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De l’image ternie des politiciens français au parlement européen

Publie le samedi 20 janvier 2007 par Open-Publishing
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Union européenne - parlement (libre belgique)

De l’image ternie des politiciens français
S.Vt.

Mis en ligne le 19/01/2007

Gollnisch est condamné pour négationnisme, Daul est mis en examen.

L’image de la France, un temps ternie par le taux d’absentéisme de ses députés, aujourd’hui en baisse, en a pris un coup ces derniers temps au Parlement européen. Deux de ses chefs de groupes politiques à l’assemblée, le conservateur Joseph Daul (UMP) et le nationaliste Bruno Gollnisch (FN), ont en effet des déboires avec la justice.

Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné jeudi le n°2 du Front national à trois mois de prison avec sursis et à 5000 euros d’amende pour contestation de crime contre l’humanité. "A l’époque où certains pensent advenu le temps de la levée des scrupules, il advient d’adresser un message fort et clair", a souligné, dans son jugement, le président de la 6e chambre correctionnelle, Fernand Schir. Lors d’une conférence de presse le 11 octobre 2004, le chef du groupe "Identité, tradition et souveraineté" au Parlement de Strasbourg avait déclaré qu’"aucun historien sérieux" ne pouvait adhérer "intégralement aux conclusions du procès de Nuremberg. Je pense que, sur le drame concentrationnaire, la discussion doit rester libre. L’existence des chambres à gaz, c’est aux historiens d’en discuter".

Si Bruno Gollnisch, dans un communiqué, estime que "rien n’est plus insupportable que l’injustice de la justice", SOS Racisme rappelle que le politicien "rejoint Jean-Marie Le Pen dans le cercle très fermé des parlementaires condamnés pour négationnisme". Précisément, député, Bruno Gollnisch, tout comme le n°1 du FN d’ailleurs, le restera. Sa condamnation "ne change rien", confirme Jaume Duch, porte-parole du Parlement européen. Car "c’est au tribunal français de décider s’il y a inéligibilité ou incapacité d’assurer un mandat". Et, en l’occurrence, il n’a rien déclaré en ce sens.

Joseph Daul, lui, n’est pas aussi loin dans la procédure judiciaire. Le tout nouveau chef des eurodéputés conservateurs et démocrates-chrétiens (PPE-DE), les plus nombreux au Parlement européen, a en effet été mis en examen en 2004 pour "complicité et recel d’abus de biens sociaux" dans le cadre d’une enquête ouverte en 2000 sur des détournements de fonds présumés vers la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Ce fait, que l’Alsacien avait omis de dire lors de son élection à la tête du PPE-DE, a été dévoilé par le député eurosceptique britannique Nigel Farage, celui-là même qui avait révélé en 2004 que le tout frais commissaire Jacques Barrot avait été condamné, puis amnistié, par la justice française dans une affaire de financement occulte du CDS.

Joseph Daul s’est défendu, mardi, de tout enrichissement personnel, expliquant qu’il n’avait fait qu’exécuter "ce que des ministres et secrétaires d’Etat à l’Agriculture et au Budget (lui avaient) dit de faire". Mais cette affaire ternit un peu plus la réputation de la classe politique française en Europe.

Messages

  • Jacques Barrot , le magouilleur , celui là même qui est en train de démanteler le service public des transports en France pour le bienfait des capitalos de tout bord et la concurence libre et non faussée, le pire c’est qu’il fait le beau en temps que commissaire européen allié a Barrosso le bandit qui veut nous faire revoter la constitution européenne avec comme alliée cette chére Ségoléne Royale, quand on fait le tour de tout ces politicards aussi bien de droite que du centre (car Royale est plus proche de Bayrou que de MGB , donc socialo-libérale tendance France d’en haut) on se pose la question de savoir pour qui voter entre Sarko ou Ségo si ils sont au deuxiéme tour.