverses tombent comme grêlons d’avril, ou fleurissent comme lilas en mai, sont souvent indigestes comme des pavés volants. Le TSS (tout sauf Sarkozy) permet bien des ellipses et des rideaux de fumée.

    Au cœur de ces placets, comment lier l’aujourd’hui de 2008 aux souvenirs de l’avant-hier de 68 pour porter de l’avant des attentes sans perspectives ?

    Tous ces textes étant par définition publics, s’y associer, les signer revient à la fois à soutenir le contenu et à partager avec les cosignataires le sens de la démarche.

    Tout cela pour parler de l’appel lancé par cet appel relayé par Politis pour une énième tentative de refondation (rafistolage ?) ou équivalent à gauche de la gauche, intégrant dans ses rangs certains qui, référence à l’Italie sont souvent très sinistres et sont bien éloignés des pratiques et valeurs fondatrices des idées de gauches.

    Le texte paraît séduisant au premier abord. Dès qu’on gratte un peu, il pêche par une absence de taille et ... une présence de trop.

    L’absence : la place du monde du travail et de ses luttes, la place des jeunes, le contenu anticapitaliste une dénonciation franche de l’impérialisme. On ne fera pas de construction alternative sans laisser à ceux qui en on le plus besoin, à toutes les victimes en première ligne du système toute la place nécessaire à leur réflexion pour la construction de cette alternative.

    La présence envahissante : il survalorise l’espace politicien qui par définition rogne et ponce le politique.

    Plus grave, il se pose comme l’autorité politique en capacité d’apporter LES réponses, comme chargé d’une mission auto attribuée, le texte se propose d’offrir aux masses en colère et déboussolée la perspective politique qui leur manque et qu’ils attendent.

    " À quarante ans de distance, deux questions se reposent à nous : quelles perspectives offrir à la colère sociale ? Comment la volonté de changer radicalement l’ordre des choses peut-elle redonner majoritairement le ton à gauche ?"

    Ils offrent de la perspective, ils prétendent donner le ton. Combien de jour de grève nos émérites diapasons ?

    Dire cela montre qu’il n’ont tiré aucun enseignement de 68 et qu’ils sont aveugles et sourds, ne perçoivent pas ce qui n’arrive pas encore germer mais qui craquelle et pousse pour s’émanciper de la vielle carapace. Au lieu d’aider à l’éruption ils la cantonnent au nom de leur présupposée mission.

    Des signataires tenant la baguette chargée de donner de l’harmonie à la chorale, disposant les maitres de chœur pour faire reprendre ce que les initiateurs du texte vont mettre sur la partition.

    Est-ce cela qui ouvre une perspective ? La France est bord du gouffre, avec eux, c’est le grand pas en avant d’assuré :

    Nous pourrions être en plein dans la définition clinique de l’autisme :

    Rappelons : L’autisme est un désordre neurologique grave caractérisé par un repliement sur soi qui limite considérablement la communication et l’interaction du malade avec son entourage, elle se détecte souvent vers les 30 mois après la naissance.

    Lorsqu’il s’agit d’enfants, il s’agit de pathologie lourde, subie, douloureuse.

    Alors qu’en politique pour le plus grand nombre, il s’agit maintenant de choix délibérés, qui confine à la recherche d’un confort sécurisant.

    C’est souvent passé 30 ans et (ou) 30 mois de mandat que cela se manifeste. C’est pour cela qu’un autre terme est nécessaire pour clarifier et laisser au trouble douloureux des enfants le champ médical et se servir des outils de la pensée sociale pour parler des plus vieux.

    Je propose la nostalgie délégataire obsessionnelle . Cela semble contagieux mais d’une forme de contagions atypique qui est définie pour partie par la dimension délégataire : n’atteint d’abord que le ou la muni(e) de notabilité. Comme si une mission leur était dévolue puisqu’avant tout par une sorte, de syndrome synodal, leur fumée blanche annoncerait notre possible libération.

    En fait, c’est surtout un refus de se coltiner avec ce neuf qui butte sur les pratiques anciennes dont les leurs que cette démarche renforce : C’est pour cela que leur pas en avant est condamné au vide.

