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Des organisations caritatives affectées par le scandale Madoff
Publie le mardi 16 décembre 2008 par Open-Publishing3 commentaires
Des organisations caritatives affectées par le scandale Madoff
mardi 16 décembre 2008 10h04
par Jason Szep
BOSTON (Reuters) - La fraude présumée orchestrée par le financier américain Bernard Madoff n’affecte pas seulement des banques et des gestionnaires de fonds : plusieurs organisations caritatives ont déjà dû fermer leurs portes et d’autres ont subi des pertes importantes.
Le scandale est loin de toucher seulement la fondation créée par l’ancien patron du Nasdaq qui accordait des dons généreux aux hôpitaux et aux théâtres. Il ébranle également de nombreuses organisations caritatives à travers les Etats-Unis, petites ou grandes, touchées directement ou indirectement.
Figure de Wall Street, Madoff, qui est âgé de 70 ans, a été inculpé jeudi dernier pour avoir organisé une fraude géante via sa société de conseil en investissements. Les banques et gestionnaires d’actifs du monde entier se sont succédés lundi pour avouer qu’ils risquaient de perdre des millions voire des milliards d’euros.
L’affaire tombe au plus mal pour certaines organisations caritatives qui ont déjà subi des pertes sur les marchés financiers et qui doivent faire face à une demande accrue sur fond de récession aux Etats-Unis.
"Nous avons parfois vu ce type de malversation se produire et cela a un impact sur les donations. Mais je travaille ici depuis dix ans et je n’ai jamais vu une situation où des organisations disparaissent purement et simplement", souligne Michael Nilsen, haut responsable de l’Association des professionnels de la collecte de fonds.
Dès lundi, trois fondations ont fermé leurs portes ou étaient sur le point de le faire et une autre pourrait également y être contrainte.
"CHOQUÉ ET DÉÇU"
Ainsi, la fondation JEHT, qui soutient une réforme du système pénal pour les mineurs, a annoncé qu’elle disparaîtrait le mois prochain car ses donateurs Jeanne Levy-Church et Kenneth Levy-Church ont investi dans des sociétés Madoff.
La Chais Family Foundation, qui donne chaque année environ 12,5 millions de dollars à des oeuvres juives, a fermé ses portes et congédié ses cinq salariés.
"L’ensemble du fonds a été investi par l’intermédiaire de M. Madoff et, par conséquent, le fonds a été perdu dans sa totalité", a dit à Reuters le président de la fondation, Avraham Infeld.
Parmi les autres victimes du scandale Madoff, figurent notamment Carl et Ruth Shapiro, importants donateurs du Museum of Fine Arts de Boston ou de la Brandeis University. Environ 40% de leurs actifs, qui s’élevaient à 345 millions de dollars l’année dernière, ont été investis par l’intermédiaire de Madoff et ont disparu.
Carl Shapiro, ami de Madoff depuis plus de 50 ans, s’est dit "choqué et déçu".
Le promoteur milliardaire Mortimer Zuckerman a de son côté confié sur CNBC que sa fondation avait perdu 30 millions de dollars, l’un des gestionnaires de la fondation ayant investi 10% d’un fonds par l’entremise de Madoff.
Le financier, autodidacte, avait acquis une image de philanthrope avec son organisation caritative fondée en 1998 et ses généreuses donations pour plusieurs millions de dollars dans divers domaines tels que la recherche sur le cancer. /GWB
Avec Frederick Katayama, version française Gwénaelle Barzic
Messages
1. Des organisations caritatives affectées par le scandale Madoff, 16 décembre 2008, 10:55
L’affaire Madoff embrase l’ensemble de la planète
Victimes ou pas, les investisseurs blâment les autorités de régulation, accusées d’avoir laissé faire 25 ans d’arnaque. En Suisse, la CFB botte en touche.
bastien buss, sébastien ruche, à Lausanne et genève
C’est la question à 50 milliards de dollars. Comment l’écrasante majorité de la communauté financière n’a-t-elle rien vu dans le cadre de l’escroquerie du financier américain Bernard Madoff ? Déjà éclaboussées par une longue série de déboires, à partir de celui de LTCM (Long Term Capital Management), en 1998, jusqu’aux plus récents d’Amaranth, en avril 2006, et de Bayou Group, en novembre 2007, les sociétés de gestion alternative sont une nouvelle fois prises au piège par la fraude géante de l’ancien président du Nasdaq.
