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RELIGIONS :
"Dieu et l’Etat
Michel Bakounine
Mille et Une Nuits, 2000
Dieu et l’Etat, deux cibles à abattre pour Michel Bakounine. Indissociables, la religion et l’Etat ne subsistent que parce que la hiérarchie est la colonne vertébrale sans laquelle ces édifices s’écrouleraient, une bâtisse à laquelle le peuple n’a pas sa part. Dans un style mordant qui ne laisse aucun répit à l’adversaire et en examine tous les ressorts, Bakounine exécute la religion et n’en laisse que des ruines fumantes. Dieu, inventé par la religion, c’est la soumission absolue et sans condition, l’abdication de la raison, la haine de la révolte. Car la raison qui caractérise l’individu doit aussi le mener sur le chemin de la révolte. Contre l’injustice et l’oppression, la rébellion, pas la prière ! En outre, si Bakounine affiche sa très haute estime pour la science en tant que rejet des ténèbres de la religion, il n’entend pas pour autant accepter un gouvernement de savants. Le révolutionnaire anarchiste célèbre la science aussi fort qu’il met en garde contre le scientisme, cette intrusion de la science dans la morale, la politique, la direction des individus. Or l’individu ne saurait être libre si une direction lui est imprimée. La liberté contre l’autorité."
Le texte intégral de "Dieu et l’Etat" sur le site de Jean-Charles Cabanel en fichier zip :
http://fraternitelibertaire.free.fr/reserve/dieu_et_letat.zip
http://atheisme.org/bakounine.html
"Deux députés de l’UMP favorables au retour du délit de blasphème
En un mois, deux propositions de loi ont été déposées par des députés de l’UMP pour le retour du délit de blasphème. La première l’a été le 28 février par Jean-Marc Roubaud, député du Gard, et est intitulée "Proposition de loi visant à interdire les propos et les actes injurieux contre toutes les religions". Après s’être référé à l’affaire des caricatures de Mahomet, le texte stipule que "Tout discours, cri, menace, écrit, imprimé, dessin ou affiche outrageant, portant atteinte volontairement aux fondements des religions, est une injure." La seconde est à l’initiative d’Eric Raoult, député-maire du Raincy, et a été déposée le 21 mars. Il s’agit d’ajouter que, aux côtés des "écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images", les caricatures soient elles aussi concernées par la qualification de "crimes et délits commis par la voie de la presse". C’est l’Union des Associations Musulmanes de Seine Saint Denis qui avait sollicité Eric Raoult pour cette proposition de loi ! Ou l’alliance des religions contre la liberté d’expression, la laïcité et l’émancipation. L’UAM 93 a été l’organisatrice de la manifestation du 11 février à Paris contre les caricatures où avaient défilé des apprentis djihadistes masqués.
Les cléricaux peuvent brandir l’arme du délit de blasphème aussi haut qu’ils le veulent, rien ne dissuadera atheisme.org de poursuivre dans la dénonciation totale de la nocivité intrinsèque des religions, toutes les religions, et de déclarer que le vrai extrémisme religieux n’est pas l’assassinat des athées ou l’oppression des femmes, actes consubstantiels aux monothéismes, mais réside dans l’affirmation que les religions pourraient être des ferments de progrès, d’humanisme, de féminisme, de justice et de promotion des droits humains, valeurs nullement présentées de façon cohérente dans les textes dits sacrés.
Source : Libération 22 mars 2006, Le Figaro 21 mars 2006"
http://atheisme.org/blaspheme-ump.html
ISLAM :
"Le MRAP assure la défense de l’islam
Entre une conférence avec Tariq Ramadan et une poussée de colère contre les laïques, Mouloud Aounit dispose de peu de temps pour lutter efficacement contre le racisme. Depuis deux ans, le MRAP se perd régulièrement dans l’impasse de la défense de l’indéfendable : critiquer l’islam serait du racisme. L’organisation use à satiété du terme islamophobie pour désigner comme du racisme la critique de l’islam alors qu’elle doit être pratiquée au même titre que pour n’importe quelle autre secte. Sous le fallacieux prétexte que l’examen libre de l’islam serait une insulte envers les musulmans, le MRAP n’économise pas ses efforts, et ses amitiés fondamentalistes, pour tenter de museler la contestation par l’intimidation et les hauts cris.
Une chronologie, non exhaustive, des actions et déclarations pro-islamiques du MRAP et de son très irritable secrétaire général permet d’en juger aisément :
Septembre 2003 : le MRAP soutient les sœurs Levy pour porter le voile islamique dans le lycée Henri Wallon à Aubervilliers
Le père des deux filles, qui est aussi l’avocat du MRAP, a exprimé toute l’exécration de la laïcité observée au MRAP en qualifiant les laïques d’"ayatollahs de la laïcité", une formule complaisamment reprise par Xavier Ternisien dans Le Monde. Quant à Mouloud Aounit, il a déclaré que l’exclusion des deux sœurs "est une terrible défaite pour la laïcité, une victoire vénéneuse de l’intolérance" (Libération, 22 octobre 2003). Dans l’émission de Thierry Ardisson Tout le monde en parle, il ne dit pas un mot de protestation devant l’expression d’un véritable cliché antisémite par Alma Levy. A l’animateur qui lui demandait si le nom Levy n’est pas trop dur à porter, celle-ci répond : "Non, non... ça va. Au contraire, mon frère ça l’arrange quand il va chez le banquier !" (cité par Caroline Fourest, Frère Tariq, p. 365).
