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De la démocratie dans le Parti de Gauche. Des vessies et des lanternes de Jennar
par Antoine (Montpellier)
Publie le dimanche 5 août 2012 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing10 commentaires
Alors que les feux de l’actualité se portent sur la frénésie sportive du côté de Londres en mettant sous l’éteignoir les dernières braises du débat électoral, voilà Raoul-Marc Jennar qui nous ramène, en retour de flamme politique, son De l’engagement. Les raisons d’une adhésion. Rien à redire sur le choix en lui-même d’adhérer à un parti, en l’occurrence, le Parti de Gauche (PG), choix qui se donne à lire à partir d’ un grand saut dans le temps puisque sont convoqués, pour donner du corps (et de l’esprit) au plaidoyer pro domo jennarien, rien moins que Socrate, Antigone, Démosthène, Cincinnatus ou encore Cicéron pour arriver à Jean-Luc Mélenchon en passant par les philosophes des Lumières, Jaurès et Gandhi (et quelques autres).
Il se trouve cependant que ce beau parcours personnel-citoyen où Raoul-Marc se nourrit de tant d’illustres penseurs, parfois acteurs, politiques au sens le plus large du mot, perd de l’altitude sur la fin pour finir par se crasher sur un postulat assez sidérant sur la nature démocratique du parti qu’il vient de rejoindre. Par association d’idées plus que par une argumentation claire posant son sujet, Raoul-Marc Jennar crédite le parti de Jean-Luc Mélenchon de répondre à son voeu de " servir la cause du [socialisme démocratique et de l’écologie] au sein d’un parti ouvert et démocratique, qui [...] entend se dépasser en permanence dans l’ouverture aux défis nouveaux et à celles et ceux qui en sont les pionniers" ! Le PG est ce "parti ouvert et démocratique", qui plus est, en dépassement permanent de lui-même vers plus de démocratie !
Disons-le tout net, Raoul-Marc Jennar prend des vessies pour des lanternes et ses lecteurs pour des imbéciles ! Reportons-nous un instant à ce qu’écrivent Lilian Alemagna et Stéphane Alliès dans leur ouvrage consacré à Jean-Luc Mélenchon, Mélenchon plébéien (Robert Laffont) et dont nous donnons ces quelques extraits traitant du sujet qui nous occupe :
"Pour la bonne marche du parti [le PG], tout est ultracentralisé. Plutôt raccord avec la vision républicaine et jacobine défendue par Mélenchon. Toute opposition radicale à la ligne tracée par la direction, donc initiée par Jean-Luc Mélenchon ou François Delapierre - "docteur en mélenchonisme", comme le qualifie le président du PG -, est priée de rester en dehors des instances de décision du parti. "Pas de fraction", dit Mélenchon. Pas de courants et pas d’opposition interne. Ainsi, dans les statuts adoptés au congrès du Mans en novembre 2010, il est dit que "la plateforme adoptée majoritairement par le conseil national est envoyée aux adhérent-es avec les plateformes alternatives qui obtiennent au moins un seuil de 20% des voix du conseil national". Autrement dit : aucun texte concurrent à celui de la direction ne peut concourir ou même être discuté lors d’un congrès s’il n’a pas reçu au préalable le soutien d’au moins 1/5 des responsables nationaux du parti ! Et comme les décisions du conseil national se prennent régulièrement à l’unanimité, apporter une parole différente au PG est compliqué... Si une telle mesure avait été appliquée au PS, jamais Mélenchon n’aurait pu présenter de motions dont les succès relatifs ont contribué à son ascension politique. Mieux, lui-même avait dénoncé en 2008 le projet au PS d’un seuil de représentation passant de 5 à 10%... "C’est cadenassage !" s’écriait-il alors.