De nombreuses institutions sortent du bois et révèlent leur exposition à ces nouveaux produits toxiques (voir le tableau ci-contre). Pour la place genevoise, le préjudice est estimé entre cinq et sept milliards de francs. Plus pessimistes, certains prévoient une dizaine de milliards et parlent de « cataclysme » pour Genève. « Tout le monde se veut rassurant, mais les répercussions seront terribles et, en plus, cela tombe au pire moment », se lamente un gestionnaire alternatif. D’autres, à l’instar de Grégoire Bordier, s’évertuent à calmer le jeu (lire ci-dessous).
Des signaux d’alerte étaient visibles depuis 2001
Pendant 25 ans, ce jeu de l’avion à grande échelle a été piloté de main de maître par une figure marquante de la finance internationale, qui plus est expert en réglementation (lire son portrait en page 12). C’est toute l’ironie de l’histoire et peut-être la clé du succès de ce schéma Ponzi. « Madoff était tellement respecté de Wall Street que l’autorité de régulation des marchés américains, la SEC, l’avait nommé en 2000 pour siéger au sein d’un conseil consultatif et sollicitait fréquemment ses conseils », explique Jean Keller, patron de 3A, division hedge funds de la Banque Syz.
Des signaux d’alerte avaient pourtant été relevés dès 2001, quand le magazine américain Barron’s avait mis en cause la transparence des produits de Bernard Madoff, s’étonnant du « manque de volatilité » de ses résultats. Même si « on est toujours plus malin après coup et qu’il ne faut pas confondre chance et compétence », dixit un gestionnaire alternatif genevois, les chiffres paraissent aujourd’hui trop beaux pour être vrais. Bernard Madoff garantissait des rendements constants à ses clients et avait enregistré seulement cinq mois de rendements négatifs sur une durée de 156 mois. « N’importe quel enfant sait pertinemment que ces rendements sont impossibles sur la durée », persiffle un banquier privé genevois, alors que la plupart des gérants alternatifs interrogés par « L’Agefi » avouent avoir pêché par excès de confiance. Le mécanisme s’est écroulé à cause des remboursements
Pour sa part, Bénédict Hentsch se déclare stupéfait que Bernard Madoff « ait pu maquiller ses comptes pendant un quart de siècle ».
Le banquier genevois, qui vient de mettre fin à son association avec Fairfield Greenwich, l’un des principaux distributeurs des fonds gérés par Madoff (lire-ci-dessous), souligne au passage que les circonstances dans lesquelles la fraude a été découverte traduisent les limites du système de régulation : « Il a fallu d’importantes demandes de remboursement de la part des clients des fonds pour que le mécanisme s’écroule ». Un effondrement qui aurait donc davantage découlé de la crise financière et des besoins de liquidités des investisseurs que de la vigilance des autorités de surveillance.
C’est sur ces dernières, et la SEC en particulier, que se concentrent les accusations des banquiers.
Le gendarme des marchés financiers américain avait enquêté sur Bernard Madoff dès 1992, reprenant ses investigations en 2005 et 2007, mais sans jamais trouver matière à sanction. Nicola Horlick, la présidente de la société de gestion Bramdean Alternatives à Londres et cliente du financier déchu, a d’ailleurs dénoncé la « défaillance systémique » de la SEC, déjà très critiquée pour son incapacité à maintenir l’ordre sur les marchés et son impuissance à empêcher la crise des subprimes de l’été 2007.
Même son homologue français, l’Autorité des marchés financiers (AMF), y va de son commentaire assassin, par la voix de son président Jean-Pierre Jouvet : « La réglementation américaine est en cause », pour la quatrième fois en dix ans, après le fonds spéculatif LTCM (1998), le courtier en énergie Enron (2001) et la banque Lehman Brothers (2008)..........
http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/detailArticle.php?articleID=321428
2. Des organisations caritatives affectées par le scandale Madoff, 16 décembre 2008, 11:52
parmi les clients de MADOFF (double nationalité ?) le lobby israelien :
December 15, 2008
Obama Forces Stage Massive Takedown Of Mossad Forces In US
By : Sorcha Faal, and as reported to her Western Subscribers (Traducción al Español abajo)
Russian Intelligence Analysts are stating today that US Military and Police Forces loyal to President-Elect Obama have staged the largest takedown in American history of a foreign Nations spy service operating within its borders.
According to these reports, New York financier Bernard Madoff [pictured top left] was the target of Obama Forces as he is believed to have masterminded the financing of Israel’s vast espionage operations in the United States since the 1960’s.
Mr. Madoff, who holds duel citizenship in both the United States and Israel, was apprehended this past week while attempting to flee the United States and move billions of Mossad funds out of New York, and which was thwarted by US District Court Judge Louis Stanton who said ‘the order he issued appeared necessary to prevent Madoff or an agent from moving funds out of the court’s jurisdiction and to "preserve the status quo" for whatever may come from future proceedings’.