20 septembre 2003 : le MRAP organise un colloque à l’Assemblée nationale intitulé Du racisme anti-arabe à l’islamophobie
Septembre 2003 - février 2004 : le MRAP organise la cabale contre l’enseignant Louis Chagnon
En septembre 2003, le cours de Louis Chagnon sur le début de l’islam et les activités guerrières de Mahomet lui vaut des attaques de la part du MRAP et de la LDH. Le MRAP dépose une plainte pour "provocation à la haine raciale envers des personnes de confession musulmane" mais, après que le rectorat ait donné un blâme à l’enseignant, le MRAP la retire le 12 février 2004, afin d’éviter que la question soit abordée par un tribunal, trop peu sûr du résultat. Mais Louis Chagnon décide de se retourner contre le MRAP pour diffamation et l’affaire a été plaidée le 10 février 2005. La Procureur de la République a confirmé le caractère diffamatoire des propos du MRAP. Elle a estimé que "la démarche du MRAP n’est pas loyale", qu’il y a "beaucoup d’hypocrisie dans la démarche du MRAP" et n’a pas hésité à employer le mot de tartufferie à son égard.
24 octobre 2003 : dans un communiqué de presse réagissant aux propos de Claude Imbert, qui s’était déclaré "un peu islamophobe", le MRAP assimile la critique de l’islam au racisme anti-musulman
"Ces propos blessants sont inacceptables de la part du fondateur et éditorialiste d’un grand hebdomadaire français qui affiche, revendique, et justifie son racisme viscéral à l’endroit des musulmans", communiqué de presse du 24 octobre 2003. Le MRAP refuse d’admettre qu’attaquer une religion n’est pas jeter l’opprobre sur les croyants.
Selon le MRAP, ces propos sont "d’autant plus inacceptables qu’ils participent à une inquiétante et insupportable banalisation de l’islamophobie, derrière laquelle se dissimule la haine des populations arabo-musulmanes" (Le Nouvel Observateur 27 octobre 2003). Le MRAP s’égare, intentionnellement, en prétendant que critiquer l’islam est haïr les musulmans. Ce faisant, il insulte en fait les musulmans en supposant que tous adhèrent à l’ensemble du Coran, y compris à ses préceptes les plus barbares et misogynes qui sont précisément la cause de l’islamophobie.
30 octobre 2003 : tribune de Mouloud Aounit dans Libération où il se repaît, jusqu’à l’indigestion, du terme islamophobie qu’il assimile à du racisme.
2003 : la section de Paris du MRAP prend la défense de Tariq Ramadan à propos de son texte sur les intellectuels juifs (Caroline Fourest, Frère Tariq, p. 384)
15 novembre 2003 : Mouloud Aounit participe avec Tariq Ramadan à une conférence au Forum Social Européen à Ivry sur Seine
20 novembre 2003 : le MRAP pour le port du voile islamique à l’école
Le MRAP considère qu’une loi contre les signes religieux à l’école ferait "le jeu de l’extrême droite" et prétend, contre toute évidence, qu’il n’y a "pas plus de 10 cas litigieux par an" dans les affaires de voile islamique (déclaration du Bureau national du MRAP du 20 novembre 2003) alors qu’ils se comptent par centaines !
Novembre 2003 : Mouloud Aounit s’énerve contre Caroline Fourest lors d’un débat en l’accusant de faire "des amalgames qui excitent la peur" (Caroline Fourest, Frère Tariq, p. 360)
Décembre 2003 : Mouloud Aounit participe à une conférence sur l’islamophobie avec Tariq Ramadan et Vincent Geisser à Saint Etienne
Écouter la conférence sur le site du centre islamique Tawhid de Lyon.
14 février 2004 : le MRAP pour le port du voile islamique à l’école
Le MRAP apporte sa signature à un texte du collectif "Une école pour toutes et pour tous, contre les lois d’exclusion" qui considère la loi contre les signes religieux à l’école comme une loi raciste (liste des signataires).
2 avril 2004 : Mouloud Aounit bénéficie d’une tribune sur oumma.com
30 avril 2004 : Mouloud Aounit intervient sur OummaTV
Voir la vidéo réalisée pour oumma.com
21 mai 2004 : collaboration de Mouloud Aounit avec Tariq Ramadan
L’université de Jussieu à Paris décide de ne pas accorder de salle pour une conférence où devait participer Mouloud Aounit aux côtés de Tariq Ramadan (Caroline Fourest, Frère Tariq, p. 407)
7 novembre 2004 : MRAP et UOIF, même combat
Le MRAP accepte la présence de l’UOIF dans une manifestation antiraciste dont l’appel est aussi signé par le Collectif Une école pour toutes et tous, le Collectif des Musulmans de France (pro-Ramadan) et la Fédération Nationale des Musulmans de France.
18 novembre 2004 : le MRAP use de la calomnie pour museler, sans succès, la critique de l’islam
Le MRAP diffuse un communiqué de presse calomniateur et mensonger où, à l’aide de citations tronquées, il profère des accusations injurieuses, autant qu’infondées, d’antisémitisme et d’appartenance à l’extrême droite. Par le même canal, sur sa liste de diffusion électronique, le MRAP diffuse un article ahurissant de Vincent Geisser paru sur oumma.com pour qui la critique du judaïsme relève de l’antisémitisme. Aucun droit de réponse n’est accepté par cette organisation qui prétend pourtant défendre les libertés. Entre la manipulation des textes et le mépris pour le droit de la presse, le MRAP s’enfonce un peu plus dans l’abjection et la malhonnêteté.
