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Désarroi italien(ou le GRAND PILLAGE DE LA DROITE)
Publie le samedi 24 septembre 2005 par Open-Publishing2 commentaires

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Marasme économique, cafouillage politique, paralysie des institutions. L’Italie donne d’elle-même l’image d’un pays en plein désarroi, dont le gouvernement à bout de souffle n’arrive plus à cacher son impuissance à affronter les difficultés.
Il y a quelque chose de pathétique à entendre, vendredi 23 septembre, les industriels italiens lui réclamer une nouvelle fois "des choix courageux". Comment Silvio Berlusconi prendrait-il aujourd’hui des mesures qu’il a toujours ajournées depuis 2001, alors qu’il aborde en position de faiblesse la dernière année de la législature ? Le remplacement de Domenico Siniscalco par Giulio Tremonti au ministère de l’économie et des finances ressemble à un replâtrage d’une majorité plus divisée que jamais.
M. Berlusconi s’est épuisé à maintenir en vie une coalition qui rejette aujourd’hui son leadership. Au lieu de s’attaquer aux "raisons structurelles" pointées récemment par l’OCDE pour expliquer le ralentissement de l’activité économique, le centre-droite se perd en discussions sur d’éventuelles primaires en vue des législatives du printemps 2006.
Les dernières évaluations du Fonds monétaire international (FMI) sont pourtant préoccupantes : l’Italie devrait connaître une croissance zéro en 2005 et guère plus de 1,4 % l’an prochain. Depuis deux ans, elle était déjà en dessous de la croissance moyenne des pays de la zone euro. Les exportations, la production et la compétitivité des entreprises italiennes sont en baisse continuelle. La Péninsule a rétrogradé du quatrième au cinquième rang des destinations touristiques.
L’ensemble de ces mauvais indicateurs ne peut que détériorer des comptes publics : le déficit devrait atteindre 4,3 % du produit intérieur brut au lieu des 3,8 % promis à Bruxelles, et le FMI redoute qu’il n’atteigne 5,1 % en 2006. Parallèlement, la dette du pays, l’une des plus élevées d’Europe, pourrait repartir à la hausse pour la première fois depuis la fin des années 1990 de 105,5, % du PIB en 2004 à 111 % en 2010.
Pour tenter de freiner cette dérive des finances publiques, le ministre démissionnaire avait introduit des mesures de rigueur dans le budget 2 006. Une audace qui n’a pas été du goût de Silvio Berlusconi, dont la coalition est créditée par les sondages de 9 à 10 points de retard sur la gauche. M. Tremonti, déjà titulaire du portefeuille de l’économie de 2001 à 2004 et connu pour ses dons en matière de "finance créative", arrivera-t-il à boucler en huit jours un budget 2 006 électoralement présentable aux Italiens, et convaincant pour Bruxelles ?
Pour retrouver de la crédibilité sur la scène internationale, l’Italie devra d’abord régler le cas Antonio Fazio. Impliqué depuis l’été dans un scandale bancaire, le gouverneur de la Banque d’Italie, nommé à vie en 1993, continue de refuser de démissionner. Cet homme est protégé par son statut exorbitant. Mais sa capacité de résistance illustre, à la fois, l’impuissance du gouvernement et la faiblesse des institutions du pays.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-692512,0.html
Avec le retour de Tremonti,ministre à la finance créative et aux comptes truqués ,son reve de grand pillage du coffre-fort italien s’achève
Messages
1. > Désarroi italien(ou le GRAND PILLAGE DE LA DROITE), 24 septembre 2005, 19:30
Etrange article qui regrette l’offensive de Berlusconi contre les institutions politiques italiennes non pas parce que c’est anti-démocratique mais parce que cela fragilise la mise en oeuvre des "réformes structurelles" demandées par l’OCDE. On se demande alors pourquoi ce titre en complète contradiction avec le contenu. Est-ce qu’on essaierait de piéger le lecteur inattentif ?
1. > Désarroi italien(ou le GRAND PILLAGE DE LA DROITE), 24 septembre 2005, 23:20
L’article souligne comment Berlusconi s’en fiche de la situation économique italienne qu’il a entrainée dan le désastre parce que le seul souci de ce parvenu c’est de rester au pouvoir à tout prix.
Et on sait que cette droite a vidé les caisses de l’Etat,bouleversé les Institutions,renversé la légalité.
Le Pays est sans guide Il est sous la botte des aventuriers de la droite qui profitent de leurs derniers moments pour tout piller et se partager ce qui reste du butin Italie.C’était dans leurs projets.Un affairiste,des fascistes,des populistes ne peuvent rien savoir de démocratie et de liberté.Ils ont revélé leur visage:celui des chacals.
Dans un cirque ils auraient leur place ;dans une communauté civile ils ont fait un ravage de ses lois et une razzia de ses biens.
Leurs derniers moments sont les plus dangereux:ils veulent transformer leur agonie dans l’agonie du Pays
Patrizia