Le président du PG ne veut rien qui puisse le gêner dans son avancée vers la reconstruction de l’"autre gauche" et sa candidature à la présidentielle. Dès qu’un dirigeant s’écarte de la ligne du chef et de ses lieutenants, il est marginalisé. Claude Debons a quitté le PG en juillet 2011. Jacques Rigaudiat n’est plus du tout actif. Marc Dolez reste en retrait, se contentant d’une stature de "sage". [...] L’économiste Christophe Ramaux, coordonnateur de la commission économique du PG, a lui aussi démissionné le 12 janvier 2011. Dans sa lettre d’explication, ce maître de conférences à Paris-I critique une formation politique qui "fonctionne comme un petit groupe "discipliné", qui a peur des débats, de l’expression de divergences. [...] Le résultat est là : un turnover étonnant avec beaucoup d’adhésions (le "menu" est effectivement alléchant), mais aussi beaucoup de démissions souvent résignées et silencieuses". [...] Verrouillage dans les statuts, maque de transparence... [...] "Il [Mélenchon] n’est pas loin de la ligne de l’OCI, observe en connaisseur, l’historien et ancien bras droit de Lambert [dirigeant historique de l’OCI] Benjamin Stora. Il faut qu’il contrôle tout, tout le temps, tout le monde... [...] Il a réussi à faire ce que voulait faire Lambert : une petite secte avec une façade ouverte !"
Voilà qui pourrait aider à rester dans le réel, loin des mystifications et mythologies sur la démocratie qui sont la plaie de la gauche, y compris celle qui se dit "l’autre gauche". Voilà qui pourrait aider à garder le cap d’une critique nécessaire du PG mais aussi du Front de gauche dont les contradictions et tensions internes ne peuvent cacher qu’il est un projet de captation et de détournement verrouillés de la radicalité contestataire, sociale et politique, au profit d’une aléatoire recomposition institutionnelle de la gauche. Avec toujours le PS en point de mire, que l’on s’allie (dans les collectivités locales) ou, provisoirement, pas (au gouvernement) avec lui, qu’on le houspille (Hollandréou) ou qu’on le câline ("nous sommes dans la majorité de gauche"). L’absence de démocratie dans le fonctionnement d’appareils du PG, mais aussi du FdG, a à voir avec ce projet tournant en boucle plus ou moins distendue suivant les opportunités autour du PS. Et les ficelles socratico-cicéroniennes de Raoul-Marc Jennar sont décidément trop grosses pour nous faire avaler sa pilule démocratico-mélenchoniste...
Messages
1. De la démocratie dans le Parti de Gauche. Des vessies et des lanternes de Jennar, 6 août 2012, 02:29
y’en a ras le bol de tous ces commentaires fielleux sur le Front de Gauche, le Parti de Gauche et Mélenchon (que ses détracteurs pourraient au moins avoir l’obligeance d’orthographier correctement le nom....). Tous ceux qui passent leur temps à dégueuler sur ce qu’a produit la campagne du Front de Gauche feraient bien de faire le bilan de leur propre action... et là on pourrait peut-être discuter... La réalité c’est que JLM a provoqué un réveil des réflexes militants à gauche et ça c’est bon, n’en déplaise à tous les pseudo "militants" en chambre devant leur ordinateur !
1. De la démocratie dans le Parti de Gauche. Des vessies et des lanternes de Jennar, 6 août 2012, 03:56, par antoine (Montpellier)
Un, on peut être militant devant son ordi, pas nécessairement placé dans la chambre, et militer sur le terrain.
Deux, "commentaire fielleux", "détracteurs", "dégueuler", cela s’appelle des mots qui font diversion (et qui rassurent) et évitent d’avoir à se prononcer sur ce qui concrètement est dit du PG, spécialement de son fonctionnement (non) démocratique. Dans le meilleur des cas, cela participe de la politique (enfin, si on veut) de l’autruche !
Trois, "le réveil des réflexes militants à gauche" qu’aurait provoqué la campagne de JLM, me semble une assez juste formulation : mais le problème c’est que le réflexe militant en lieu et place d’une exigence critique vis-à-vis des modes non-démocratiques de fonctionnement (des assemblées citoyennes qui ne décident rien, contrairement à la mythologie déployée, de l’orientation de campagne), ce n’est pas vraiment politiquement prometteur !
Et ne parlons pas du refus d’organiser la résistance sociale à l’austérité qui se profile du côté du bon gouvernement de gauche avec qui, dixit Chassaigne, on fait majorité et donc envers qui on refuse de refuser la confiance à l’Assemblée nationale.
Oui, décidément "réflexe" militant, cela a un petit côté Pavlov-je-m’aligne-sur le-grand-chef qui peut en satisfaire certains...Mais ce n’est pas "l’autre gauche", du moins, celle qui n’a ni Dieu ni maître ni Mélenchon...
Alors tant pis, la critique doit continuer aux dépens de la pseudo de gauche "acritique" (autocritique ?)...