3, 4 et 5 décembre 2004 : un Congrès national houleux
Au Congrès national du MRAP, réélection difficile de Mouloud Aounit par 131 voix contre 83 (Le Figaro 6 décembre 2004). Le Congrès a entériné l’utilisation du terme islamophobie à une courte majorité.
17 décembre 2004 : le MRAP considère le Comité contre l’islamophobie en France comme une source d’information fiable
Dans un communiqué réagissant à l’agression inadmissible d’une musulmane voilée, le MRAP se réfère à un "rapport" calamiteux du Comité contre l’islamophobie en France, renommé "Observatoire contre l’islamophobie" par le MRAP. Ce rapport range sans aucune distinction des sites internet laïques, athées et rationalistes aux côtés de sites d’extrême droite. Le MRAP se nourrit abondamment de ce genre d’amalgames.
6 janvier 2005 : Mouloud Aounit plus halal que halal
Au journal de 13h de France 2, Mouloud Aounit demande que des repas halal soient proposés dans les écoles et sa colère habituelle s’abat sur Jean-Yves Vayssières de l’Union des Familles Laïques qui défendait la stricte application des principes laïques à l’école. Dans Respublica n° 321 (7 janvier 2005), Michèle Vianès décrit la scène : "Les hurlements, éructations suivis de menaces d’ouverture d’école coranique du président du MRAP, utilisant le discours communautaro-religieux habituel de l’UOIF, ont été immédiats dès qu’il a entendu les mots de laïcité et de République."
13 janvier 2005 : Mouloud Aounit pour le rétablissement du délit de blasphème
Au journal de 13h de France 3, dans une réaction aux propos pro-nazis de Le Pen, Mouloud Aounit demande que soit rétabli le délit de blasphème : "La justice doit être d’une fermeté exemplaire pour éviter non seulement la récidive mais aussi pour prévenir et de montrer qu’aujourd’hui si la liberté d’expression est un bien fondamental qui fait partie des droits de l’homme, la liberté de blasphémer et la liberté d’ouvrir le champ au racisme doit être condamnée avec la plus grande fermeté" (transcription exacte des propos entendus). Voir aussi L’Express du 24 janvier 2005.
14 janvier 2005 : le MRAP pour le port du voile islamique à l’école
Lors de sa rencontre avec Jean-Pierre Raffarin, Mouloud Aounit a poursuivi son combat antilaïque en voulant dénoncer "un certain nombre de dérapages au niveau de l’utilisation de la loi sur la laïcité" (Associated Press 14 janvier 2005) !
15 janvier 2005 : contestation interne au MRAP
La fronde au sein du MRAP donne de la voix contre la défense systématique de l’islam pratiquée par la direction nationale. Un "communiqué interne destiné aux adhérents du MRAP" est diffusé sur internet après le Conseil National du 15 janvier 2005.
4 février 2005 : la phobie de l’islamophobie
Mouloud Aounit demande à la Ligue de l’Enseignement que le terme "islamophobie" soit placé sur le document de présentation de la Semaine d’éducation contre le racisme du 21 au 26 mars (AFP 4 février 2005).
8 mars 2005 :
Mouloud Aounit proteste contre l’exclusion du collectif Une école pour toutes et tous des signataires de l’appel à manifester pour le droit des femmes le 8 mars (AFP 7 mars 2005). Normal, ce collectif a grossi les rangs du MRAP au cours de l’année 2004, dont Pierre Tévanian, président du MRAP Paris 20ème.
15 mars 2005 : le MRAP pour le voile islamique à l’école
Dans un communiqué de presse du 15 mars 2005, le MRAP manifeste une fois de plus son opposition à la loi contre les signes religieux à l’école. Cette loi aurait "des incidences non négligeables et particulièrement inquiétantes dans le développement du racisme anti-musulman" ! Le MRAP se désole en outre que le débat sur le voile à l’école ait "dégradé la perception de l’islam par l’opinion publique". Mais motus sur le contenu raciste, guerrier et misogyne du Coran...
15 mars 2005 : une démission au Bureau National du MRAP
Après plus de 9 ans de participation à la direction nationale du MRAP, Isabelle Sirot démissionne du Bureau National du mouvement et explique sa décision : "Je ne resterai pas dans une association qui ne défend plus les valeurs universelles de l’antiracisme et qui favorise par ses prises de positions le communautarisme, pilier du racisme ". Elle dénonce "le dernier communiqué du 8 mars sans allusions aux discriminations faites aux femmes" ainsi que "l’entrisme fait par le groupuscule communautaire "une école pour tous"". Enfin elle révèle que "le MRAP a perdu 8 % de ses adhérents en 2004" !
7 avril 2005 : Mouloud Aounit pour le voile à l’école
Au cinéma Cin’Hoche de Bagnolet, Mouloud Aounit intervient à l’issue de la projection du film de Jérôme Host "Un racisme à peine voilé" pour apporter son soutien aux musulmanes voilées.
