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Deux sondages montrent que les Français comprennent les séquestrations de patrons.
Publie le mardi 7 avril 2009 par Open-Publishing4 commentaires

Les Français comprennent les séquestrations de patrons.
Les Français se montrent assez largement compréhensifs envers les séquestrations de dirigeants d’entreprise par des salariés en colère, montrent deux sondages publiés mardi.
Selon une étude Ifop pour Paris Match à paraître jeudi 9 avril, 30% des Français approuvent les séquestrations de dirigeants et 63% les comprennent sans toutefois les approuver. Ils ne sont que 7% à les condamner fermement.
Un autre sondage, réalisé par CSA pour Le Parisien/Aujourd’hui en France, montre que 45% des Français trouvent cette méthode de contestation sociale acceptable, contre 50% qui la jugent inacceptable.
Les cas de dirigeants d’entreprise retenus contre leur gré par des salariés qui s’opposent à la fermeture de leur usine ou à un plan de licenciements se sont multipliés ces dernières semaines en France, signe d’une radicalisation de la contestation sociale.
Le sondage Ifop pour Paris Match a été réalisé les 2 et 3 avril par téléphone ou à domicile auprès d’un échantillon de 1.010 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
L’enquête CSA pour le Parisien a été réalisée par téléphone les 1er et 2 avril auprès d’un échantillon national représentatif de 1.012 personnes âgées de 18 ans et plus.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38950944@7-37,0.html
Messages
1. Deux sondages montrent que les Français comprennent les séquestrations de patrons., 7 avril 2009, 14:59, par Jak
Ben oui, les français commencent à comprendre que les marches organisées tous les deux mois ne mènent à rien.
Quelle marche, aussi nombreux que nous puissions y être, a débouché sur un rapport de forces qui permette la moindre avancée sociale ?
AUCUNE MARCHE N’A JAMAIS PERMIS D’OBTENIR QUOI QUE CE SOIT.
Alors, à quoi servent-elles ?
Essentiellement aux directions syndicales, qui partent du principe que comme il y a de plus en plus de monde, il faut en proposer une tous les deux mois !
Ainsi, personne ne pourra les accuser de ne rien faire. Et puis, ces petites marches pour rien, ça permet quand même de garder le contrôle, au cas où la base prendrait des initiatives non prévues au programme d’accompagnement !
Et n’oublions pas le caractère historique du prochain 1er mai, l’unité syndicale enfin réalisée depuis la libération !
Effectivement, c’est grandiose ! Une unité syndicale pour marcher !
Si on a un objectif d’entretien physique, de santé, c’est parfait.
Mais quand il y a 90000 chômeurs de plus par mois, plus de 7 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, la moitié des contribuables qui ne sont pas imposables ET qu’en face on ne sait plus comment faire pour cacher, faire accepter ou en désespoir de cause, faire semblant de légiférer sur les stock-options, les parachutes dorés et les retraites mirobolantes, ALORS, alors...
l’unité syndicale ne servirait qu’à marcher tous ensemble ? ? ?
Dans une période pareille, où le capitalisme est en crise, où les dirigeants politiques sont autistes, l’unité syndicale ne sert qu’à marcher ensemble le 1er mai ?
ALORS QU’ELLE DEVRAIT SERVIR A LA CONVERGENCE DES LUTTES, A LA RADICALISATION DU MOUVEMENT SOCIAL ET A LA PRÉPARATION ET L’ORGANISATION DE LA GRÈVE GÉNÉRALE.
Pas étonnant donc, qu’un aussi grand nombre de français soutiennent et approuvent les séquestrations de patrons.
Chacun se rend compte que c’est grâce à ces séquestrations, sans qu’aucune violence ne soit exercée sur ces patrons, que les salariés ont pu obtenir quelque chose.
Ce n’est pas en organisant des marches tous les deux jours qu’ils auraient obtenu la même chose.
Bien sur qu’il ne faut pas tout attendre des directions syndicales, mais nos cotisations et notre militantisme nous donnent quand même le droit d’attendre que ces dernières prennent leurs responsabilités.
Elles ont la logistique, l’accès aux médias, la capacité à mobiliser ; les syndicats sont tout de même l’outil de défense des travailleurs, alors pourquoi cette inertie, cette apathie face aux luttes ?
Ont-elles oublié que seule la lutte paye ?
Ou bien faut-il encore attendre ? Qu’il y ait davantage de chômeurs, de misère, de souffrance ?
J’ai bien peur qu’à terme, les directions syndicales finissent par payer cher cette inertie ou ce calcul, ou les deux à la fois.
Le temps n’est plus aux réunions médiatiques, aux négociations sur la prochaine rencontre avec le chef... de l’État, à l’accompagnement si cher à la CFDT, aux discussions avec le MEDEF ;
Il est plus que temps de construire un VRAI RAPPORT DE FORCES, avec les directions syndicales, sinon, il faudra vite en changer !
Jak
2. Deux sondages montrent que les Français comprennent les séquestrations de patrons., 8 avril 2009, 10:32, par Marcel
IL NE S’AGIT PAS DE SEQUESTRATION MAIS DE RETENTION. IL NE FAUT PAS SE TROMPER DANS LE VOCABULAIRE.
PAR CONTRE, JE M’INQUIETERAI LE JOUR OU DES CAMPS SERAIENT CREES A CET EFFET.
LA, POUR LE COUP, CE SERAIT DE LA SEQUESTRATION !
1. Deux sondages montrent que les Français comprennent les séquestrations de patrons., 8 avril 2009, 14:04, par Jak
Oui, Marcel a raison.
Il s’agit bien d’une rétention et pas d’une séquestration puisque cette dernière consiste à enfermer quelqu’un de manière arbitraire.
Dans la rétention d’un patron, il n’y a rien d’arbitraire puisque c’est une mesure de justice sociale qui permet de vraies avancées.
Toutes les rétentions le prouvent jusqu’à présent.
On mesure bien le caractère antisocial de Sarkozy qui veut criminaliser les rétentions des patrons.
Pourtant, ce gouvernement a montré la voie avec le bouclier fiscal, ce dernier servant à retenir les riches en France, sans oublier les centres de rétention pour les sans-papiers.
Pour en revenir à la différence entre séquestration et rétention, j’avoue que j’ai été victime du matraquage médiatico-politique, qui m’a conduit à utiliser un terme impropre.
C’est comme les prises d’otages d’usagers lorsqu’il y a une grève.
Si on y fait pas attention, ils auraient vite fait de nous convertir au libéralisme, et à l’insu de notre plein gré en plus !
Jak
3. Deux sondages montrent que les Français comprennent les séquestrations de patrons., 8 avril 2009, 23:47
il grand temps de passer à l’action, les ouvriers qui subissent la perte de leur emploi parce que leur patron décide de délocaliser, ou a mal géré et met au chômage des hommes des femmes cela s’appelle comment ? depuis des années que les usines ferment on ne peut pas dire que cela a envahit le 20 H , tout juste quelques secondes lorsque l’affaire ne pouvait pas être totalement cachée, mais là un patron enfermé dans son bureau par des ouvriers et cela fait la une , il y a vraiment 2 poids 2 mesures dans ce monde , il est grand temps de passer à l’action