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Déclaration du Conseil National du PCF à propos des élections municipales et cantonales

Publie le samedi 9 février 2008 par Open-Publishing
14 commentaires

Vous trouverez ci-dessous, une déclaration adoptée par le Conseil
national du PCF qui se tenait le 8 février 2008.

Le détail du vote est reporté à la fin de ce document.

Bureau de presse du PCF.

Paris, le 8 février 2008.

Déclaration du Conseil National du PCF à propos des élections municipales et cantonales

Dans un mois auront lieu les premiers tours des élections municipales et
cantonales. Un mois pendant lequel les communistes vont continuer à être
présents sur les marchés, au porte à porte, à mener campagne sur les
lieux de travail, multiplier les initiatives pour convaincre qu’avec ces
élections et malgré la politique du gouvernement, c’est la vie
quotidienne de chacun et de chacune qui peut s’améliorer.

Le journal
l’Humanité représente dans cette bataille un atout irremplaçable.

Dans chaque ville, dans chaque canton, les élu-e-s et les candidat-e-s
présenté-e-s et soutenu-e-s par le PCF sont à l’offensive. A l’offensive
pour gagner un maximum d’espaces de résistance à la droite. A
l’offensive pour conquérir, partout en France, de nouveaux élus et la
direction de nouvelles collectivités.

A l’offensive en construisant leur
campagne comme ils construiront leur gestion : sur la participation
démocratique de chaque citoyenne et citoyen. A l’offensive tout
simplement pour disposer demain des moyens politiques et financiers pour
mener des politiques solidaires et moderne, dynamiques et sociales,
écologiques et féministes, pour contribuer à promouvoir tant les droits
de chacun, de chacune que leur réussite et leur épanouissement
personnels et pour se donner des points d’appui aux luttes.

Toutes nos propositions en matière de logement, d’emploi, de
développement des services publics, de promotion de la vie associative,
culturelle et sportive, de soutien à la réussite de la jeunesse, sont
traversées par ces valeurs. Avec elles nous avons à coeur de tisser ces
liens qui font le vivre ensemble et la qualité de vie partout en France.
Ces ambitions ne pourront se concrétiser sans la constitution de larges
dynamiques de rassemblement à gauche.

C’est pourquoi les communistes
n’ont pas ménagé leurs efforts pour que l’union à gauche prévale dans un
maximum de localités. Très majoritairement cet objectif a été atteint.
Jusqu’au dépôt des listes, les communistes seront mobilisés pour
favoriser les rassemblements les plus efficaces à gauche sur la base de
projets locaux progressistes, construits avec les populations et utiles
au plus grand nombre.

Et au-delà de tous les progrès que peut apporter un maire ou un
président de Conseil général, des majorités municipales ou
départementales de gauche, des points d’appui pour l’action que peuvent
être des élus locaux communistes, ces élections sont aussi l’occasion de
sanctionner la politique de la droite.

Depuis bientôt un an, le gouvernement ne cesse d’attaquer les droits
humains et sociaux pour soutenir les exigences du MEDEF et de la haute
finance. Et le résultat est là : notre économie est menacée par la crise
du système financier. Et la vie est toujours plus dure du fait des
pressions continues sur les salaires , le pouvoir d’achat et le temps de
travail, des remises en cause des droits du travail, à la santé et à la
retraite, des cadeaux fiscaux qui fragilisent l’école et les services
publics, des attaques contre la laïcité, les droits des femmes...

Et c’est bien parce que l’urgence est de battre la droite , ses idées et
de construire une alternative à gauche que le Conseil national dénonce
les manoeuvres d’élus socialistes qui, imaginant leur salut du côté du
Modem, contribuent à la dilution des valeurs et des convictions propres
à la gauche. Il encourage les communistes confrontés à ces situations à
continuer à se battre pour assurer la réaffirmation claire et la
visibilité, dans leur localité, des idéaux qui sont les nôtres et ceux
de tous les progressistes.