Octobre 2005 : démission de Pierre Tévanian
Roulé dans la farine par Dieudonné, plus expert que lui en joutes oratoires, Pierre Tévanian, animateur du collectif islamogauchiste Une école pour toutes et tous et accusé, à tort, d’antisémitisme, démissionne du MRAP. Sa carrière y aura été brève puisqu’il y avait adhéré au printemps 2004. Son credo politique se limite à considérer que, finalement, tout est racisme et colonialisme. Victime de méthodes qu’il a lui-même pratiquées en d’autres circonstances (il avait traité Michel Onfray de raciste, c’est dire la lucidité du personnage...), Tévanian est l’arroseur arrosé. Son amateurisme en politique aura eu raison de son militantisme puisqu’il a annoncé suspendre pour au moins un an tout engagement public...
1er février 2006 : les caricatures de Mahomet
Après la publication des caricatures de Mahomet dans France Soir le 1er février, le MRAP exprime sa "consternation devant une inquiétante et piteuse provocation" (AFP 1er février 2006).
4 février 2006 : le MRAP porte plainte contre France Soir
Le MRAP porte plainte contre France Soir pour la publication du dessin représentant une bombe dans le turban de Mahomet au titre de "provocation et incitation à la haine raciale" (AFP 4 février 2006). Le MRAP estime qu’il s’agit d’un "détournement raciste de la liberté d’expression". C’est pourtant mal connaître le personnage réellement raciste de Mahomet qui a lui-même encouragé le recours à la violence et au meurtre pour affirmer l’islam (cf. les hadiths).
7 février 2006 : 12 élus du BN opposés à la plainte contre France Soir
La contestation se poursuit au sein du MRAP. Douze élus de la Direction Nationale du MRAP estiment que le fait d’engager des poursuites contre le journal France Soir est une grave erreur et demandent son réexamen : Frédérique Ferry (Membre du Conseil d’Administration et Présidente du Comité de Nancy), Jean-Marc Bourquin (Membre du bureau exécutif, comité de St Denis, 93), Nadia Kurys (vice-présidente, membre du bureau exécutif, fédération de l’Ardèche), Horiya Mekrelouf (Membre du Conseil d’Administration, Présidente du Comité de Marseille), Anne Savigneux ( Membre du bureau exécutif, Présidente du Comité de Bourgoin-Jallieu), Gérard Kerforn (Membre du Conseil d’Administration, Président de la fédération des Landes), Maya Vigier (Membre du Conseil d’Administration, Comité de Paris 5e-13e), Christian Delarue (Membre du Bureau exécutif et du Conseil d’Administration, Vice-président du Comité d’Ille et vilaine), Emmanuelle Le Chevallier (Membre du Conseil d’Administration, fédération de Paris), René Meyer (Membre du Conseil d’Administration, Président du Comité de Toulouse), Yves Loriette (Membre du Conseil d’Administration, Président de la Fédération du Val-de-Marne), Didier Poupardin (Membre du Conseil d’Administration, secrétaire de la Fédération du Val-de-Marne).
8 février 2006 : des comités et des fédérations ou responsables locaux s’opposent à la plainte contre France Soir
Dans un texte intitulé "Pas en notre nom ! ", des comités et des fédérations ou responsables locaux s’opposent à la plainte contre France Soir : "Les soussignés sont fondamentalement attachés à la liberté de culte. Ils affirment que la liberté de conscience comporte le droit d¹être athée ou de pratiquer toute religion, mais aussi le droit de critiquer et de porter en dérision toutes les religions. [...] Mais ils se dissocient de la décision du conseil d’administration du MRAP qui a décidé de poursuivre France Soir. Cette action en justice que le MRAP voudrait placer à l’aune d’une préoccupation antiraciste, se trouve diluée dans un contexte de violence et de racisme de masse dans certains pays du monde."
Février 2006 : encore des contestations au MRAP
La Fédération du MRAP de Seine-Maritime et les comités du MRAP de Rouen et de Dieppe diffusent une déclaration intitulée : "Pourquoi nous nous désolidarisons de l’action en justice intentée par le MRAP contre France Soir".
13 février 2006 : Aounit est attaqué de toutes parts
L’obsession islamophile de Mouloud Aounit lui vaut des critiques nombreuses dans la presse : Marianne le 10 février, Charlie Hebdo le 15 février qui brocarde "l’imam Aounit" et rebaptise le MRAP "Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié du Prophète", Libération le 6 février dans le courrier d’un lecteur intitulé "Mrap et Mollahs, même combat ?" ainsi que dans un article du 9 février. Aounit contre-attaque piteusement dans un communiqué le 13 février.
