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Déclaration conjointe historique des syndicats : appel à la mobilisation le 4 octobre 2005
Publie le vendredi 9 septembre 2005 par Open-Publishing4 commentaires
Les cinq confédérations syndicales CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC ont décidé, jeudi 8 septembre, d’appeler ensemble salariés du public et du privé à une journée de grève et de manifestations le 4 octobre pour l’emploi, les salaires et les droits des salariés.
Si la date avait filtré en début de semaine, les mots d’ordre ont été décidés - "emploi, pouvoir d’achat, droits des salariés" - et les modalités - "arrêts de travail, rassemblements et manifestations" -, lors d’une conférence de presse commune au siège de la CGT. "Nous voulions marquer à notre manière les cent jours de Dominique de Villepin au gouvernement", a ironisé René Valladon (FO).
Le premier ministre a réussi, en trois mois, à susciter l’agacement des syndicats en prenant par ordonnances, pendant l’été, des mesures qui, selon eux, aggravent la précarité des salariés. Les syndicats ont ainsi déposé des recours auprès du Conseil d’Etat contre le contrat nouvelles embauches (CNE), et son licenciement non motivé pendant les deux premières années.
Selon Jacky Dintinger (CFTC), "cette action régionalisée permettra aux salariés des petites entreprises de nous rejoindre". L’UNSA avait fait savoir la veille qu’elle s’associerait à cette action, pour la défense de "l’emploi, des salaires et des services publics". La FSU, principale fédération de l’éducation, a indiqué jeudi qu’elle serait également partie prenante.
"L’année 2005 est un cru historique", a estimé la responsable cégétiste Maryse Dumas. Selon elle, il faut remonter à 1976, "trente ans en arrière", pour retrouver une "mobilisation confédérale unitaire à la rentrée". Cette journée d’action sera "la troisième manifestation nationale interprofessionnelle à l’appel de tous" les syndicats en 2005, a-t-elle souligné.
Le 5 février déjà, et surtout le 10 mars, où 600 000 à un million de personnes avaient défilé dans les rues, les syndicats avaient déjà mobilisé pour la défense du pouvoir d’achat, de l’emploi et des 35 heures. Interrogée sur la difficulté à mobiliser les salariés des PME un jour de semaine, Maryse Dumas a réfuté que le choix du samedi - option privilégiée par la CFDT et la CFTC - eût été plus efficace.
Le 10 mars "n’a pas été inutile", a estimé Rémi Jouan (CFDT), rappelant la "hausse de 1,8 % des traitements des fonctionnaires", et le lancement de "travaux sur les salaires dans les branches professionnelles", dans le privé, obtenus dans la foulée. Mais "le peu d’augmentations de salaires consenties dans les négociations de branches depuis le 10 mars ont été avalées par l’augmentation du coût de la vie et des loyers", a jugé Michèle Biaggi (FO).
La défense des services publics, finalement absente des mots d’ordre, sans doute à la demande de la CFDT, qui craignait une manifestation "fourre-tout", fait cependant partie du "cahier revendicatif de FO", a fait savoir M. Valladon, "et d’une autre organisation", entendez : la CGT.
Messages
1. > Déclaration conjointe historique des syndicats : appel à la mobilisation le 4 octobre 2005, 9 septembre 2005, 16:32
La FSU et l’Unsa ont annoncé leur participation à cette journée de mobilisations.
P. Bardet
1. > Déclaration conjointe historique des syndicats : appel à la mobilisation le 4 octobre 2005, 10 septembre 2005, 08:59
et ensuite , le 4 au soir , une fois que les fonctionnaires (puisque c’est surtout eux qui seront dans la rue ) auront eu 0.5% d’augmentation , qu’est ce qui se passe ?
2. > Déclaration conjointe historique des syndicats : appel à la mobilisation le 4 octobre 2005, 10 septembre 2005, 10:52
Et bien public... privé ont ira chercher (encore dans la rue) les 19,5% d’augmentation qu’ils nous manquent...En trouvant aussi les 0,5 % du privé oublié....Et croit moi ça ne s’arrétera pas là... Géo trouvetou...
3. > Déclaration conjointe historique des syndicats : appel à la mobilisation le 4 octobre 2005, 12 septembre 2005, 09:10
Et en suite le 4 au soir, qu’est ce qu’il se passe ?
A mon avis le 4 au soir, si les grévistes et les manifestant étaient, un ou deux millions dans les rues, que 500 000 d’entres eux se soient syndiqués à la CGT, que tous aient exigé que le pouvoir d’achat soit rétablit, que les mesures antisociales des gouvernements soient abrogées immédiatement, que les services publics soit restaurés, que le chomage soit résorbé rapidement, que les délocalisations soient interdites , que la sécurité sociale soit rétablie , que la retraite par répartion soit assurée et les "fonds de pensions" interdits, que le salaire socialisé (ou dit "salaire différé" et NON appellé "cotisations patronales", demeure le bien des travailleurs et géré par leurs représentants), que le code du travail... que les CCN... que l’inspection du travail... que le droit syndical... que les directives Européennes ... que... que... enfin, vous l’aurrez compris, que le socialisme se mette en place et que le libéralisme cesse ainsi que le réformisme et nous verrons un autre lendemain au 4 octobre, même si le 5 octobre et les jours suivants nous continuons par des occupations d’usines et autres secteurs de l’économie, jusqu’a obtention d’une justice sociale et d’une jute répartition des richesses.
Ce n’est que comme cela que nous changerons la face du monde car notre exemple sera un encouragement.
Ce n’est pas en jettant des oeufs sur la tête de Fabius que nous ferons le changement, même s’il est bon de lui faire comprendre que sont passé n’est pas celui d’un homme de gauche.
Que l’on se souvienne (ou qu’on le sache) qu’ avec une CGT forte de plusieurs millions d’adhérents ont fait une autre politique dans le pays. Je le dis pour l’avoir vécu, je suisz septuagénaire et j’ai connu cela. Je suis toujours syndiqué et je vois nos acquis fondre comme neige au soleil.
Profitons de ce 4 octobre pour un nouveau départ, profitons de cette unité d’action (qui ne s’est pas vue souvent à la rentrée) même si nous savons que Chéreque" calcule comment faire "une queue de poisson" à cette unité... Ce n’est pas lmui qui la fait mais la base.