Aussi, le Conseil national invite les adhérent-e-s, les progressistes
dans les villages, les villes, les quartiers et les entreprises, à
déployer cette bataille électorale avec enthousiasme et créativité :
ensemble, nous pouvons créer les conditions d’une large victoire de la
gauche et plus particulièrement des candidats et candidates soutenu-e-s
et présenté-e-s par notre parti.

Vendredi 8 février 2008


Cette résolution a été adoptée par 73 voix POUR (87,9%), 10 voix CONTRE
(12,1%) et 5 abstentions.

http://www.pcf.fr/spip.php?article2492

Messages

  • Message une 1ére fois censurée sur le site du PCF =

    Il manque une phrase = Le conseil national demande que toute
    liste faisant référence à une alliance individuelle ou collective
    avec le parti de droite le MODEM impliquerait le retrait immédiat
    des communistes et aurait pour conséquences la recherche
    d’autres alliances pour présenter une véritable alternative de
    gauche.

  • Au rédacteur précedent : ironises tu ou bien est-ce vrai que le PCF a retiré cette phrase ?

    • A mon avis cette phrase n’y a jamais été prise en compte. C’était juste une suggestion ??? Non ?

      Du moins au vu des résultats. LOL.

      G.L.

    • Le MODEM, derrière lequel vont se retrouver des camarades dans certaines villes n’est que la logique de l’abondon de toute perspective anticapitaliste et socialiste, depuis si longtemps !

      Par abandons successifs de toute perspective alternative au capitalisme, la direction du Parti a envoyé les couches populaires vers les démagogues type Le Pen ou Sarko.

      Refondons vite la vraie gauche, regroupons tous les communistes et progressistes authentiques. Face à la crise sociale et écologique, il faut se battre, dans un nouveau parti, pour le socialisme !

      Le reste est de la courte vue, de l’équilibrisme sur strapontins.

      DC

    • Bien sûr, c’est de l’ironie, c’est suggérer une phrase qui aurait dû
      être ... du moins selon mon opinion car je crois fondamental
      l’indépendance de classe ... d’autant plus que contrairement à ce
      que croient beaucoup de camarades, le Front populaire était consti-
      tué avec un parti bourgeois, le parti radical ... et on a vu la suite
      après !!!! ne refaisons pas les mêmes erreurs ... encore qu’à l’époque,
      on refusait quand même d’être au gouvernement ... pour gérer les
      affaires comme dirait Marie Georges ; à l’époque, le prétexte etait de
      faire front contre le fascisme comme au lendemain de la libération,
      c’était la reconstruction ... mais là le programme était vraiment au
      départ un programme de gauche, sauf qu’après il y a eu le plan
      marshall avec retour des intérêts capitalistes et de gaulle est parti
      avant les communistes !!! C’est pourquoi ce débat est sérieux malgré
      les apparences !!!

  • Et demain à la place du sigle MODEM pourquoi pas le sigle UMP ???
    je suis de tout coeur avec les camarades du pcf qui veulent réorienter la ligne politique sur le chemin du communisme .
    Mais il faut être conscient que pres de 80% des militants sont du coté de la direction sociale démocrate.
    Allez contre le chef,le permanent,la direction ???
    jamais !!!
    la défaite ne vient pas de sarko ,mais de l’obeissance à une hierarchie.

    sans le ;mot libertaire le mot de communisme est vide de sens.

    Camarades communistes ,on ne change pas une organisation,JAMAIS,on la quitte.

    qu’auriez vous dit il y a deux ans si on vous avez annoncé que le pcf serait sur des listes avec le modem, ????
    "jamais le pcf ne fera cela et si il le fait je le quitte !!!!

    et bien c’est fait et vous êtes encore au pcf.

    je cherche une recette de couleuvre à la normande ??ecrivez moi !!!!

