Accueil > Darcos de nouvelles attaques a venir contre les écoles

Darcos de nouvelles attaques a venir contre les écoles

Publie le mardi 12 juin 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

Darcos de nouvelles attaques a venir contre les écoles
Darcos passe à l’offensive

Dans son rapport du 10 mars 2006 sur « la situation morale et matérielle des professeurs en France », M. DARCOS, aujourd’hui ministre de l’éducation, dénonçait les décrets de son prédécesseur de Robien, en qualifiant ces mesures, avec un mépris affirmé pour la profession dans son ensemble, de « décision assez brutale » « qui frappe presque exclusivement les meilleurs de nos professeurs, ceux qui enseignent en terminale ou dans certaines classes préparatoires » et qu’il définit comme « ceux qui s’engagent, qui ont du mérite, qui assument des tâches supplémentaires ». Montrant ainsi son intention de pousser plus avant un attaque globale contre le système d’éducation, il demandait à Nicolas SARKOZY de revenir sur cette décision car, écrivait-il, « il ne s’agit pas de corriger -à la marge et unilatéralement- les services des enseignants » mais bien « de remettre à plat les circulaires qui règlent les obligations de service et de redessiner le métier de professeur aujourd’hui ».

Affichant la volonté de poursuivre la politique libérale en vigueur depuis plusieurs années en livrant le secteur scolaire au marché et à la concurrence, M. DARCOS passe à l’offensive et annonce la transformation en profondeur du métier (sur la base des audits réalisées sur les lycées et collèges)

Suppression de la totalité des décharges des enseignants.

Annualisation du service pour que le temps horaire dû soit effectivement assuré avec un allongement de la durée de l’année scolaire (de 32 à 36 semaines effectives).

Réduction de 20% des heures de cours.

Suppression des dédoublements partout sauf en langues, sciences expérimentales et enseignements technologiques.

Augmentation des heures supplémentaires via les études dirigées, le soutien scolaire, le remplacement de courte durée.

Prime au mérite au vu du résultat de nos élèves

Plus d’argent pour une flexibilité accrue du travail enseignant

Plus d’argent à ceux qui afficheront 100% au BAC

SUD éducation Paris dénonce la fausse reculade gouvernementale que constitue le retrait des décrets de ROBIEN et refuse d’y voir comme l’écrit le SNES dans son communiqué du 11 juin, une « prise en compte par le Président et le gouvernement d’une conception ambitieuse du métier et de la nécessité de le revaloriser »

SUD éducation Paris s’oppose à ces menaces de division des personnels et continuera à se battre pour la réduction du temps de travail, pour l’égalité des salaires et l’augmentation du nombre de postes

SUD EDUCATION PARIS

Messages

  • pour info : Sarkozy poursuit son offensive de charme en direction des enseignants

    NICE (AP) - Nicolas Sarkozy a exprimé mardi sa volonté de "répondre au malaise des enseignants" lors d’un déplacement dans les Alpes-Maritimes au lendemain de sa rencontre avec les syndicats de l’Education nationale.

    "J’ai envie de dire à la communauté éducative que la France a besoin d’elle. La France a besoin de ses professeurs, de ses enseignants, elle doit les aimer, les respecter. On attend beaucoup d’eux. C’est eux qui préparent l’avenir", a déclaré le chef de l’Etat lors d’une rencontre avec les élèves et les professeurs du lycée de la montagne à Valdeblore, dans le parc du Mercantour. Il était accompagné du ministre de l’Education nationale Xavier Darcos.

    "L’élève doit respecter le maître. C’est un authentique scandale quand on frappe un enseignant, quand on l’insulte, quand on lui manque de respect", a ajouté M. Sarkozy, alors que le tribunal de Versailles jugeait ce mardi un lycéen accusé d’avoir filmé avec son téléphone protable l’agression d’une enseignante à Porcheville (Yvelines).

    "C’est une question à laquelle, avec Xavier Darcos, nous voulons répondre. On souhaite que les enseignants de notre pays soient heureux", a souligné le chef de l’Etat, qui donné satisfaction lundi aux syndicats d’enseignants en leur annonçant l’abrogation du décret Robien sur la suppression des heures de décharge.

    Renouvelant ses promesses de campagne, M. Sarkozy a souhaité un "débat sur la signification du métier de professeur" et rappelé sa proposition d’"internats d’excellence" dans les quartiers sensibles. "Je souhaite qu’on remette au goût du jour les internats", a-t-il dit, dénonçant "l’erreur" de Mai 68 sur "l’internat vécu comme une punition".

    Celui qui veut promouvoir "une école républicaine de l’excellence" a rappelé son attachement à la "liberté pédagogique" des enseignants et à l’autonomie des établissements "dans un cadre nationalhabilité par l’Etat".

    Nicolas Sarkozy a insisté sur la nécessité de renforcer la place du sport à l’école, dans ce lycée-modèle de 400 élèves qui prépare à tous les métiers de la montagne.

    Notant que le sport développe "des qualités que l’Education nationale ne valorise pas assez, le charisme, l’esprit d’équipe, la loyauté, le respect de la règle, la ténacité", celui qui s’est présenté comme "un médiocre joggeur" a suggéré que "le mi-temps sportif puisse être proposé à des élèves qui ne feront pas du sport leur profession".

    Au passage, le chef de l’Etat a recommandé aux enseignants d’être "très sévères" avec les demandes de dispense de sport, un "truc qui l’énerve".