2. Du sectarisme du Fdg, 6 août 2012, 07:32, par Copas
Toujours la hargne de certains du FdG pour ne pas discuter , et refuser la moindre critique.
Pourtant il n’est traité que des faits et rien que des faits.
Et la haine habituelle des autres... qui sont forcement des "pseudo"-militants en chambre planqués derrière leurs claviers.
Tous les militants du FdG ne sont pas comme ces sectaires haineux dont on sent la violence sous-jacente contre les autres, heureusement.
N’en déplaise, le monde ne tourne pas autour du FdG.
Quand aux réflexes militants de gauche qui seraient impulsés par le FdG... Où sont-ils ?
Surtout quand JLM appelle à ne pas lutter contre le gouvernement réac de Hollande, à ne pas faire "grève générale comme le dit Besancenot" où un truc de ce style, stupide et hargneux.
Que nos chers amis se posent un peu la question de comment faire gagner les luttes du réel, plutôt que d’attendre la prochaine campagne électorale qui que quoi...
Donc retour à l’arme de la critique et la critique des armes.
Que cela déplaise , ou pas.
3. De la démocratie dans le Parti de Gauche. Des vessies et des lanternes de Jennar, 6 août 2012, 10:22, par jaja
entre la lutte électorale et la lutte des classes, il n’y aurait pas à choisir, camarade.
et pourtant, la "gauche de la gauche", comme elle se nomme elle-même, en choisissant de ne pas combattre le gouvernement actuel , choisit son camp !
pour faire pendant au fn et à la marine, il ne suffit pas d’aboyer et d’appeler à l’anti-racisme ; ce qu’attendent des millions de prolétaires ( salariés n’ayant que leur force de travail manuelle et/ou intellectuelle ) , c’est de choisir son camp et de s’en tenir.
continuer comme ça et c’est un boulevard pour le fn.
" Ni Dieu, ni César, ni Tribun.
Travailleurs, sauvons-nous nous-mêmes "
c’est pas simplement une chanson, c’est aussi surtout un rappel de 150 ans d’histoire du mouvement de l’émancipation sociale ; déjà en 1871, nos anciens avaient tout compris
c’est pas que jlm qui nous fait gerber, c’est aussi la fonction symbolique qu’il occupe.
nous devons tourner le dos à cette manie ancestrale de toujours vouloir un chef
bon dieu ! nous luttons pour une autre civilisation, pour une autre manière de faire société et pour cela il faudrait copier nos ennemis ?
l’efficacité est l’ennemi du mouvement de l’émancipation sociale ; les moyens ne peuvent être qu’en adéquation avec les buts
4. De la démocratie dans le Parti de Gauche. Des vessies et des lanternes de Jennar, 6 août 2012, 10:37, par z
"La réalité c’est que JLM a provoqué un réveil des réflexes militants à gauche et ça c’est bon" Est ça se traduit comment ???
5. De la démocratie dans le Parti de Gauche. Des vessies et des lanternes de Jennar, 6 août 2012, 12:55, par A.C
Je trouve l’article d’Antoine et quelques commentaires sur la façon dont le côté caméléon de l’opportunisme de JLM est rappelé, nécessaires pour clouer un peu le bec de ces idolâtres du bateleur gauchisant, qui sont parfois comiques, tant ils oublient qu’il ya quelques mois, ils voulaient pendre leurjean LUC par les pieds !
Tant il était , selon eux, le social démocrate venu "jusque dans leur brass égorger leur."....soi disante "identité "communiste" qu’incarnait pour eux, pauvres manipulés de la bande MGb-Laurent, le Don quichote ROUGe , le pur produit de nos terroirs d’Auvergne, le brave CHASSAIGNE, "idiot utile" de ce que fut cette consultation des Cocus choisissant leur porte drapeau de Révolution citoyenne au rayon "Socdem en mission de flingage de Lutte de classes"
La question que tu poses avec ironie ne doit pas nous éviter de réfléchir à une réalité aux aspects contradictoires
J’avance une réponse que je sais ne pas faire ici un "tabac"
:)
Oui, dans la mouvence "pécéienne" de septuas nostalgiques , souvent"ex" ,...mais aussi dans une partie de la jeunesse déboussolée,et dans des secteurs ou agit la force militante , la campagne de JLM a été comme un "besoin" de démontrer de la disponibilité pour se battre !