    Damien

    Damien

    • Ne t’inquiêtes pas ...nous sommes nombreux au PCF et en voie d’être majoritaires pour redonner une stratégie "révolutionnaire" à ce parti .La situation politique permet de vérifier la nécessité d’un coup de barre radical contre le capitalisme et pour la construction de la socièté communiste. Le Modem a explosé car son courant de droite a rejoint sa famille d’origine,quant au courant centre-gauche que veut incarner Bayrou il a du plomb dans l’aile car le PS ne veut pas lui laisser la place avec le courant droitier.Ce qu’il faut construire très vite c’est le pôle révolutionnaire qui rassemblera tous les militants sincêres et honnêtes de ce courant.C’est possible aujourd’hui car ça pousse de tous les côtés vu les missiles meurtriers qu’envoie le pouvoir sarkhozien .

      Le temps des leaders-chefs de parti qu’on écoute pour obéir est révolu.L’autogestion,l’autoadministration,l’autonomie est à l’ordre du jour.La délégation de pouvoir qui se maintient encore partout est en crise ouverte, mais les partis cherchent de nouvelles formules pour la pérenniser avec ses avantages.A nous ,militants,de la faire capoter en expliquant au peuple son inutilité pour ses intérêts.Ce combat de classe se mène partout de l’entreprise à la cité, et les élections ne sont qu’un sondage d’opinion momentané pour analyser l’état d’esprit du citoyen qui vote ou pas .La lutte pour détruire le pouvoir bourgeois ne s’arrête jamais,même quand les nôtres arrivent à un poste électif suivant les règles de la constitution mise en place par la bourgeoisie.

      Le mouvement révolutionnaire que nous devons amplifier par toutes formes d’action doit aboutir à la véritable destruction du pouvoir institutionnel du capitalisme et ceci sans regrets ni larmes .C’est la seule condition pour construire la socièté humaniste et fraternelle du communisme libérateur des masses populaires.Il faut y croire sinon nous ne servons à rien en attendant le cimetière que tant de camarades ont rejoint sans voir leur idéal s’installer malgré le temps consacré au militantisme.

      bernard SARTON,section d’Aubagne

    • Ben je m’inquiete...
      oui vous êtes nombreux ,mais minoritaires.
      je ’minquiéte aussi de ce que ta critique de l’union avec le modem porte sur le fait que le modem a explosé donc que cette dérive ne durera pas .
      alors qu’il faut critiquer,condamner totalement le fond,à savoir l’abandon de toute référence de classe pour n’avoir comme but que d’avoir des élus.

      en tant que communiset te fixes tu une frontiére à ne pas franchir ??
      Sinon jusqu’où vas tu aller ???
      moi c’est trés simple:j’étai au pcf pour améliorer la condition salarié e en prenant sur le profits .
      basique.
      Quand la premiere mesure du gouvernement en 1981 fut de reprendre intégralement l’accord su les salaires de Barre dans la fonction publique,je quittai le parti sur le champ.

      Damien

    • Je pense que le Modem ne peut survivre que grâce à la bourgeoisie qui ne met jamais ses oeufs dans le même panier .Son rôle actuel c’est de mordre sur l’électorat social-libéral pour forcer le PS de poursuivre son ancrage à droite .Mais ce jeu,encouragé en sous main par la clique à Sarko, est alléatoire car la situation économique du capitalisme n’en crée pas les conditions .Le peuple est dans l’expectative et c’est lui en définitive qui va trancher ces jeux troubles.

      Plus que jamais les communistes ont un rôle important à jouer au delà des joutes électorales qui ne décident rien .Ils doivent être à la pointe du combat de classe partout car la situation va empirer de plus en plus .Les coups de bluff sarkhozien comme Le plan banlieue,le "Nationalisme économique",le mini-traité européen et autres réformes de démantélement social sont des bombes à retardement que Michelle Alliot-Marie anticipe en caractérisant les oppositions en entité "terroriste".La peur de ne pas réussir ces réformes imposées par le capital commence à agiter le landerneau UMP-PS .C’est bon signe pour nous, révolutionnaires,car nos propositions sont dans l’air du vent anti-capitaliste avec le retour des idées marxistes.Le PCF est nécessaire plus que jamais,même sous une forme renouvellée,et nous devons y travailler sans cesse avec tous les militants .L’alliance avec le PS doit être dénoncé pour ajouter encore plus de clarté dans nos propositions révolutionnaires de suppression du capitalisme.