    Nicolas Sarkozy entend également développer la place de l’enseignement artistique à l’école. "La plus grande qualité à transmettre à nos enfants dans l’éducation, c’est de leur apprendre l’éveil et la curiosité", a-t-il jugé. En début d’après-midi, il s’est rendu au collège Port Lympia de Nice, où il a assisté à des démonstrations de théâtre.

    Un exemple qui illustre à ses yeux "la nécessité absolue de faire confiance aux enseignants et de les laisser prendre des initiatives". "Les enseignants devraient être jugés davantage sur leurs résultats que sur leur capacité à appliquer la dernière circulaire ministérielle", a-t-il estimé.

    Durant sa visite, M. Sarkozy a soigneusement évité les sujets qui fâchent comme la suppression de la carte scolaire ou les moyens de l’Education nationale. Interrogé par deux enseignants sur les effectifs, il a simplement répondu qu’"on ne peut pas améliorer la condition enseignante et embaucher davantage".

    Sans plus de précision, le chef de l’Etat a marqué sa volonté de "parler des programmes éducatifs" et de "corriger les effets qui ne sont pas tous positifs du collège unique". "On va proposer un certain nombre de réformes sans tabou", a souligné M. Sarkozy. "Je vais m’engager très fortement aux côtés de Xavier Darcos pour faire bouger les choses". AP

    • manipulation mentale totale
      se reveilleront ils ?
      on recoit les syndicats on luer fait dire oui sur des bases bien large
      style des profs heureux et hop je t’ entourloupe tout le monde en leur disant
      de prendre des initiatives mais sans moyens
      donc gérer la crise tout seul et si vous gérez pas c’est que vous êtes mauvais
      elle est pas belle la vie
      les bons dans les bones écoles les autres dans les mauvaises avec les mauvais élèves
      car les obns etablissments ne prendront que les bons élèves puisqu’ils auront les bons profs !!!
      et en plus les parents croient qu’ils vont choisir leur école alors que ce sont les etablissments qui
      choisiront et otus les tours seront joués d’un coup
      et nous blousés ........
      vais je me réveiller de ce cauchemar au secours !

  • C’était la peine de critiquer le programme de Royal ! Vous croyez tout de même pas que Darcos, même si les l"ois de Robien" passent à la trappe, va adoucir le métier professoral ! Du tout ! Sinon, l’ump n’est plus dans le registre d’une politique ultra-libérale !!!

    • et des élèves heureux d’apprendre et épanouis
      ils en veulent ? j’en doute
      comment les élèves défavorisés en difficultés vont s’en sortir la dedans ?
      une seule t^te ils ne veulent voir qu’une seule tête à pleurer
      et les syndicats qui sortent de la reunion contents
      mais endormis aussi dirait on ?
      lam anipulation consiste à leur faire juste croire qu’on les veut heureux dans le meilleur
      des mondes un délire loin de la réalité des enseignants loin des aides dont ils ont besoin en terme d’allégment de classes de formaiton de soutien psychologique pour affronter les pb
      bref de la poudre aux yeux

    • ""Un exemple qui illustre à ses yeux "la nécessité absolue de faire confiance aux enseignants et de les laisser prendre des initiatives". "Les enseignants devraient être jugés davantage sur leurs résultats que sur leur capacité à appliquer la dernière circulaire ministérielle", a-t-il estimé.

      ""
      et oui ils vont devoir gérer la crise tout seuls c’est ça prendre des initiatives sans embauches
      sans aides supplémentaires et sans carte scolaire
      je croyais que c’ étaient les élèves qui devaient avoir des résultats !
      finie l’ education dite NATIONALE, avec des resultats c’est la hierarchisation des établissements
      je vois d’ici les journaux en publier la liste par qualités , ça se fait déja !
      initiatives que prendront les enseignants ! et Sarko and co s’ en laveront les mains des consequences, ce sera leur si ils ont pris les mauvaises initiatives et pas les mesures gouvernementales :
      là est la plus pure des manipulations mentales entrai nde se mettre en place dans toutes les corporations, sera ce avec la complicité des syndicats ? on espère l’inverse
      pourvus qu’ils se reveillent tous à temps !

    • Ni plus ni moins que de la manipulation ! C’est minable ! Si je traduis bien son double-langage, il veut que les échecs scolaires relèvent de la seule responsabilité des professeurs. Quand on veut durer au sommet du pouvoir, c’est comme ça qu’on fait. Il pourra dire, le jour où il faut rendre des comptes à la nation, c’est pas de ma faute, j’ai laissé libres les profs, c’est de leur faute, pas la mienne, ni celle de Darcos qui a mis en place tout un système, comme l’encouragement aux résultats, etc...

      S’ils ne prennent pas pour des nases les profs, les parents et les élèves, alors c’est pour quoi ???

      Dire qu’on a une école très performante que le monde nous envie, pourquoi en changer ???

      Maintenant, pour ce qui est des échecs scolaires, le mal est à prendre à la racine, c’est-à-dire qu’il faut mettre l’accent sur les petits de maternelle, dans les quartiers défavorisés, en développant le goût pour la lecture, l’apprentissage de l’alphabet et un embryon d’écriture, les arts plastiques et l’éveil au sport !

      Je garde un excellent souvenir de ma maternelle, qui a bien fonctionné dans mon quartier populaire. C’était mon paradis, mon lieu de création, mon rêve... ! Que du bonheur ! Nos choix de vie future se dessinent souvent à ce moment-là, sans qu’on en ait forcément conscience !
      Ca mérite donc une attention toute particulière !

      Mais dans son système ultra-libéral, est-ce que Sarkozy peut entendre le bon sens ???