On y vu, entendu de l’enthousiasme, une espèce de"thérapie en rouge", qui était , à un moment donné , comme le contre poison à ce que beaucoup -quels qu’aient été par la suite la forme utilisée pour manifester le souci premier de voir Sarko dégager la piste, entendaient vivre, en rupture avec le classique et morne affrontement des duettistes de l’Alternance.
Certains (nes) ici se marrent en me rappelant que j’ai écrit làdessus un papier qui les a un brin "gonflé".
ici>>>> : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article126326
sous le titre :
je pense que , tous comptes faits, toutes illusions bien analysées, tous repères dans lalDC mis àjour, )à son corps défendant, la campagne deJLM a "réveillé" du besoin d’expression de colères , du refus de fatalité de mise à mort par le Capitalisme.
Un copain qui bosse au CN du PC et dont chacun comprendra que je ne le"grille" pas comme source, me racontait qu’il était tombé sur le cul en entendant, dans les couloirs de Fabien, des dirigeants aussi bien PC que Pg, exprimer une certaine perplexité très génêe..... que la Bastille ai été été d’une telle puissance de masse(on pourrait en dire autant du Prado , de Toulouse etc..)
Ces dirigeants, les moins cons-il en reste et ce sontles plus nocifs- savaient bien que ces foules, cette "mobilisation n’étaient pas annonciatrice de15 ou 18 pour cent pour méluche !
Ils n’ignoraient pas le fait que LO etle NPA, pour X raisons débattues ici, n’étaient plus dans la situation de2002
Ils savaient-j’avais d’ailleurs pronostiqué cette décision prévisible bien avant mai- que le PCf n’irait pas au gouvernement..
Parce qu’ils avaient compris que , contradictoirement, la campagne FDG nourrissait de l’"exigeance de changement rapide et visible"..
Qui , à court ou long terme, serait fatale à ceux qui apparaitraient comme complice d’une trahison de classe d’ampleur d’autant plus grande que nous ne sommes plus en 1997(ni en terme de CRISE du k, ni de situation politique..)
C’est cet aspect qui demeure.
C’est pourquoi, l’union pour créer partout de la Résistance aux sales coups que va sortir Hollande contradictoirement, peut se nourrir du fait que leFDGet son Chef ont été contraints , pour exister, de faire vivre , totalement en opposition avec leur stratégie de non processus révolutionnaire, de l’appétance pour se battre !
Donc, oui, continuons à faire la clarté sur Mélenchon et les renoncements à la LDC du PCF..
Mais, en même temps, UNION, UNION UNION "en bas" , et créativité révolutionnaire pour des actions de type "nouveau", ayant le soutien de larges couches populaires, même si elles ne "mobilisent" pas , au début, des"masses" majoritairement..
La diiférence entre l’"aventurisme" gauchiste et l’action militante d’"avant garde" ..c’est que la seconde a le soutien objectif des travailleurs,m^me s’ils ne sont pas encore "dans le coup" sur le terrain.
Ce pourrait être un débat intéressant à ouvrir sur "formes de Luttes, autoorganisation de"nouveau" , rapport entre conscience de masses et initiatives militantes d’avant garde"
Je ne suis pas le seul à avoir quelques idées là dessus..
Même en Août, on peut discuter..
cordialement
A.C
6. De la démocratie dans le Parti de Gauche. Des vessies et des lanternes de Jennar, 6 août 2012, 21:46, par Copas
Le problème de tout cela c’est que :
1) le FdG en soi ne sert strictement à rien dans les luttes sociales. Non pas qu’une partie de ses militants n’y soient pas, mais le PC quand il était autonome y était aussi, ... en partie. Donc pas plus, ... et plutôt moins, mais du moins pas tant organisés que cela dans la classe ouvrière.
L’UCI (le vrai nom de LO ; Chhhhhhuuuuuuttttttt...) fait à peu près pareil avec théoriquement 100 fois moins d’adhérents...
Avec quand même des bémols, je ne crois pas en un attachement des travailleurs en lutte vis à vis du FdG.
Un certain nombre de travailleurs en lutte avaient apporté leur soutien à JLM pour l’élection, sans plus. Le FdG, du moins le PG travaille à tenter de stabiliser des travailleurs en son sein, mais là il est à la potion commune. C’est + facile au PS que face aux patrons.
2)
Le FdG a un autre très gros problème c’est que la rhétorique électorale pour un temps ne sert strictement à rien et ne répond de rien face aux lourdes attaques de la bourgeoisie et du gouvernement réactionnaire.
