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Décès de Redouane Osmane syndicaliste Algérien

Publie le lundi 17 décembre 2007 par Open-Publishing
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Redouane Osmane, le secrétaire général de la coordination des lycées d’Alger s’est éteint le 16 décembre 2007 , en plein cours dans le lycée Emir Abdelkader suite à une crise cardiaque.

Désormais l’Algérie est orpheline de ce grand syndicaliste qui a claqué la porte au syndicat officiel l’UGTA. il sera l’un des piliers de la coordination des lycées d’Alger . Ce syndicat qui n’a cessé de revendiquer une revalorisation du statut de l’enseignant ainsi que la revalorisation rde la grille des salaires .
Pour avoir été l’artisan d’une grève de lycées pendant près de 3 mois, son ministère de tutelle tentera de le radier de la fonction publique. Poursuivi par la justice pour grève illégale , sa tutelle abdiquera face à la mobilisation du corps enseignant.

Redouane réintégrera son lycée à la grande satisfaction de ses collègues et amis militants.

Redouane a été de tous les combats. il est l’un des fondateurs du parti trotkiste (le Parti socialiste des travailleurs). il a été également un leadeur du syndicat national Autonome et indépendant des étudiants dans les années 80.

Redouane aimait plus que tout la vie, dans toutes ses expressions même si ces dernières années le temps lui a manqué.

Même mort, il fait peur au pouvoir. Un important dispositif de sécurité a empêché les enseignants et ses élèves de lui rendre un dernier hommage dans le lycée, lieu où la mort l’a terrassée.

Redouane, toi l’enfant de Bab El Oued, mon ami, mon camarade, tu resteras pour moi et pour tant d’autres , ce militant intègre.

Messages

  • c’est avec une immense tristesse que je confirme la mort de redouane, le l’ai appris grace à mon cousin qui était ami avec lui. j’apprends la mort de mon ami et syndicaliste fervent osmane redouane. depuis que nos chemins se sont séparés , à cause de ma mutation et ma venue en france, j’ai toujours souhaité le revoir.
    IL était unique , toujours dans l’action, jamais de temps pour dormir , manger tranquilement. son combat était sa raison de vie. ça ne m’étonne pas qu’il soit mort dans sa classe, un lieu de ses combats depuis la création du syndicat des enseignants à alger.
    A oran, il etait venu en 1989, à l’université d’es senia, étudiant mais toujours pour mener à terme se combats. J’ai intégré vite son combat car il était déjà le mien mais en silence.
    SI aujourd’hui, je tiens la scène politique en france, c’est grace à ce qu’il m’a appris.
    redouane, t’es peut être mort, MAIS TON ENSEIGNEMENT est toujours vivant , là où on sera on menera le combat jusqu’au jour où on va te rejoindre dans le monde des morts.
    La lutte continuera pour la démocratie, pour la justice, pour l’égalite de tous les êtres humains...