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Des sans-papiers évacués à Paris

Publie le samedi 15 avril 2006 par Open-Publishing
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Quelque 150 sans-papiers ont été évacués par les forces de l’ordre d’un bâtiment qu’ils occupaient dans le XIIIe arrondissement.

Quelque 150 sans-papiers ont été évacués par les forces de l’ordre vendredi 14 avril au soir d’un bâtiment qu’ils occupaient dans le XIIIe arrondissement de Paris, selon des membres d’associations de défense des migrants et la préfecture de police. L’opération s’est passée dans le calme entre 21h10 et 22h, a-t-on déclaré à la préfecture, précisant que l’intervention avait été demandée par l’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations (ANAEM), créée en 2005, à laquelle appartient le bâtiment de la rue Auguste-Perret.

"Sans ménagement"

Sur place, Magali Jacquemin, de l’association Droits Devant, a déclaré par téléphone à l’agence Associated Press que l’évacuation des squatteurs, originaires d’Afrique du Nord et subsaharienne, se déroulait sans incident mais que, de l’autre côté du cordon de CRS et gendarmes, des étudiants soutenant le mouvement étaient traités "sans ménagement". "Tout le monde est embarqué" par les forces de l’ordre, a-t-elle ajouté. L’occupation avait commencé le 18 mars, date du dixième anniversaire de l’évacuation forcée des sans-papiers de l’église Saint-Bernard à Paris, a précisé Mme Jacquemin, expliquant que les participants protestaient ainsi contre le refus des autorités de régulariser le séjour des sans-papiers, "l’immigration jetable" et "la globalisation de la précarité".

http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060415.OBS4070.html

 www.20six.fr/basta

Messages

  • Sur place, Magali Jacquemin, de l’association Droits Devant, a déclaré par téléphone à l’agence Associated Press que l’évacuation des squatteurs, originaires d’Afrique du Nord et subsaharienne, se déroulait sans incident mais que, de l’autre côté du cordon de CRS et gendarmes, des étudiants soutenant le mouvement étaient traités "sans ménagement". "Tout le monde est embarqué" par les forces de l’ordre, a-t-elle ajouté."
    le terme "se déroulait sans incident" est quand même abusé : voulait-elle dire que l’on avait droit à une "police à visage humain" ? 66 personnes arrêtées libérées ensuite, certes, et encore 12 personnes engeôlées menacées d’expulsion... c’est ce qu’on appelle "sans incident"... un migrant, sans-papier, n’est pas un joujou qu’on manipule, exhibe, pour se donner une bonne conscience judéo-chrétienne, et s’il n’y a pas eu de sang versé, la situation n’en est pas moins tragique, lorsqu’on vit quotidiennement la traque, qu’on se retrouve sans toit pour dormi"r, parce qu’on vous a fait quitter votre hôtel social pour redorer l’image d’une asso et de son représentant... il y a de quoi être dégoutéEs ! AAA.