Accueil > ELECTIONS ALLEMANDES
Les résultats des législatives en Allemagne sont les suivants :
CDU (A MERKEL) 33.4 % et 229 sièges
Libéraux FDP 14.8 % et 94 sièges
L’addition fait 323, donc un e majorité dans un parlement de 614 députés.
SPD 22.7 % une claque historique pour la social-démocratie
VERTS 10,5 % en léger progrès
Et surtout une percée considérable du LINKE avec 12.5% et 80 députés.
Mon commentaire pour souligner que la droite se bat efficacement sur ses positions, que le social-démocratie est en train de disparaitre faute d’utilité et que monte la gauche radicale. La percée du LINKE est un événement encourageant pour tous ceux qui veulent une gauche comme on dit vraiment de gauche.
Messages
1. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 18:58
c’est effectivement un résultat encourageant pour le peuple de gauche, mais que va faire le PC partir avec la gauche ou basculer définitivement vers la sociale démocratie et ainsi disparaitre.
1. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 22:28, par ANPA
Bien sûr, "que va faire le PC"..
ce qui m’intéresse c’est le PCF et donc la situation fraçaise, laquelle diffère singulièrement, en matière d’histoire de la social démocratie, entre autre, de l’histoire allemande.
On sait ce que va faire le PCF, il le dit tous les jours, alors, assez joué aux innocents :
le chantier d’un élargissement du front de Gauche s’avère bien nécessaire, vu les difficulté qu’a le PG à se dynamiser ailleur que sur des blogs !
...ne parlons pas du NPA qui espère encore reluire dans la dispersion générale du peuple de gauche !
"peuple de gauche ? oui !
il existe un "peuple de gauche" qui demande "que fait la gauche ?"
Il ne demande rien à un NPA tout seul !
2. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 18:59
Die Linke, gauche radicale ???
3. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 20:32
12.5 % dans des circonstances historiques favorables avec la crise la plus grave du capitalisme c’est quand même un échec , parceque le pouvoir s’éloigne inéxorablement.
1. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 21:42, par Copas
le gouvernement (pas le pouvoir qui est autre chose) ils l’ont eu, seuls ou en alliance !
Qu’en ont-ils fait ?
4. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 20:34
Berlusconi, Sarkozy, Merkel, bientôt l’English conservateur et l’Espagnol du même bois dont j’ai oublié les noms....
L’avenir s’annonce effectivement radieux.
1. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 21:11
pas de quoi pavoiser du coté de "die Linke" et des verts, quand la droite dure gagne les élections ! c’est indécent....les représentants de l’oligarchie financière rient dans leur barbe ! il y a d’un coté une opposition martienne, surnaturelle et de l’autre un SPD (sociaux-démocrates) qui se ralie au pouvoir. Alors la droite l’emporte par défaut d’une force de gauche responsable et unie. Il faudrait créer une ALLIANCE de gauche la plus large possible et de tirer la leçon de ce qui s’est passé en Allemagne aujourd’hui. Les divisions de la gauche ont améné dans un fauteuil la droite en Allemagne
2. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 23:42
C’est le chemin que nous suivons, nous aussi.
Il faut arrêter de faire des chichis, de jouer à plus pur que moi tu meurs et regarder la réalité du terrain en face. Si l’Allemagne a basculé à la droite ultra-libérale, c’est parce que d’après les citoyens, interrogés dans la rue, admettaient que le projet de droite ou de la social-démocratie c’était du pareil au même.
Ecoutez tout ce que ce gouvernement nous a dit ce WE : Woerth a annoncé un déficit record de la Sécu soit 24 mds, de quoi la faire sauter définitivement ; Fillon et Sarko ont annoncé qu’ils allaient s’occuper de dégraisser les collectivités locales, soit faire sauter pas mal d’emplois de fonctionnaires ;
et aussi ils nous ont annoncé un déficit public de, non pas 40 mais 140 mds ! Cette droite est une gestionnaire calamiteuse de nos caisses publiques. Est-ce que les français vont continuer à leur faire confiance ? Moi je dis NON ! Il faut les renvoyer à la maison !
5. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 20:55, par Copas
C’est la social-démocratie qui a fait perdre des positions aux travailleurs pas Die Linke.
En faisant une politique bourgeoisie avec la bayrou locale (merkel) la sociale-démocratie s’est prise une branlée.
La progression de Die Linke exprime la recherche d’une politique plus à gauche dans les couches populaires.
Comme en France, l’existence d’un électorat à gauche du PS exprime également cette recherche.
ce qui ne signifie rien des politiques menées des partis qui bénéficient de cela.
On sait juste une chose c’est l’importance de l’existence de partis non mouillés, ou pas mouillés du tout (c’est mieux) dans des gestions de droite.
Il vaut mieux une défaite avec l’existence d’une gauche qui n’a pas fait un travail de fripouille qu’une défaite sans une telle gauche.
Autrement dit, Die Linke ou pas, la social-démocratie aurait été dans le mur des saloperies faites de concert avec Merkel.
L’existence d’une gauche non salie laisse l’espoir.
Mais je tiens à noter que Die Linke a des gestions de droite dans certains endroits et que c’est parce que la social-démocratie a refusé Die Linke que ce dernier parti n’a pas connu le risque d’une usure rapide due à une politique favorable au capital.
Die linke ne doit pas rosir ses positions mais les rougir.
1. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 21:13
pas de quoi pavoiser du coté de "die Linke" et des verts, quand la droite dure gagne les élections ! c’est indécent....les représentants de l’oligarchie financière rient dans leur barbe ! il y a d’un coté une opposition martienne, surnaturelle et de l’autre un SPD (sociaux-démocrates) qui se ralie au pouvoir. Alors la droite l’emporte par défaut d’une force de gauche responsable et unie. Il faudrait créer une ALLIANCE de gauche la plus large possible et de tirer la leçon de ce qui s’est passé en Allemagne aujourd’hui. Les divisions de la gauche ont améné dans un fauteuil la droite en Allemagne
2. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 21:17
c’est quoi une gauche non salie ? dès que die Linke aura dépassé 15% la propagande bourgeoise se chargera de les salir....
3. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 21:37, par Copas
une gauche non salie c’est quand on ne fait pas la politique des patrons.
Tu as compris ce dont je parlais alors, ne fais pas l’idiot là dessus. la social-démocratie a fait le boulot de la bourgeoisie (comme en France Jospin l’avait fait).
Ce n’est pas la bourgeoisie qui salit là, de même que tes potes on ne leur a pas tordu les poignets pour les obliger à privatiser plus de boites en France que la droite ne l’avait fait.
Personne ne les a obligé à soutenir le patronat contre les travailleurs, de soutenir l’OTAN et l’impérialisme américain.
Là le SPD a refusé l’alliance avec Die Linke et a fait la politique pourrie que l’on sait au service de ses maitres. Personne ne les a obligé à faire cela. Ils ont préféré tabasser les prolos aux côtés de Merkel plutôt que de lutter contre les patrons.
Ceux qui soutiennent le SPD là dedans sont du même tonneau que ceux qui se sont démerdés pour faire surgir le borgne au 2eme tour d’une présidentielle.
Quand la gauche sera vraiment de gauche ? Aussi fidèle aux travailleurs que Sarko l’est aux patrons ?
Tes idées nous ont amené Berlu en Italie, Sarko en France et la Merkel en Allemagne....
La vraie défaite est là.
La fin d’un cycle de partis passés définitivement à droite.
Beaucoup de boulot pour reconstruire...
6. ELECTIONS ALLEMANDES, 27 septembre 2009, 23:04, par Copas
On peut rajouter le scrutin au Portugal qui voit aussi une poussée de la gauche non bourgeoise.
Le bloc de gauche a nettement progressé (le facteur va être content) dans les 8 à 9%
les cocos ont apparemment aussi progressé peut être dans le même ordre.
Le PS aux affaires (mais là sans alliance avec la droite) a fait le boulot à fond de la bourgeoisie.
C’est ça les questions de fond : les politiques réellement menées.
7. ELECTIONS ALLEMANDES, 28 septembre 2009, 00:44
Pour sa première participation aux élections législatives, le nouveau parti La Gauche (Die Linke) réalise une percée impressionnante : avec plus de 12 % des voix, il réalise un excellent score au niveau fédéral, qui devrait lui permettre d’obtenir près de 80 sièges sur les 600 que compte le parlement allemand.
1. ELECTIONS ALLEMANDES, 28 septembre 2009, 13:40
Deuxième, il me semble...
Chico
8. ELECTIONS ALLEMANDES, 28 septembre 2009, 12:28
Oui
Poussée considérable.
En ex RDA, principalement. Mais manque de pot c’est aussi en ex RDA que l’extrême droite progresse -même si la seule bonne nouvelle de ce scrutin est qu’elle s’est encore fait prendre les doigts dans la porte du Bondestag.
Et puis pour "les Verts" aussi, "poussée considérable".
Et puis pour la première IG Metall n’a pas appelé à voter SPD.
tout ça c’est pour amuser la galerie. 80 députés sur 600 ne changeront rien au fait que l’Allemagne va être gouvernée encore plus à droite.
Le fond du problème est ailleurs , et la solution est ailleurs que dans toutes ces tentatives de "Ripolinisation" de la social démocratie. En Allemagne ou en France.
LL
1. ELECTIONS ALLEMANDES, 28 septembre 2009, 23:29, par Copas
Tu as raison, ça ne change rien au fond.
Ca exprime juste un courant de défiance qui se cherche en Europe dans la population, partagé entre des votes à gauche du libéral-nomenclaturisme bourgeois et l’abstention, bruissant des résistances comme des tam-tams médiatiques énormes de la bourgeoisie.
Il y a d’un côté les partis, ce qu’ils sont, ce qu’ils peuvent être ou pas, de l’autre leur perception et l’expression déformée des volontés populaires (manipulées ou réelles) qui s’exprime au travers des élections.
En Allemagne, il y a eu des secousses sociales depuis quelques années (voir le nombre de journées de grève supérieur à la France), les assauts du capitalisme , les réactions de plus en plus dures.
Ces colères cherchent à s’exprimer et les partis qu’on dit à gauche de la gauche en profitent un peu.
C’est ce tableau d’ensemble qu’il faut voir, comme d’ailleurs des poussées de l’extreme droite ou la brunisation de la droite autoritaire (voir le look de sarko en ce moment est un symbole curieux).
Les poussées de Die Linke et du bloco de Esquerda expriment cette radicalisation mais ne permet pas de dire si les stratégies et les trajectoires de ces partis sont bonnes, si ces partis sont utiles, sauf pour les étourneaux de l’électoralisme.