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De la démocratie à l’université de Franche-Comté

Publie le vendredi 21 décembre 2007 par Open-Publishing

Une AG de 15-20 étudiants et 3 profs s’est d’abord réunie à 12h30 (il n’y avait plus cours cette semaine, les étudiants étaient soit déjà partis en vacances, soit en train de passer des épreuves de contrôle continu). L’AG a ensuite décidé de se rendre au CA à 14h00, non pas pour l’occuper (à 15 c’était difficilement envisageable) mais pour l’interpeller.

Les étudiants ont rappelé que lors d’une consultation à bulletin secret à la fac des lettres, le vote a donné 82% pour l’abrogation de la loi LRU. La délégation a demandé que le CA ne vote pas l’application de la loi ce jour là et que la présidence organise des débats et des consultations en janvier sur des journées banalisées. Pendant ce temps là, de nombreux élus regardaient ailleurs, se curaient les ongles ou griffonaient sur leur feuille.

Puis la délégation s’est retirée.

La CGT a d’abord lu une déclaration où elle contestait la légitimité de la commission des statuts.

Ensuite le CA s’est mis à siéger comme si de rien n’était (mais c’est un peu normal puisque la déclaration de la CGT n’appelait à rien et ne proposait aucune motion).

Le CA s’est juste entendu sur la composition du futur CA.

Il n’y a eu aucun vote ni aucun débat. Le SNESUP de Besançon dit toujours que le CA n’est pas le lieu pour avoir des débats. Il s’agit des mêmes personnes qui contestent la légitimité des AG parce que non démocratiques.

Il est certain que la LRU ne va pas encourager le SNESUP à changer ses pratiques puisqu’il est assuré de continuer à régner sans partage. Il va donc tranquillement continuer occuper tous les sièges et tous les postes clés ! En fait, on peut dire que la LRU, avec tout son cortège d’autoritarisme, d’opacité et de pratiques antidémocratiques s’applique depuis longtemps déjà à l’UFC.

SUD Education Franche-Comté