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Déclaration du PCF sur la "bourse du CO2"
Publie le mardi 16 mai 2006 par Open-Publishing1 commentaire
Le système d’échange de quotas d’émission de gaz carbonique, ou « bourse du CO2 » est le grand dispositif de l’Europe libérale pour traiter l’effet de serre dans l’industrie : tout s’achète, tout se vend.
L’Union européenne vient de rendre publiques des données très édifiantes : en France les installations industrielles bénéficient de 150 millions de tonnes de CO2 de quotas, alors qu’elles en ont émis 131 millions de tonnes en 2005. Ceci résulte des « cadeaux » faits au MEDEF lors des allocations de quotas.
Les entreprises auront donc la chance de vendre 18,8 millions de tonnes de CO2. Véritables subventions, ces allocations gratuites imméritées représentent un scandale au moment où tant de dépenses publiques seraient nécessaires pour développer le transport ferroviaire de marchandises, le transport public urbain, les énergies renouvelables.
Plus grave : les entreprises pourront aussi conserver les quotas excédentaires jusqu’en 2012, autant d’émissions non réduites dans l’industrie et la production d’énergie : l’objectif de la France de stabiliser les émissions en 2008-2012 ne pourra pas être atteint.
Le PCF demande d’urgence que le Gouvernement rehausse sa politique de lutte contre l’effet de serre dans notre pays. Il demande que la directive du 13 octobre 2003 instaurant un système d’échange de quotas d’émission soit profondément remaniée pour encadrer le marché, en mettant en place un prix plancher, des mécanismes d’intervention, et surtout que les choix politiques soient effectués pour que les objectifs de Kyoto de lutte contre l’effet de serre passent du simulacre à la réalité.
Parti communiste français
Paris, le 15 mai 2006.
Messages
1. > Déclaration du PCF sur la "bourse du CO2", 16 mai 2006, 19:48
La surévaluation des émissions de CO2 afin de permettre aux entreprises de vendre des économies de production de C02 a quelque chose à voir avec les privatisations : Des cadeaux, toujours des cadeaux aux entreprises privées et aux actionnaires, par la tricherie permanente sur la valeur des chose de vendre des droits de polluer, grace à des efforts de dépollution imaginaires, à d’autres....
Une farce sordide, une tricherie éhontée....Les Pieds nikelés du liberalisme ont encore frappé !
Copas