These reports further state that the powerful US Attorney, and Obama ally, Patrick Fitzgerald was behind the takedown of Madoff and his Mossad backers who Fitzgerald has been investigation since the 2005 arrest of Pentagon Official Lawrence Franklin, and who was charged with passing American Military secrets to the powerful American-Jewish Lobby AIPAC which is known to be one of Mossad’s most powerful front organizations operating in the US.
To the power of the Mossad’s influence of the United States Government through the use of its ‘lobby’s’ we can read :
“The American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) which directly lobbies the legislative branch of the U.S. Government
The Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations which "is the main contact between the Jewish community and the executive branch" of the U.S. Government.
These two key groups aim to present policy makers with unified and representative messages via the aggregation and filtering of the diversity of opinions held by smaller pro-Israel lobby groups and the American Jewish community at large. The diverse spectrum of opinions held by American Jewry is reflected in the many formal pro-Israel groups, and as such some analysts make a distinction within the Israel lobby between right-leaning and left-leaning groups.
US Foreign Policy scholars John Mearsheimer and Stephen Walt define the core of the lobby as the American Israel Public Affairs Committee, the Washington Institute for Near East Policy, the Anti-Defamation League and Christians United for Israel.Other key organizations which they state work to benefit Israel, in many cases by influencing US foreign policy, include the American Jewish Congress, Zionist Organization of America, the Israel Policy Forum, the American Jewish Committee, the Religious Action Center of Reform Judaism, Americans for a Safe Israel, American Friends of Likud, Mercaz-USA, and Hadassah.
Chaim Waxman in 1992 in the American Jewish Yearbook listed more that 80 Jewish organisations specifically devoted to Zionist and pro-Israel activities. Fifty one of the largest and most important come together in the Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations, whose self described mission includes “forging diverse groups into a unified force for Israel’s well-being” and working to “strengthen and foster the special US-Israel relationship.”
Reports from Israel are detailing how the takedown of Madoff by Obama’s Forces are also now affecting the Mossad’s many front operations in the US called foundations, and as we can read as reported by Israel’s Haaretz News Service :........
http://www.whatdoesitmean.com/index1178.htm
l’affaire MADOFF sert peut etre aussi a cacher l’effondrement acceleré de l’economie nord americaine et de ses hedges funds ; USA + CANADA + MEXIQUE ? :
December 15, 2008
American People Warned To Prepare For Financial Armageddon
By : Sorcha Faal, and as reported to her Western Subscribers (Traducción al Español abajo)
Deputy Economics Minister Andrei Klepach in issuing his stark warning to President Medvedev that the Russian economy is now in recession has stated in even more catastrophic terms that the United States is facing nothing less than a total ‘Financial Armageddon’.
Klepach’s warnings also echo those of the American researcher Michael J. Panzner who in his book titled ‘Financial Armageddon’ had tried to warn his Nations peoples about their coming collapse, none of whom listened to his warnings though while their was still time to protect themselves.
More directly, however, Klepach’s warnings were based upon the collapse of the buyout for Canada’s phone giant this past week which he states is the ‘beginning of the end’ of American financial hegemony over the World, and as we can read :
“The collapse of what would have been the the largest leveraged buyout in history has some private equity executives fearing a financial “Armageddon,” The Financial Times reported.
On Wednesday night, the $50 billion takeover of BCE, parent of the phone giant Bell Canada, by a consortium of private equity firms collapsed, bringing the recent era of blockbuster corporate buyouts to an end.”
The ‘domino effect’ of this buyout collapse is reverberating through all of the World’s finance ministries and markets today with one of the United States largest hedge funds now informing its depositors that they can no longer access their money, and as we can read :
“Citadel Investment Group, the hedge fund firm run by Kenneth C. Griffin, halted year-end withdrawals from its two biggest funds after investors sought to take out $1.2 billion, according to a letter sent to clients.
The Kensington and Wellington funds, which together manage about $10 billion, have lost 49.5 percent of their value this year through Dec. 5. Withdrawals may resume as early as March 31, said the letter, signed by Mr. Griffin and sent to investors on Friday, Bloomberg News reported.”........
http://www.whatdoesitmean.com/index1177.htm
3. Des organisations caritatives affectées par le scandale Madoff, 16 décembre 2008, 15:57, par MARCEL !
CE GENRE D’AFFAIRES N’EST PAS NOUVEAU. L’AFP EN FAIT L’HISTORIQUE.
IL EST MÊME ETONNANT QUE DES FINANCIERS S’Y SOIENT LAISSES « ENTOURLOUPER ». COMME QUOI LA RAPACITE NE PROTEGE PAS DE LA NAIVETE.