    Il n’y a d’autre issue que la co-élaboration de la perspective par ceux-là même qui en on besoin pour avancer leurs revendications et se donner des appuis pour en garantir la pérennité dès lors qu’elles se concrétisent. Problème, cette démarche tend à se passer des autoproclamés indispensables qui refusent d’admettre qu’ils puissent ne pas l’être.

    Quitte à se référer à 68, autant tenter d’en tirer les bons enseignements, ce n’est pas la démarche qui nous est proposée.

    Pourquoi ces limites ? Le kaléidoscope des signataires porte explication. Voir cohabiter des noms qui portent engagement sur des grandes valeurs humaniste, des batailles démocratiques, combat pour les libertés avec ceux de personnages rompus voire corrompus à toutes les combines politiciennes d’appareils bordent la démarche d’un mur d’incompréhension.

    Voir dénoncer (à juste titre) les pratiques d’un PS en pleine gestion de la crise par ceux là même qui ont accompagné, légitimé cette gestion, voir combattu dans leur propre rang ceux qui refusaient de l’accompagner affecte profondément et durablement la démarche, lui retire toute crédibilité, lui donne un cadre aussi politicien qu’il est peu politique. Nous descendons des sommets de l’alternative pour clapoter dans les marais de l’alternance

    Signer ce genre de texte reviens à s’afficher avec eux.

    Est-ce à dire que rien n’est possible sans les écarter ? Non. Je suis prêt à signer à leur côté sur des valeurs humaines repères : la Paix, la Laïcités, les Droits de l’Homme, la Démocratie. Oui sans hésitations, même si sur certains de ces aspects certains ne sont pas à l’abri de reproches très peu contestables. Mais figurer à leur côté sur un projet politique qui renouvelle les impasses dont le mouvement populaire doit impérativement se sortir, non, mille fois non.

    Sans citer de nom, qu’ils fassent leur ménage ou leur aggiornamento. Nous verrons ce qui va en sortir, outre qu’au vu de la liste des signataires et de certaines prises de positions des unes et des autres je pourrais leur donner rendez vous lorsqu’ils auront fait autant d’effort à atteindre la parité des genres dont certain(e)s se sont gargarisés que pour la diversité des approches.

    Pour le fun, je serai curieux de localiser le centre de gravité politique entre un Gayssot, un Mermet et un Jennar, (faut-il rappeler cette loi fondamentale de la physique ? Tout corps dont le centre de gravité est extérieur à son polygone de sustentation est condamné à se ...casser la gueule.)

    Autant je suis assez proche de toute une partie des signataires. Autant pour d’autres... et j’ai envie de rester debout

    Les premiers mesurent-ils le risque de se voir instrumentaliser pour des projets qu’ils ont pourtant à un moment contribué à dénoncer par ceux qui portaient et portent toujours ces mêmes projets ? Je me refuse de près ou de loin à partager toute collocation dans ce domaine ?

    Pour ces raisons, je pense que l’appel portée par Politis porte plus de limite que d’ouverture. Considérons-le comme un faux pas à côté de la ligne éditoriale souvent moins hasardeuse.

    par canaille le rouge publié dans : L’Utopie, çà se construit.(http://canaille-le-rouge.over-blog.com)

    • Pour le fun, je serai curieux de localiser le centre de gravité politique entre un Gayssot, un Mermet et un Jennar, (faut-il rappeler cette loi fondamentale de la physique ? Tout corps dont le centre de gravité est extérieur à son polygone de sustentation est condamné à se ...casser la gueule.)

      Jennar a infléchi sa position par rapport à ce texte qu’il a signé et le rassemblement qui se constitue derrière. Il faut aller voir son blog pour cela :

      J’ai signé l’appel à la demande de Politis parce que jamais je ne refuserai de signer un appel au rassemblement de toutes les forces de la gauche du “non” au TCE.

      Mais je ne me fais aucune illusion sur la volonté réelle de certains signataires de sortir de leurs tranchées.

      Je l’ai signé également parce que même si cet appel, (dont certains ont voulu faire une arme contre le projet de la LCR de se dissoudre pour créer un nouveau sujet politique), évoque l’impossible rassemblement autour d’un parti, le projet initié par la LCR est bien plus ambitieux que cela. Il représente à mes yeux aujourd’hui la seule espérance.
      J’espère qu’elle ne sera pas déçue.

      On apprends ainsi beaucoup de choses en quelques lignes...