Mars 2006 : Jean Ferrat exprime son désaccord avec le MRAP à propos de la plainte contre France Soir
Dans une lettre ouverte à Mouloud Aounit (voir Respublica 428 du 17 mars 2005), Jean Ferrat déclare : "Je suis certainement un des plus anciens adhérents du MRAP mais c’est la première fois que je me demande si je ne vais pas être obligé de démissionner de l’association", "Je trouve la position du MRAP extrêmement grave pour notre mouvement et au delà pour l’avenir de notre démocratie laïque. Je me vois donc forcé de me désolidariser entièrement de cette position et de cette action et de le faire savoir publiquement." Le festival anti-Aounit continue ! "
http://atheisme.org/mrap-islam.html
"Laurence Parisot et Bernadette Chirac tous voiles dehors pour complaire aux rois du pétrole
A 48h de la journée des femmes, la présidente du MEDEF Laurence Parisot a choisi son camp, celui des marchands de pétrole contre celui de la libération des femmes du machisme religieux. Accompagnatrice du chanoine Chirac en Arabie Saoudite, ce riant pays où c’est à coups de bâton et de sabre qu’on corrige les mauvaises pensées, Laurence Parisot, et son avidité à signer des contrats, a constitué une basse caution du fascisme islamique en se présentant vêtue de la abaya, le traditionnel voile noir qui rassure les fous d’Allah engoncés dans leurs frustrations. La patronne en chef a ajouté à son déshonneur avec le port de gants au cas où elle aurait été amenée à serrer la main d’un responsable local. Bien mal lui en pris : pas un contrat n’a été ramené par Chirac et sa clique de cravatés. Que le commerce français ait connu un échec est sans importance, il s’en consolera sur le dos des licenciés des CNE et de ceux, futurs, des CPE. Par contre l’insulte faite aux femmes au nom de l’argent roi est un encouragement inespéré pour les fanatiques adeptes, en France, du port du voile dans les entreprises. En attendant l’application de la charia au MEDEF, Laurence Parisot traite les principes d’égalité femmes-hommes comme les produits commerciaux emportés dans sa valise : par la marchandisation. Pire, en même temps que Laurence Parisot, sainte Bernadette a été vue elle aussi revêtue de la abaya ! Le pieux torchon s’accordera harmonieusement, dans sa garde-robe, avec la mantille qu’elle avait exhibée lors de la béatification de Mère Teresa au Vatican en 2003. Plus rien ne surprend de la part de celle qui, en décembre 2005, avait convié Mgr Di Falco à dire une prière à l’Elysée...
Mais Laurence Parisot n’est pas un cas isolé qui déshonorerait, seule, la profession. Lors de l’affaire des caricatures danoises, des responsables patronaux du petit royaume avaient en effet déploré la publication des dessins au motif que l’économie danoise aurait à en subir de fâcheuses conséquences. La société Nestlé s’était empressée de préciser qu’elle n’était pas danoise mais suisse et un supermarché Carrefour de Dubaï avait retiré de ses rayons tous ses produits danois. Lamentables contorsions envers le fanatisme religieux. Auparavant, en 2003, les faux modernes Lustiger et Boubakeur, respectivement archevêque de Paris et recteur de la mosquée de la même ville, étaient intervenus à l’université d’été du MEDEF pour y délivrer la bonne parole. Le bénéfice de cette sainte alliance est réciproque : d’une part, le syndicat patronal reçoit la caution prétendument morale qui lui fait tant défaut et, d’autre part, les religieux sont consolés de leur perte d’influence par le grisant contact avec les chefs.
Avec ce piteux voyage en Arabie Saoudite, Chirac poursuit ses tentatives de séduction en terre musulmane. On se souvient qu’en Tunisie il avait redéfini les droits humains comme le droit de disposer d’un toit et de pouvoir se nourrir. En 2004, il s’était hâté de féliciter Bouteflika de sa réélection à la présidence algérienne, processus dans lequel on chercherait en vain une ébauche de démocratie. L’année suivante, Chirac avait fait un saut éclair à Ryad suite au décès du roi Fahd parti vérifier les thèses islamiques sur les vierges éternelles du paradis. Enfin, les caricatures danoises de Mahomet ont vu un Chirac agenouillé devant les menaces proférées par les fascistes de l’islam en appelant au respect des croyances plutôt que réaffirmer l’intangibilité de la liberté d’expression et de la liberté de critique et de moquerie des religions, toutes les religions. A quand des vacances du couple présidentiel dans le royaume wahhabite ?
Sources : AP 5 et 6 mars 2006, Libération 6 mars 2006, Liberté (quotidien algérien) 7 mars 2006 "
http://atheisme.org/parisot.html
CHRISTIANISME :
"A Saint Nicolas du Chardonnet, une messe pour l’OAS et les nostalgiques de l’Algérie française
Notre Dame d’Afrique
Le 26 mars 1962, une manifestation organisée à Alger par l’Organisation armée secrète (OAS) se termine par un massacre dans la rue d’Isly avec quarante six morts. Chaque année, l’extrême droite catholique célèbre l’évènement par une messe de requiem en l’église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris, temple de la superstition et du fanatisme qui donne asile à la haine du progrès, des Lumières, de l’avortement, de l’indépendance des anciennes colonies, de la laïcité, etc. Ici point de prêtre âgé ou souffreteux comme dans l’immense majorité des paroisses ; les curés sont jeunes, cheveux très courts et déterminés à ramener les brebis égarés dans le droit chemin d’un christianisme viril... La cérémonie du 24 mars 2006 a été suivie par une assistance nombreuse et a débuté par le placement d’une douzaine de drapeaux français sur l’autel, portés par des anciens combattants, dont deux femmes, arborant médailles, calots et bérets. Un livret édité par l’Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs alliés indiquait la liste des victimes de la rue d’Isly et le déroulement exact de la messe avec les soporifiques prières chantées en latin (Kyrie eleison, Dies irae, etc.). En outre, la statue de Notre Dame d’Afrique trônait sur l’autel, une vierge noire symbole des ardeurs évangélisatrices qui ont acculturé l’Afrique depuis que les Pères blancs y ont répandu leurs vices.