      Le MOdem alors n’intéressera plus personne et il rejoindra dans les limbes historiques l’ex-PSU,la FGDS Mitterrandienne,le CNI,le mouvement poujadiste,sans parler des radicaux éclatés en diverses chapelles .L’électorat de gauche est à la croisée des chemins : ou il renforce le courant révolutionnaire ou il maintient l’influence social-libèral du PS.Au delà des militants les citoyens de gauche qui aiment notre pays ne peuvent le laisser dériver vers la mondialisation capitaliste .S’ils choisissent notre courant porteur d’un changement véritable en écartant les individus du PS favorables au capitalisme alors tout est possible dans notre lutte pour émanciper le peuple du pouvoir de la bourgeoisie .L’électorat de gauche nous a en partie marginalisé ,par incompréhension de notre stratégie, depuis plus de trente ans sans nous faire disparaître pourtant .Sait-on jamais nous pouvons être de nouveau utile pour l’intérêt du peuple de gauche .Alors l’optimisme politique sans candeur et naîveté est de nouveau chez nous malgré les coups portés que nous avons suscités par notre stratégie "imbécile" depuis l’ére thorézienne et le programme commun .L’histoire est un juge de paix sans appel car l’erreur,si elle persiste,se transforme en abîme.Et je ne pense pas que nous voulons mourir au combat comme les kamikazes à la recherche du paradis .

      bernard SARTON,section d’Aubagne

  • Pourquoi l’appeler le PS avec la direction actuelle ? Non ! Il s’agit du PSD, le parti social-démocrate.
    Mais z’ont pas les couilles de se décider à changer la dénomination.

  • A Montpellier comme dans d’autres villes le PCF a choisi d’être sur la liste conduite par hélène MANDROUX, (PS) avec Georges Frêche dont tout le monde connait les propos sur le colonialisme et le Modem en la personne de Marc Dufour liquidateur d’Air Littoral... Tout un programme. La seule alternative politique c’est la Liste écologiste et sociale, Vraiment à gauche, soutenue par les collectifs unitaires antilibéraux, la LCR et MTE 100% Motivées, conduite par Francis VIGUIE, postier au centre de Tri.
    Les électeurs communistes ne doivent pas s’y tromper
    martine

    • Le Modem est-il de droite ?

      La question vaut d’être posée, après le Conseil national du PCF de ce 8 février.

      Le débat du CN s’est focalisé sur le manque de clarté de la position du PC concernant la possibilité de participer à des listes aux municipales (au 1er tour, au 2ème tour) ou demain à des exécutifs comprenant le Modem.

      Les situations de Grenoble et Paris ont été évoquées, de même que celles de Bordeaux et de Montpellier. A Grenoble, la liste comporte 9 membres du Modem, dont ses dirigeants locaux. A Paris, il y a des craintes croissantes d’une alliance de deuxième tour avec le Modem. Au-delà de ces exemples emblématiques (grosses villes, dont la capitale), le problème du Modem se pose dans d’autres endroits.

      Nous (les membres du CN "communistes unitaires") sommes intervenus pour demander une clarification de la position du Parti, soulignant la nécessité de ne pas nourrir une recomposition politique autour des options sociales-libérales, dans un contexte de brouillage des valeurs et des orientations, d’envoyer un message clair au "peuple de gauche". Une position ambigu sur un tel sujet est contraire à tout ce qui fonde l’engagement communiste.

      Plusieurs responsables départementaux ont évoqué un "certain trouble" dans le Parti.

      Trois arguments nous ont été opposés, en substance :
       la question d’une alliance avec le Modem ne se pose pas puisque c’est le PS qui, ici et là, a des vélléités d’alliances,
       le Modem ne constitue pas une entité homogène, il y a en son sein des personnes qui ne sont pas vraiment de droite,
       il ne faut pas mettre en difficulté la dynamique de rassemblement à gauche naissante par une prise de position brutale,
      et un quatrième "argument" :
       "il est trop tôt", "on ne réglera pas le problème par une déclaration"...