Si il y a quelque chose qui fait soucis c’est de trouver des stratégies de lutte gagnantes. Seulement celles-ci ne peuvent être menées, voir aidées par un front qui ne veut pas s’opposer et ne considère pas le gouvernement comme un ennemi. Dés lors, le FdG oscille entre conseiller et fou du roi.
Bien plus encore, vaincre et repousser la bourgeoisie et son gouvernement exige de penser une bataille sociale sans limites , seulement là aussi le FdG s’est mis une série de verrous, comme le suivisme vis à vis de directions syndicales qui sont très polochon.
Ces dernières n’ont aucune stratégie de résistance face aux gigantesques menaces qui se profilent contre les travailleurs. Se mettre à la remorque de celles-ci ce n’est pas suivre le syndicalisme de toujours mais se coucher.
Faut-il rappeler l’extrême dangerosité d’avoir des défaites sociales en rêvant de revanches électorales (c’est Le Pen qui gagnera).
3) Enfin, dans l’analyse du succès (limité) du FdG il ne faut pas inverser les choses. Qu’une petite partie des travailleurs radicalisés s’expriment au travers d’un vote n’est pas chose nouvelle.
Cette situation dure maintenant depuis 15-20 ans de votes vers ce qui semble à tort ou à raison une expression radicale.
Nous avons eu Arlette (dans le doute il nous reste Arlette), puis la faconde et le brillantissime Besancenot et enfin le bateleur JLM .
L’époque utilise ce qu’elle a sous la main, mais la main elle indique qu’elle cherche une expression radicale . Une partie de cette main a choisit JLM.
Reste que maintenant la classe populaire est face aux patrons et son gouvernement .
La question stratégique reste ouverte et elle est impérieuse face aux risques immenses qui guettent l’humanité face à la grande crise capitaliste.
On voit bien qu’en Grèce ou en Espagne par exemple les stratégies électorales sont des impasses (quand elles ne voient que cela) et que c’est sur le terrain de la rue, des quartiers, que les nazis, peu à peu, gagnent du terrain.
Face à la bourgeoisie de temps de grande crise, c’est la capacité d’organisation des travailleurs qui joue, leur capacité à controler et prendre en main directement la société , c’est à dire à prendre le terrain laissé au fascisme, pour les fantômes urnicoles.
7. De la démocratie dans le Parti de Gauche. Des vessies et des lanternes de Jennar, 9 août 2012, 15:51, par guillot
Jennar ne cachait pas sa sympathie pour Marie George Buffet en 2004, laquelle aurait souhaité lui offrir la tête de liste du Grand Sud Ouest aux européennes de 2004, selon lui. Mais toujours selon Jennar, elle n’avait pas été suivie par les cadres régionaux du PCF.
Ensuite Jennar a été un des fidèles de Bové lors des présidentielles de 2007, avant de soutenir l’année suivante un autre projet, celui du lancement du NPA par la LCR ,organisation dont il avait dénoncé auparavant son incurable "sectarisme léniniste". En 2010, il "enterre" le NPA, victime des incurables léninistes sectaires selon ses écrits.
Aujourd’hui, Jennar rejoint le PG, qui n’est sans doute pas léniniste, mais ayant un condottière à sa tête, c’est certain.
8. De la démocratie dans le Parti de Gauche. Des vessies et des lanternes de Jennar, 9 août 2012, 16:41, par A.C
Il devrait pouvoir ensuite, faire un tour chez les"verts" puis rejoindre Bayrou..avant d’aller aider les divers "centres"à se réunifier !
Restera plus qu’à filer viala Bachelotte à l’ump.
Pour retrouver Collard il attendra un peu..
Dommage quil ne s’appelle pas LEON, JENNAR..On pourrait l’excuser en disant
"il est camé Léon" !
:)
C’est un espèce d’Edgar Faure de la Gôche de Gôche, ce type...
A.C
2. De la démocratie dans le Parti de Gauche. Des vessies et des lanternes de Jennar, 7 août 2012, 23:07
Perso, rien que de savoir que les députés du Front de gauche se sont abstenus sur le vote concernant la transparence des émoluments des députés, ça me met et la rage et la gerbe.
Difficile après de ne pas penser que "tous les mêmes" et que la seule solution est de mettre dehors TOUS les carriéristes politicards, de droite à gauche et inversement.