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De nouveaux soupçons d’abus d’autorité pèsent sur Lagarde
Publie le mardi 31 mai 2011 par Open-PublishingUn homme d’affaires demande à la Cour de justice de la République d’enquêter sur son rôle dans une vente conduite par la Caisse des dépôts.
Un homme d’affaires français demande à la Cour de justice de la République d’enquêter sur le rôle de Christine Lagarde dans la vente par GDF Suez de 25% de sa filiale de transport de gaz GRTgaz à un consortium conduit par la Caisse des dépôts (CDC), a-t-il dit lundi 30 mai.
Jean-Marie Kuhn estime que la ministre de l’Economie a commis "de nombreux abus d’autorité et abus de pouvoir" en autorisant la CDC à concrétiser cet investissement qui "n’est ni stratégique ni dans ses missions de service public", selon son courrier à la CJR.
GDF Suez a annoncé mi-avril qu’il allait céder 25% du capital de sa filiale de transport de gaz GRTgaz, dont il détient la totalité, à un consortium constitué de la Caisse des dépôts (CDC), CDC Infrastructure et CNP Assurances pour 1,1 milliard d’euros.
Une première plainte classée sans suite
Jean-Marie Kuhn a déjà intenté plusieurs procédures judiciaires concernant les investissements de la CDC, en particulier à propos des conditions de la vente, en 2006, de la société Quick par le milliardaire belge Albert Frère à la Caisse des dépôts.
La thèse de Jean-Marie Kuhn est qu’une filiale de la CDC aurait sur ordre de l’Etat français payé trop cher Quick, versant 800 millions d’euros à Albert Frère pour une entreprise évaluée en 2004 à quelque 300 millions d’euros.
Une première plainte sur l’opération Quick a été classée sans suite à Paris. Jean-Marie Kuhn a déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile pour obtenir la désignation d’un juge d’instruction.