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Dans la jungle, Ingrid Betancourt "nous volait la nourriture"
Publie le jeudi 26 février 2009 par Open-Publishing9 commentaires

Pas si sainte que ça, la copine de Sarko ?
Après leur libération dans la jungle colombienne, trois ex-otages des FARC publient un livre dans lequel ils racontent leur cinq ans et demi de captivité et égratinent ua passage leur compagne Ingrid Betancourt.
Keith Stansell, Thomas Howes et Marc Gonsalves menaient une opération anti-drogue en Colombie pour le compte de l’armée américaine via la société Northrop Grumman Corp lorsqu’ils ont été enlevés en février 2003. Dans "Out of Captivity", publié jeudi par HarperCollins aux Etats-Unis, ils évoquent leurs 1.967 jours de captivité aux mains des FARC : les longues marches dans la jungle, les journées enfermés dans des cages, la peur constante d’être tués, et, pour finir, leur libération par l’armée colombienne le 2 juillet dernier.
Mais ils n’épargnent pas non plus Ingrid Betancourt, notamment Keith Stansell, 44 ans, qui la décrit comme hautaine et égoïste, et affirme qu’elle volait de la nourriture, gardait pour elle les rares livres disponibles, et qu’elle a même mis leur vie en danger en disant aux guérilleros que les trois hommes étaient des agents de la CIA. "Je l’ai regardée essayer de prendre le contrôle du camp avec une arrogance incontrôlable", a raconté mercredi Keith Stansell dans un entretien téléphonique à l’Associated Press. "Certains des gardiens nous traitaient mieux qu’elle ne le faisait".
Pas de réaction
Ni la Franco-colombienne ni ses proches n’ont répondu aux sollicitations de l’AP pour réagir à ces allégations. En revanche, l’ancien sénateur colombien, Luis Eladio Perez, lui aussi otage des FARC, a affirmé à l’AP qu’Ingrid Betancourt n’avait jamais dit aux guérilleros que les Américains étaient des agents de la CIA. Il s’est refusé à tout autre commentaire avant d’avoir lu le livre.
Dans "Out of Captivity", les trois auteurs se relaient tout au long de 457 pages pour raconter leur histoire. S’ils partagent la grande majorité des opinions de Stansell, Thomas Howes et Marc Gonsalves sont, néanmoins, un peu plus nuancés dans leur jugement sur Ingrid Betancourt. Dans le livre et lors d’entretiens avec l’AP, ils ont affirmé ne pas avoir de rancune, tout en concédant que les conflits entre otages étaient fréquents. "On était littéralement dans des camps de concentration", a dit Gonsalves. "On avait à peine la place pour respirer".
Expérience traumatisante
Il est rare pour un ancien otage de critiquer publiquement une personne ayant partagé avec lui une expérience si intense et traumatisante, explique le Dr Keron Fletcher, psychiatre britannique ayant pris en charge plusieurs ex-otages du Liban à leur libération il y a une vingtaine d’années. "Qu’un homme soit si agressif, c’est assez inhabituel", souligne-t-il, précisant que les gens qui ont vécu un tel traumatisme "ont tendance à garder pour eux les problèmes qu’ils ont eus avec les autres, et à faire tout leur possible pour se soutenir entre eux".
Dans la jungle, les otages étaient en compétition pour un endroit où dormir, les maigres rations de nourriture, et le seul dictionnaire espagnol-anglais disponible, selon le livre. Et quand Gonsalves, a noué une tendre amitié avec Ingrid Betancourt, la jalousie a gagné les autres prisonniers mâles.
"C’est une femme dure", explique Gonsalves, 36 ans, qui a expliqué rester en contact par téléphone et courriers électroniques avec l’ancienne sénatrice. "Elle ne rendait pas la vie facile aux guérilleros".
En octobre dernier, Ingrid Betancourt avait annoncé qu’elle avait l’intention de s’isoler en 2009 pour tenter d’écrire un livre sur son épreuve dans la jungle colombienne. "
Messages
1. Dans la jungle, Ingrid Betancourt "nous volait la nourriture" , 26 février 2009, 19:50, par emelyne
la betancourt est issue du serail politique. c’est une riche.donc on nous force a nous emouvoir.un prolo qui creve de faim on s’en fout.
2. Dans la jungle, Ingrid Betancourt "nous volait la nourriture" , 26 février 2009, 20:02, par Mengneau Michel
Elle ne serait pas si sainte que cela ! Y-a à l’évidence de par le monde des mauvaises langues pour alimenter de tels ragots....