La messe à Saint Nicolas du Chardonnet n’étant pas dite selon les procédures mises en place par Vatican II, l’essentiel est en latin et le curé est de dos à l’assistance. Mais le prêche politique donné en français sur le thème du jour est prononcé depuis une chaire latérale, signe de l’importance de la déclamation. Les nostalgiques de la colonisation ont été comblés. Mais avant le souvenir du temps où la métropole régnait de l’autre côté de la Méditerranée, le curé a précisé, avec fermeté, les conditions d’admission à la communion. L’hostie doit être reçue à genoux et sur la langue, et pas donnée dans la main à une personne debout comme pratiqué habituellement ailleurs, à la condition 1) d’être baptisé dans la religion catholique, 2) d’être en état de grâce (ne pas avoir de péché grave sur la conscience), 3) d’être à jeun depuis au moins une heure (exit les affamés qui aurait croqué une friandise avant le saint moment), 4) d’être catholique pratiquant et 5) d’être en règle avec l’Eglise sur le mariage (divorcés et célibataires non vierges iront gober l’hostie ailleurs).
La mise au point faite, l’ensoutané s’engage alors dans le souvenir larmoyant de l’Algérie française : "La France est morte en Algérie un 19 mars 1962". Il salue les députés qui avaient défendu, en 2005, la loi décrétant le "rôle positif" de la colonisation française, cite aussi bien les généraux Salan et Jouhaux (les dirigeants de l’OAS) que le chevalier Bayard, exalte l’action des religieuses catholiques, des "frères enseignants" comme "des pères blancs dans leur mission d’éducation et d’évangélisation" et rappelle l’essence de la colonisation ("œuvre des militaires, œuvre des religieux, œuvre des bâtisseurs"). Et naturellement aucun mot sur les algériens eux-mêmes, seuls comptent les français et les harkis.
Mais le plus symptomatique a été la conclusion du sermon : alors que le christianisme ne peut, actuellement, que constater sa débâcle et que l’islam montre une violence conquérante renouvelée, l’heure serait à la conversion des musulmans ! Interdit de rire : il faut, aujourd’hui, "prier et agir pour la conversion des musulmans, ce sera notre meilleure manière de réparer tout ce mal et tout ce sang versé." Et de se référer à de glorieux prédécesseurs : Mgr Lefebvre (qui déplorait la liberté religieuse et avait déclaré, le 7 juillet 1965, que "les musulmans sont eux aussi appelés à participer au corps et au sang de Notre Seigneur") et le cardinal Tisserand ("Il faut convertir les harkis au catholicisme et avec eux tous les musulmans", 12 juillet 1965). Colonisation, évangélisation et soumission à la croix chrétienne, exploitation des terres comme des populations conquises, l’extrême droite catholique continue à prospérer sur le terreau de ses vieux réflexes militaires. "
"Classement aux achives de la plainte de Luigi Cascioli contre l’Eglise pour abus de la crédulité populaire
L’audience du 27 janvier 2006 s’est soldée par un prompt classement de l’affaire aux archives. Luigi Cascioli avait déposé plainte contre le curé Enrico Righi pour abus de la crédulité populaire et son initiative avait eu un fort retentissement international. Le tribunal de Viterbe, en Italie, n’a pas jugé utile de se prononcer sur le fond de l’affaire, à savoir les mensonges et manipulations de l’Eglise sur l’historicité du personnage de Jésus. Les commentaires de Luigi Cascioli sur ce classement sans suite.
Mais l’ingénieur agronome à la retraite ne s’avoue pas vaincu et a, le 18 mars, déposé une plainte à la Cour Européenne des droits de l’homme de Strasbourg.
Un grand bravo à Luigi Cascioli pour sa persévérance. "
http://atheisme.org/cascioli3.html
JUDAISME :
Un erouv à Saint Brice : l’accaparement de l’espace public par l’obscurantisme religieux
Imaginons une microsociété où une des règles de vie consiste, certains jours, à ne pas transporter des objets depuis son domicile vers le domicile public ou l’inverse. Interdit, c’est comme ça et on ne discute pas. La mesure est, on le comprend bien, fort handicapante et certains plus malins que d’autres ont, avec une autorité empreinte d’un mysticisme obscur, inventé un stratagème pour s’en affranchir : il suffit de délimiter un espace avec des poteaux d’au moins quarante centimètres et de les relier, à leur sommet, par un fil métallique. L’interdit ne s’applique plus à l’intérieur de l’enclos ainsi défini et les objets peuvent y être déplacés sans aucune contrainte. Bien entendu, tout cela est d’une stupidité insondable, un enfant de cinq ans s’en amuserait. D’autant plus absurde que la Torah en établit la prescription...
Cette délimitation de l’espace public a, en fait, un nom : un erouv. Le système est déjà pratiqué en Israël, au Canada, et peut-être bientôt dans la commune de Saint-Brice en région parisienne ! Avec l’installation de ce fil qui entourerait toute la commune, les plus fanatiques des juifs de Saint-Brice pourraient donc, pendant le chabbat, vaquer à leurs occupations quotidiennes sans subir l’interdit de la loi du portage, les chanceux. Moins satisfaits seraient les autres citoyens de Saint-Brice qui verraient leur commune envahie par un obscurantisme digne des époques les plus archaïques. Outre le fatras irrationnel qui entoure la justification religieuse de l’erouv, son installation est un accaparement inacceptable de l’espace public par une religion, avec la bénédiction de la mairie. Sans une mobilisation laïque importante, le communautarisme juif aboutira, dans le Val D’Oise, à une aberration où, au 21e siècle, des fanatiques porteront gaiement des objets chaque fin de semaine grâce à un fil tendu au-dessus de leurs têtes.