      MG Buffet est intervenue à deux reprises contre une clarification du texte.

      La version finale de la résolution du CN dit ceci : "Et c’est bien parce que l’urgence est de battre la droite et ses idées, et de construire une alternative à gauche que le Conseil national dénonce les manoeuvres d’élus socialistes qui, imaginant leur salut du côté du Modem, contribuent à la dilution des valeurs et des convictions propres à la gauche. Il encourage les communistes confrontés à ces situations à continuer à se battre pour assurer la réaffirmation claire et la visibilité, dans leur localité, des idéaux qui sont les nôtres et ceux de tous les progressistes". Le texte a bougé par rapport à la proposition initiale mais il continue de faire l’impasse sur la position du PCF là où le PS décide ou prépare une alliance.

      Nous avons proposé d’intégrer un amendement tout simple à la suite de ce paragraphe : "Il est exclu que les communistes participent à des listes incluant le Modem, d’une manière ou d’une autre". Cet amendement a été repoussé par 80 voix contre 9 pour et 13 abstentions.

      La résolution a été adoptée avec les voix du courant orthodoxe (habituellement si prompt à dénoncer les compromissions avec les ennemis de classe et les liquidateurs blablabla...) et en l’absence de très nombreux camarades (le CN comporte en principe 254 membres).

      Franchement, voir ainsi tergiverser la direction du Parti communiste sur une question aussi basique donne un sentiment de consternation. Plus au fond, on sent la volonté d’ignorer les raisons pour lesquelles "on en est arrivé là". En particulier, il n’y a aucune réflexion sur les raisons pour lesquels nous sommes "coincés" entre les sociaux-libéraux et l’extrême gauche protestataire, faute d’avoir constitué avec d’autres un espace de la gauche de transformation sociale.

      Reste que le problème politique n’est pas réglé par la "position du jour". Nous verrons en effet dans les prochaines semaines si le PS multiplie les démarches pour rallier le Modem, ce qui posera la question de notre attitude dans les villes pour le deuxième tour, puis par rapport à la participation à des exécutifs (y compris pourquoi pas dans des départements).

      Dernier point : cela s’est exprimé lors de ce CN, la ligne du noyau dirigeant est d’espérer des scores honorables (et peut-être quelques gains, possibles) qui lui permettraient de faire valider rapidement l’option qui est la sienne pour le congrès (la continuation du PC, ou le PC continué, ou le P continuant le C, ou le C poursuivant le P -, c’est-à-dire de ne -presque- rien changer).

      Il nous semble responsable :
       de continuer à militer pour obtenir des scores honorables et si possible des gains dans toutes les configurations situées clairement à gauche,
       de s’opposer à toutes participations du PCF à des listes et à des exécutifs incluant le Modem.

      Gilles Alfonsi
      Philippe Stierlin
      Membres du Conseil national du PCF
      "Communistes unitaires"

    • Le PCF se débat dans une contradiction très simple : " existence institutionnelle" et "raison d’être du parti, le communisme".
      Les dénonciations de la droite et de la droitisation du PS lui servent doublement:Faire l’économie d’une véritable analyse idéologique et se "gauchiser" à peu de frais.
      Pour le PS comme pour le Modem, l’alliance au second tour, si ce n’est déjà , relève d’une analyse politique qui dépasse les municipales. C’est la construction de la bipolarisation.

      Toute compte fait le PCF sert à "gauchiser" un PS qui fondamentalement est à droite depuis longtemps.

      Certes ce n’est pas la droite sarkosienne mais, non demeure pas moins, que c’est un parti défenseur du capitalisme, à visage humain tant que c’est possible.

      Sur le plan idéolgique, il y a convergence idéologique entre la droite social-chrétienne dont le Modem est une composante et le PS.
      Il faut bien qu’un jour le pcf choisissent entre le risque de perdre des élus et construire une véritable force anti capitaliste, seule alternative crédible. Avec qui ? Pas avec le PS, encore moins en avalant les couleuvres du Modem.