CETTE ARNAQUE EST CLASSEE COMME CELLE DU SIECLE DU FAIT DE SON MONTANT.
ELLE ENTRAINE DES DOMMAGES COLLATERAUX : DES ORGANISATIONS CARITATIVES QUI ONT MARCHE DANS LA COMBINE, CELLE QUI CONSISTE A PROFITER D’UN SYSTEME QUI EST CENSE RAPPORTER DU POGNON SANS SE POSER QUESTIONS SUR LA MANIERE.
TANT PIS POUR ELLES. IL NE FAUT PAS CONFONDRE LES GENRES.
DANS CETTE AFFAIRE DES GROS ET DES TRES GROS SE SONT FAITS ENFLER, ET CA, JE NE SAIS PAS POURQUOI, CA M’AMUSE.
Voici quelques exemples des grandes affaires financières qui ont marqué les esprits depuis la fin du XIXe siècle :
- L’affaire Thérèse Humbert (1856-1918)
Cette femme, aux origines paysannes, s’est mariée avec le fils d’un ministre de la IIIe République. Elle fait croire avoir touché un énorme héritage d’un millionnaire américain, et obtient sur la base de ses dires des prêts, gagés sur ce supposé pactole. L’escroquerie dure vingt ans, avant que le pot aux roses ne soit découvert
Thérèse et son mari sont condamnés à 5 ans de travaux forcés.
- Charles Ponzi (1882-1949)
Cet Italo-Américain est l’inventeur de la technique de la "pyramide", qui le rendit millionnaire en l’espace de six mois en 1920.
Cette technique, baptisée "chaîne de Ponzi" ou "jeu de Ponzi", est une escroquerie boule de neige, basée sur la perspective de très gros rendement, ce qui permet d’attirer beaucoup de capitaux, qui financent un temps les promesses de gains, avant l’éclatement de la bulle.
- Marthe Hanau (1886-1935) : la Banquière des années folles
Cette "self-made woman", fille de petits commerçants, promet aux petits épargnants des rendements bien supérieurs à ceux versés par les banques à la fin des années 20. Les banques traditionnelles lui déclarent la guerre, et elle finit par être arrêtée pour escroquerie. Elle se suicide en prison en 1935
- Alexandre Stavisky (1886-1934)
Cet escroc français, d’origine russe, réussira à détourner 200 millions de francs au détriment du Crédit municpal de Bayonne. Traqué par la police, il se suicide en 1934.
- l’affaire Barings (1995)
En février 1995, la plus ancienne banque d’affaires britannique, Barings tombe en faillite après les mauvais placements d’un de ses courtiers. Basé à Singapour, Nick Leeson avait parié sur un rebond de l’indice boursier de Tokyo alors que celui-ci baissait, et spéculé sur le prix du pétrole. Les pertes accumulées (1,2 milliard de dollars), étaient cachées sur un compte secret. Leeson est condamné à six ans et demi de prison.
- l’affaire Sumitomo (1996)
Yasuo Hamanaka, le responsable des activités de marché pour le cuivre au sein de la maison japonaise de négoce Sumitomo Corp., a fait perdre 2,6 milliards de dollars à son employeur en effectuant des transactions frauduleuses durant dix ans, jusqu’en 1996.
- Kenneth Lay, ancien P-DG de la société Enron (2001)
Sous sa direction, les responsables de cette énorme société américaine, spécialisée dans l’énergie et le courtage, ont créé plus de 3.000 sociétés off-shores pour mieux contrôler les prix de l’énergie. Ces sociétés, basées dans les îles Caïmans, ou les Bermudes, étaient aussi utilisées pour dissimuler les acquis frauduleux et les importantes dettes de la maison-mère.
Une enquête est ouverte le 31 octobre 2001 et la société est mise en faillite le 2 décembre.
Kenneth Lay, 64 ans, est condamné en 2006 à de la prison ferme, mais il décède avant d’une crise cardiaque
- Calyon (2007)
En septembre 2007, l’initiative malheureuse d’un courtier américain de la succursale new-yorkaise de Calyon, banque de financement et d’investissement, filiale du Crédit Agricole, provoque un trou de 250 millions d’euros.
- l’affaire de la Société Générale (2008)
En janvier 2008, la banque française Société Générale est victime d’initiatives incontrôlées de son trader Jérôme Kerviel, une fraude à hauteur de 4,9 milliards d’euros. Soupçonné d’avoir engagé jusqu’à 50 milliards d’euros sur les marchés, il est mis en examen notamment pour "abus de confiance", accusé d’avoir « dissimulé » à la banque ses gigantesques prises de position.
(AFP)