Source : La Gazette (hebdomadaire du Val d’Oise) 8 février 2006
Messages
1. > DIEU ET L’ETAT, 28 mars 2006, 00:26
Bonsoir Bilba,
Toi alors Bilba avec ton Dieu ? Tu es d’accord avec Nietzsche ? : Dieu est mort, nous a t-il annoncé, tu crois qu’il s’est foutu de nous ?
Puisque tu es si critique à l’égard des religions, pourquoi t’as passé deux ans dans l’état juif
moi je tiendrai pas un jour en Iran ou en Arabie saoudite.
Je t’avoue que hier j’ai trouvé ton message très gentil et je regrette que ma réponse ait été froide et sèche.
Amicalement
Leile (nuit paisible)
1. > DIEU ET L’ETAT, 28 mars 2006, 03:09
Leïla, sais-tu que la vie d’une personne n’est pas un bloc, qu’elle se construit au fur et à mesure des expériences. C’est parce que j’ai été religieux que je peux critiquer les religions. C’est parce que j’ai vécu en Israël que je peux critiquer la politique expansioniste d’Israël et savoir quelles sont ses méthodes. Ce que j’ai été ne détermine pas ma personne jusqu’à ma mort. C’est cela que tu sembles avoir du mal à comprendre. Prendre conscience de ses erreurs fait partie de la consdtruction de la personne. Tu devrais peut-être y réflêchir aussi.
Bilba.
2. > DIEU ET L’ETAT, 28 mars 2006, 03:31
Ne t’en fais pas pour la dureté de ta réponse à mon message hier. Mon message était juste une crainte que j’exprimais à partir d’une situation existant déjà aux Etats-Unis dans un système (le capitalisme) qui tout à la fois isole les gens et cherche à faire du profit sur leur malheur. Il n’avait ni vocation à être gentil ni méchant. Je répondais juste à ton article en abondant dans ton sens.
Peu m’importe que tu me rejettes ou pas. Je n’essayais pas d’être sympathique ou antipathique, mais juste à exprimer mon point de vue. Que tu le trouves sympa, tant mieux.
Maintenant, concernant Israël, à la différence de l’Iran, ce n’est pas une théocratie. Si sa création de l’Etat d’Israël a eu lieu en Palestine, que le nom d’Israël ait été choisi et que ce soit l’hébreu qui y soit parlé, c’était bien évidemment des motivations religieuses, même si Theodor Hertzl n’était pas religieux, pas plus que les pionier-es qui étaient communistes. Mais le système de l’Israël contemporain n’est pas religieux. Les religieuses/eux voudraient qu’Israël soit un Etat religieux et font pression en ce sens (c’est ce qui fait qu’on ne trouvait pas, lorsque je vivais en Israël, un aliment taref -pas cacher- dans les supermarchés), mais les Israëlien-nes athées sont en nombre et mènent un combat quotidien et acharné contre les religieuses/eux. Les religieuses/eux sont réuni-es en Israël dans des quartiers bien délimités (Mea Shaarim à Jérusalem et Bne Brak à Tel Aviv) et exècrent la laïcisation de la société israëlienne et maudissent les athées.
Je ne sais pas si, à l’heure actuelle, les produits des supermarchés israëliens sont encore tous cachers ou si les aliments tarefs ont commencé à y faire leur apparition, mais je sais qu’entre 1992 et 1994, des boutiques vendant des aliments tarefs se multipliaient à Tel Aviv.
3. > DIEU ET L’ETAT, 28 mars 2006, 08:26
""Nietzsche ? : Dieu est mort, nous a t-il annoncé, tu crois qu’il s’est foutu de nous ? ""
Je ne sais pas pour Dieu , mais pour nietzsche j’en suis sur , il est bien mort !
4. > DIEU ET L’ETAT, 28 mars 2006, 08:43
bilba, tu defends un peu trop israel, je l’ai ressenti à travers toutes tes interventions.
israel se definit lui meme comme un etat juif
leila
5. > DIEU ET L’ETAT, 28 mars 2006, 11:24
Leïla, tu te fourvoyes complètement. Ce n’est pas parce que j’ai vécu en Israël que je le défendrai. Je m’attache aux faits. Pas aux élucubrations. puis-je savoir ce qui te fait dire que je défende Israël ? C’est empiriquement faux. Je suis honnête et rigoureux, c’est tout. Je pense qu’il est stupide de comparer Israël et l’Iran en suggérant qu’Israël est une théocratie c’est une preuve de méconnaissance absolue du sujet abordé. De même, lorsque l’on parle de lobby israëlien, ça me fait bondir. Pas parce que le 2ème mot est "israélien", mais parce que de toute évidence, cela se rattache à un vieux fantasme d’extrême droite "complot juif modial", "lobby juif international", "lobby sioniste", etc ... et maintenant "lobby israëlien". On voit bien d’où ça vient.
Leïla, je ne parle jamais de ce que je ne connais pas. Je ne vais pas m’aventurer sur des sujets que je ne maîtise pas. Je connais Israël, j’y ai vécu 2 ans, et j’ai un regard honnête et contrairement à ce que tu essaies de prétendre, absolument pas partial. Tu ne me connais pas, tu as une idée toute faite de moi parce que j’ai vécu deux ans en Israël, et que peux en parler. Tu prétends qe je défends Israël. Je pense que tu as de gros préjugés sur moi. Tu ne me connais absolument pas et déjà tu mets en doute l’honnêteté de ma démarche. Tu as des idées reçues et tu les tiens pour vérité. Tu te plante complètement, Leïla. Et c’est ce type d’erreurs qui peut conduire aux pires atrocités. Tu devrais donc, comme moi, faire preuve de rigueur dans tes opinions et te tenir strictement aux faits, avec le plus d’honnêteté possible.
