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Des rapports américains auraient été édulcorés
Publie le mardi 30 janvier 2007 par Open-Publishing3 commentaires
Associated Press (AP) Josef Hebert - 30/01/2007
Le Congrès américain se penche aujourd’hui sur une affaire troublante : deux organisations non gouvernementales affirment avoir découvert la preuve de pressions politiques exercées sur des scientifiques d’organismes publics américains pour les pousser à minimiser la menace du réchauffement climatique.
Les conclusions de l’Union des scientifiques préoccupés (UCS) et du Programme de responsabilité du gouvernement (GAP) doivent être présentées aujourd’hui devant une commission de la Chambre des représentants. Les deux ONG ont annoncé hier qu’elles dévoileraient « de nouvelles preuves d’un étouffement et d’une manipulation de la climatologie ».
Le réchauffement, et la politique de l’administration Bush sur la question, suscitent un vif intérêt dans le nouveau Congrès à majorité démocrate au moment où le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) est réuni à Paris pour faire le point sur la menace.
Dans la perspective de l’audition des deux ONG devant la commission de supervision et de réforme du gouvernement, le député démocrate Henry Waxman, son président, a demandé à la Maison-Blanche et à l’Agence de protection de l’environnement (EPA) de remettre une bonne trentaine de documents sur leur politique climatique.
Parmi les personnes appelées à témoigner figure Rick Piltz, ancien responsable du bureau chargé de coordonner les programmes climatiques publics, qui a démissionné de son poste en 2005, clamant que les rapports des scientifiques sur le climat étaient volontairement édulcorés par les autorités.
L’UCS et le GAP affirment avoir découvert des preuves de pressions sur les scientifiques dans sept agences fédérales. M. Waxman s’est dit particulièrement intéressé par des informations concernant le Conseil de la Maison-Blanche pour la qualité de l’environnement, la NASA et l’EPA.
Des allégations de pressions politiques se trouvent également au coeur d’une controverse impliquant James Hansen, directeur de l’Institut Goddard pour les études spatiales, l’un des plus éminents experts américains sur le climat. M. Hansen a accusé la NASA de vouloir l’empêcher de s’exprimer en public sur le réchauffement.
Depuis que les démocrates ont repris le contrôle du Congrès, le climat apparaît comme une des priorités des parlementaires. La sénatrice démocrate Barbara Boxer a proposé un texte de loi très audacieux, censé permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80% d’ici 2050.
Un autre projet du démocrate Barack Obama et du républicain John McCain, deux sénateurs considérés comme des prétendants sérieux pour la présidentielle de 2008, propose une réduction des émissions des deux tiers dans les mêmes délais. De son côté, le sénateur démocrate Jeff Bingaman soutient un texte qui stopperait la croissance des émissions d’ici 2030 et conduirait ensuite à des réductions.
Les trois projets impliqueraient des limites contraignantes sur les émissions des centrales électriques et des véhicules, et utiliseraient un système d’échange de quotas d’émissions. Le président américain George W. Bush s’oppose lui à toute réduction obligatoire des émissions, estimant que cela nuirait à la croissance économique et que développer de nouvelles technologies coûtera moins cher.
À la Chambre des représentants, la présidente Nancy Pelosi veut créer une nouvelle commission pour mener des auditions et recommander des mesures sur le changement climatique. Une proposition qui témoigne de l’importance nouvelle du dossier pour le Congrès.
Messages
1. Des rapports américains auraient été édulcorés, 30 janvier 2007, 23:31
Étrange par contre qu’ont parle toujours de charbon, de cigarette et de véhicule automobile alors que le chartel animal dégage 1000 fois plus de méthane que tout le reste. J’ai plus tellement envie de manger des hambourgeois...
Oubliez cela 2050, 2100... quand le permafrost vas ce mettre a dégelé (il a commencer), les années vont êtres de plus en plus laide, et cela est une question d’années, pas de décennie...
Mon opinion est faite, je décèderai pas de vieillesse ... Sauf bien sur si tout les gens de la planète diminuerais leur consommation de 80% MAINTENANT et no demain matin.. Oufsss !! Utopique.. Et même encore, pour ma part sans être pessimiste, le mal est fait.
1. Des rapports américains auraient été édulcorés, 31 janvier 2007, 01:49
Comment ? Vous n’étiez pas au courant qu’il s’agissait d’une énième "dissimulation" des pouvoirs "publics".
A votre décharge : vous n’avez jamais habité une zone de moyenne montagne. Mais les habitants de ces régions le savent : la neige ne tient plus au sol. Avant, elle pouvait rester des mois sans fondre. Maintenant, elle fond au bout de deux ou trois jours. Cela fait une sacrée différence.
Hubert Reeves éminent astrophysicien a imaginé plusieurs scénarios en fait. Extrait :
"Imaginons maintenant que, sous l’influence synergique des gaz à effet de serre, la température augmente encore de plusieurs dizaines de degrés. Disons jusqu’à 60 ou 70°C. (...) La fraction des espèces exterminées dépasserait celle de toutes les extinctions antérieures."
Déjà que des bactéries sont capables de modifier le climat à elles seules, alors l’homme à intérêt de se tenir un peu à carreaux. Cela sera beaucoup plus difficile que ce que l’on ne le pense.
Il faudrait penser à abandonner toute idée de véhicule non électrique. Demain matin....Euh pardon, ce soir, il ne devrait y avoir sur les routes que des voitures électriques. Certains fabriquants français savent fabriquer des véhicules qui sont plutôt recyclables et qui ont une autonomie acceptable. Des voitures assez légères et équipés de batteries ( accumulateurs) de dernières générations sont capables de rouler 400- 500 km sans problèmes. Aux dernières nouvelles, les batteries sont de plus en plus performantes. Donc, moi je dis au diable la concurrence et le secret industriel. Tous les constructeurs doivent être capables d’ici à quelques mois de produire des véhicules électriques neufs. Ils en sont capables !
Quand on sait qu’un véhicule neuf dure à peu près ce labs de temps s’il est utilisé quotidiennement, on peut penser qu’en l’espace de 5 à 6 ans, le parc sera entièrement renouvelé. Objectif : réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre en l’espace de 5 à 6 ans. De moitié seulement car il restera à traiter le problème des rejets industriels ainsi que celui des rejets dus à la déforestation et à l’élevage.
Les jeunes savent que les médias sont manipulés. Ils savent que cela tourne mal. La violence dans les écoles et dans les banlieues s’arrêtera quand on s’arrêtera de mentir. Bien sûr que si, il est possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Encore faut-il arrêter de tourner autour du pot est se lancer pour de bon.
Il faut que l’on arrête de parler des biocarburants alors que c’est la pire des solutions qui puisse exister.
mncds
2. Des rapports américains auraient été édulcorés, 31 janvier 2007, 11:18
Hubert Reeves n’est pas un emminent Astrophysicien.
Il est quelqu’un qui a la gueule de l’emploi, longue barbe, qui est courtisé aussi bien par les scientifiques que par les médias. L’un n’allant pas sans l’autre.
Ce gars est un bon vulgarisateur mais n’a apporté que des "contributions" forts modestes au schmilblick scientifique contemporain. Et il me semble, jamais en dehors de la ligne scientifique en vogue. Enfin, c’est mon avis qui vaut ce qu’il vaut.
Qu’il utilise sa notoriété pour dire des vérités par contre c’est déjà cà.
Christophe Bord