Accueil > Derrière l’apparence de fête
Cette anée, pendant la session de l’Assemblée populaire, le gouvernement est plus nerveux que l’habitude.
Il est toujours nerveux bien sûr. Tous les ans, à partir le mois février, il fait nettoyage à Pékin pour la session annuelle de ANP. Les dissidents sont bien enfermés chez eux par les policiers, les pétitionnaire sont traqués comme les lapins partout. La direction de toutes les provinces envoient leurs propres officiels et policiers à Pékin pour arrêter les pétitionnaires et puis leur ramènent en prison chez eux jusqu’à la fin de session, voire les envoient directement au camp de travaille forcé ( lao jiao ). En ce moment, trois pétitionnaires qui avaient tenté de se suicider devant la porte du bureau à la réception de pétition ( Xin Fang Ju ) de l’Assemblée populaire à Pékin, sont en détention sans être soigné dans leur province de Hei Longjiang. Pour les responsables des pouvoirs locaux, l’ennemis numéro un sont les pétitionnaires qui vont à Pékin et menacent leur carrier. Les policiers rempli la place Tien Anmen, ils patrouillent avec les milices et la coopération de comités quartiers dans les rues, la population est strictement interdit de s’approcher aux bus de leurs représentants.
Pékin est donc calme. Mais, La fête a été bien gâché finalement par une émeute des dizaines milliers personnes à deux mille kilomètre de loin, à Yong Zhou, la province de Hu Nan.
Les dirigeant chinois s’énervent entre outre, par leurs camarades. Depuis l’année dernière, ils veulent passer le projet de loi sur la propriété . Mais l’opposition de « marxistes » et maoïstes était forte, elle est encore plus puissante cette année. Le mois décembre dernier, une pétition contre ce projet de loi a paru sur Internet, avec plus de sept cents de signatures. Le 15 février, une autre pétition, le ton est un peu plus modéré, a été publié, avec 3386 de signatures dont une centaine anciens ministres, vices ministres et anciens hauts fonctionnaire de niveau équivalent, une dizaine généreux à la retraite, une centaine de professeurs de Universités à Pékin. Vous savez, en général, les hauts fonctionnaires, même à la retraite, sont très disciplinés, ils ont aussi le privilégie à conserver. On peut dire qu’il n’y a qu’un ou deux pourcent parmi eux qui osent s’exprimer publiquement s’ils ne sont pas d’accord avec la position du gouvernement. On peut donc calculer facilement leur force.
Il n’a pas de la chance, le gouvernement. Un plus gros scandale a été dévoilé le mois janvier, par le journal « Cai Jing » ( le finance et l’économie) : Une des plus grosses entreprises d’État dans le province de Shan Dong, Groupe Lu Neng qui coûte plus sept milliards euros ( soixante de dix milliards yuans) a été vendue dans le grand secret aux deux petite boîtes privées à Pékin, avec trois cents millions d’euros en théorie. En réalité, même ces trois cent millions, sont l’argent de Groupe Lu Neng. Le rumeur se circule en Chine selon lequel, ces deux boîtes appartiennent aux enfants de Zeng Qinghong, le numéro trois du Parti et Yu Zhengsheng, un membre du bureau politique et le premier secrétaire du comité du Parti de ma province, Hu Bei, il est surtout un de fils d’un vétéran du Parti. Les enfants de Deng Xiaoping, de Li Peng sont ses copains d’enfance. On peut imaginer l’importance de sa famille au sein du Parti : son frère, Yu Qiangsheng était le chef du secteur de pays Amérique du nord de ministère de sécurité d’État (Guo An Bu) chinois, s’est enfui aux États-Unis à 1985. Grâce à lui, CIA a arrêté un des ses employés hauts placés, M. Larry Wu-Tai Chin qui était le seul espion ( je crois) de communiste chinois pénétré au CIA depuis des années 40 ( il s‘est suicidé dans le prison aux États-Unis ). En débit de la plus grande trahison de son frère dans l’histoire de la Chine populaire, il est promu sans cesse !
L’affaire est étouffé pour l’instant bien évidemment, l’éditeur en chef de « Cai jing » a été limogé, mais les maoïstes ont saisi le scandale de Lu Neng et se mobilisent. Leurs pétitions contre le pillage d’entreprises d’État et contre le projet de lois sur la propriété sont plutôt bien accueil par l’opinion, continuent à circulent malgré la censure.
Cela dit, bien que la grande divergence entre eux, des gens de « nouvelle gauche » ont au moins une position commune : s’opposer a la politique économique libérale du gouvernement. Certanis de Leurs revendications et leurs langage sont inquiétants, mais les effets réelles de leurs action sont plutôt positives pour les laissé-pour-compte.
Valérie, pour cela la nouvelle gauche est très gênante pour le gouvernement
JOURNAL D’UN CHINOIS