Je ne défend ni Israël ni le judaïsme. Mais je ne vais pas inventer n’importe quoi pour accabler Israël ou le judaïsme. Si je reproche quelque chose à Israël, c’est au niveau de sa politique (et il y a à dire à ce sujet). Pas besoin d’ajouter l’idée qu’Israël est une théocratie, c’est une aberration et le contraire est facilement vérifiable. Pas besoin de parler non plus de lobby juif international, ce discours est largement grillé et il est évident que si lobby il y avait, moyens de pression et résultats spectaculaires il y aurait. C’est la logique même.
Concernant le judaïsme, l’islam, le christianisme, etc... Je n’ai pas non plus besoin d’inventer d’autres raisons pour les combattre que celles qui existent déjà dans les textes fondateurs mêmes de ces religions, et dans leur Histoire ancienne et contemporaine. Pas besoin de fabriquer quoi que ce soit, tout est là et vérifiable. Une fois encore, ce sont des faits. Rien de spéculatoire. Rien d’abracadrantesque. Que du concret. C’est cette démarche de rigueur que je m’impose dans mes interventions. Je ne veux pas raconter n’importe quoi pour effrayer tout le monde et le rallier à ma cause. Je raconte juste des faits vérifiables et surtout aussi vérifiés.
Porter une opinion honnête, cela veut dire reconnaître les faits.
Israël, un Etat juif. Sur ce point, tu as à moitié raison. Pour moi, le judaïsme est une religion, mais le judaïsme tente d’emmêler les pinceaux de tout le monde en prétendant qu’il s’agît aussi d’un peuple (or le peuple hébreu n’existe plus aujourd’hui, et son image hantant le judaïsme motive un comportement raciste et des agissements bibliques). Lorsque Theodor Hertzl parlait d’un Etat juif, il ne faisait pas allusion à la pratique de la religion juive mais aux personnes juives et d’origine juive, catégories de personnes visées par de nombreux pogrom et autres persécutions. Sa motivation officielle, ainsi que celle des Nations Unie, a été de créer un "foyer national juif" où les personnes juives et d’origines juives pourraient se réfugier et qui pourrait les défendre.
C’est d’ailleurs ce pourquoi la guerre 39-45 a précipité la création de l’Etat d’Israël (en 1948).
Ce qui est moins clair, c’est pourquoi précisément en Palestine ? Il avait été proposé à Hertzl l’Ouganda, il a refusé et a tenu à ce que soit en Palestine. La raison qui me semble évidente, c’est une raison religieuse.
Quoiqu’il en soit, l’Etat d’Israël n’est pas une théocratie, la condition pour y vivre n’est pas de pratiquer le judaïsme, on n’y pratique pas la lapidation, et aucune loi religieuse n’est présente dans les lois israëliennes. C’est un fait.
3 points cependant relient Israël à la religion juive : le nom ("Israël"), le lieu géographique (la Palestine), la langue (l’hébreu).
Bilba.
Bilba.
6. > DIEU ET L’ETAT, 28 mars 2006, 11:36
NB : Sur la démarche du judaïsme de mêler et d’emmêler la notion de religion et de peuple notamment pour perdre ses contradictriceurs est aujourd’hui reprise par l’islam pour les mêmes motifs. L’islam essaie désormais à son tour de mêler la notion de religion à celle d’un peuple (lequel ? On se le demande, vu que l’islam s’est imposé dans le sang partout et les populations arabes, n’étant pas musulmanes à l’origine, l’islam leur a été imposé au prix de meurtres et d’humiliations. Une véritable démarche visant à renouer avec ses racines dans les populations arabes et d’origine arabe devrait viser à rejeter l’islam et non à le défendre)
Bilba.
7. > DIEU ET L’ETAT, 28 mars 2006, 11:38
Pour que dieu soit mort, il faut qu’il ait vécu, ce que je conteste.
Bilba.
8. > DIEU ET L’ETAT, 28 mars 2006, 11:42
On Israel on pratique l’apertheid, le racisme, l’épuration ethnique. On détruit des maisons, on arrache des oliviers, on affame, on emprisonne, on construit un mur, on…. La liste est longue.
Je ne pourrai pas vivre une seule seconde dans un tel pays.
Nous sommes au courant de tout, de tout .
leila
9. > DIEU ET L’ETAT, 28 mars 2006, 16:45
je t’invite à lire cet article :
http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=25009
bonne lecture
leila
10. > DIEU ET L’ETAT, 28 mars 2006, 22:45
Dieu est une idée qui n’existe que dans la tête de ceux qui y croient.
La seule chose dont soyons certains à propos de Dieu c’est qu’il ne sert objectivement à rien.
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (Lavoisier).
Par définition le Néant c’est l’absence de toute existence. Si le Néant existait ce ne serait pas le Néant. Donc le Néant n’existant pas, l’Univers a toujours existe sous une forme ou sous une autre. Et Dieu ne peut pas l’avoir créé. Et par conséquent il n’a plus aucune raison d’exister.
ASSOCIATION DES ATHÉES DES PYRÉNÉES - ORIENTALES
http://associations.midiblogs.com