Quoique, on a vu pire se passer sous la cornette de la none, et il se pourrait que sa bigoterie ne soit qu’une mascarde, quand même, où va-t-on dans se monde bien-pensant ?
http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com
3. Dans la jungle, Ingrid Betancourt "nous volait la nourriture" , 26 février 2009, 20:14
Bonsoir,
Il faut d’abord comprendre ce qu’est le mouvement FARC...en opposition à un président colombien pantin des USA...
Pour en revenir à nos moutons, je n’ai aucun respect pour une fille à papa qui s’est jetée dans la gueule du loup, surtout après le foin que nous ont fait les merdias pendant près de deux mois...
Sa vie vaudrait-elle plus que celle d’un enfant Palestinien, Somalien ou plus près de chez nous d’un enfant élevé dans une tour sordide en banlieue Parisienne ? Tous victimes innocentes de la folie capitaliste !
Je ne le crois pas...
Quant à son "utilité" pour l’humanité ? je ne vois pas en quoi cette fille à papa pourrait servir les peuples démunis...elle serait bien la première !
Qu’elle se fasse none puisqu’elle a ses entrées au Vatican, et qu’on nous foute la paix avec cette femme.
Remarquez, ce stage commando lui aura peut être ouvert les yeux sur la vie de Milliards de gens sur Terre...qui sait, elle n’est peut être pas si bête, mais j’en doute...
Cordialement,
Ludo
1. Dans la jungle, Ingrid Betancourt "nous volait la nourriture" , 27 février 2009, 12:08, par marcel
... Il faut rappeler que ces 53 °/° représentent 18.983.408 voix sur 65.000.000 d’habitants en France.
Il y a pas de quoi faire les pieds au mur.
4. Dans la jungle, Ingrid Betancourt "nous volait la nourriture" , 27 février 2009, 11:58, par MAHMOUD
Je suis desolé de vous dire que la liberation d’Ingride Betancourt fut une grande joie pour moi , et oui le fait de savoir que je ne verai plus la tete de sa fille et encore pire de son fils fut reelement jouissif .
D’ailleur depuis sa liberation il n’y aplus d’otage en colombie , ni ailleur , le syndicats des hotages a perpetuité a fait un declaration stipulant que la liberation d’Ingride vallait bien un silence totale sur leur captivité .
Et puis qui son ses personnes qui osent la critiqués c’est meme pas de vrai otages on n’a pas vu leur foto sur l’hotel de ville de paris ni dans e metro , ni a la tele ni dans les chiotes , honte a eux .
5. Dans la jungle, Ingrid Betancourt "nous volait la nourriture" , 27 février 2009, 13:44, par momo11
Pauvre petite fille riche !Espérons qu’elle s’isole définitivement...momo11
6. Dans la jungle, Ingrid Betancourt "nous volait la nourriture" , 27 février 2009, 17:05, par Clément
C’est toujours comme ça la TV réalité, l’émission s’arrête et les perdants s’attaquent aux gagnants dans des livres révélations pour que l’on parle d’eux. Trop facile !
Quand réalité et TV réalité s’entremêlent ça donne Moundir en Farc et Ingrid en Loana voleuse de paquets de gâteaux... C’est du joli !
http://regardencoin.blogspot.com/2009/02/mauvais-perdants.html
7. Dans la jungle, Ingrid Betancourt "nous volait la nourriture" , 28 février 2009, 19:05
Rappelez-vous... Tous les colombiens ne s’appellent pas Ingrid !
6 MARS 2009
COLOMBIE : "UN ETAT QUI TUE ET QUI APPELLE AU MEURTRE"
Nous, organisations signataires, sommes réunies pour exprimer notre solidarité avec l’appel lancé par le Mouvement national des victimes des crimes d’Etat en Colombie (MOVICE) à des rassemblements aux côtés des victimes du conflit politique, social et armé qui endeuille la Colombie depuis près d’un demi-siècle.
A Paris, le rassemblement du 6 mars 2009 se tiendra à la Fontaine des Innocents, Place Joachim du Bellay, aux Halles à 18h00.
En savoir plus sur :
http://coordinadora.popular.googlepages.com/home
1. Dans la jungle, Ingrid Betancourt "nous volait la nourriture" , 28 février 2009, 21:49, par cpcp.paris
Voir aussi l’article sur Bella Ciao :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article81329