    • Bonjour Copas,

      Pourriez-vous mettre le lien vers la page d’où vous tirez ce texte de R.M. Jennar, s’il vous plait, je ne trouve pas .

      Merci d’avance. et merci beaucoup pour vos interventions que je trouve toujours trés justes. Avez-vous un site personnel de votre coté ?

    • Hum !!,

      A qui faut-il demander l’échange d’un baril de "Le peuple a besoin d’une gauche unie et offensive" contre deux barils de "projet LCR" ?

      Lequel lave-t-il moins rose que moins rose ?

      Y a-t-il (et si oui, quoi est-ce) un paquet cadeau dont personne ne parle ? quelle garantie que ce cadeau ne soit pas une passerelle avec les tenants du traité de Lisbonne ?

      Trêve d’humour à deux balles.
      c’est bien ce que je pointe plus haut dans mon approche : "ils" (avec un peu d’elles") pensent, proposent, organisent (toutes et tous) autour d’un projet élaboré hors du champ de l’affrontement de classe dans ses formes d’aujourd’hui, en refusant de voir que les attentes populaires ne sont pas là.

      Ce sont les miasmes résiduels mais encore fortement prégnants des comportement d’avant garde auto proclamée.

      La question est-elle de recevoir comme un don des ZZéclairés un "alternative mode d’emploi" ? Cela a certes été efficace en 36, 45 avant d’être un cuisant et durable échec de 72à 2002 qui a conduit à la formidable défaite idéologique subit par le camp progressiste et l’immense majorité du monde du travail et de la création.

      Ou bien les plus déterminés, tirant enseignements de cet échec, doivent-ils aider ceux qui veulent que cela change à se rassembler pour élaborer un projet et construire dans le même mouvement le rapport de force politique pour le réaliser et garantir sa pérennité et sa vitalité ?

      L’avant garde, ce n’est pas ceux qui ont décidé qu’ils l’étaient, l’avant garde c’est ceux qui sont en mouvement, ceux qui conteste l’état des choses existant.

      Il y a mille fois plus de réflexion anticapitaliste et d’embryon de projet alternatif dans une manif de lycéen dans une sous préfectures ou dans un débrayage pour les salaires dans un abattoir breton que dans tous les neurones connectables d’un rassemblement d’élites hétéroclites qu’ils soient en groupes en ligues ou en processions.

      Pour une raison simple les premiers allient la pratique de la luttes à la proposition et sont pour cela en mouvement sans attendre un quelconque rendez vous électoral.

      Ils et elles ne rassemblent pas comme le privilégient les seconds par CAI (conclave assisté par informatique). Les premiers, qui se servent aussi d’internet pour construire leurs actions et échanger leurs réflexions, diffèrent des seconds parce qu’elles et ils sont là où le conflit existe pour y marquer des points.

    • Comme l’écrit "Canaille le Rouge" (si j’ai bien compris, rien de bien nouveau depuis les comités anti-libéraux sinon le NPA qui est venu se greffer en plus comme "nouvelle utopie" sans communistes ... évidemment.

    • C’est là, le 4eme commentaire.

      Je tiens à rajouter ceci :

      Je pense également que le texte sert à une partie de la gauche a essayer d’isoler la LCR, et c’est concomitant avec le bombardement qu’a subit ce courant politique avec la participation de Besancenot à l’émission de Drucker (je ne remets pas en cause une partie des critiques, chacun son regard sur la participation à une émission populaire, mais ceux qui se taisaient quand leurs poulains y passaient ).

      L’initiative considérée de cet appel joue sur un billard à 3 bandes qui essaye d’isoler la LCR certes mais également ignore completement une grande partie de la base du PCF et l’organisation LO (donc les trois courants qui œuvrent en tant que tel à leur façon dans les mouvements sociaux).
      C’est en fait les tendances à vouloir déterminer un camp excluant l’alliance réelle et concrète avec le PS qui sont visées.

      Le reflexe basique, tripal , qui agite ici des camarades du PCF ou proches de celui-ci, a bien détecté le problème de l’appel (qui laisse de côté les questions gênantes, qui rassemble des "chefs" sans troupes, ....).

      Pour ce qui est de Jennar, je pense qu’il lui appartient de préciser sa pensée.

      J’ai toujours eu une grande estime pour lui.