Accueil > ELECTIONS LEGISLATIVES - MONTREUIL - BAGNOLET / L’ART NECESSAIRE
ELECTIONS LEGISLATIVES - MONTREUIL - BAGNOLET / L’ART NECESSAIRE
par Laurent Klajnbaum
Publie le mardi 16 mai 2017 par Laurent Klajnbaum - Open-Publishing1 commentaire
L’art et la culture n’ont pas été des enjeux de l’élection présidentielle. Dans le programme d’Emmanuel Macron la place de la création est réduite à la question de la diffusion et de sa consommation avec sa mesure phare en la matière : le pass culture de 500 euros pour les jeunes de 18 ans.
Il faut que s’exprime, à l’Assemblée nationale, une autre voix sur l’art et la culture, comme d’ailleurs sur le social, l’écologie, la démocratie et la paix. Une voix en faveur de la création, pour un statut social des artistes par l’élargissement du régime des intermittents, pour une democratie culturelle qui concerne nos concitoyen-ne-s et qui commence par l’éducation artistique dans les établissements scolaires. C’est ce que porte la France Insoumise.
DEBAT AVEC ALEXIS CORBIERE Candidat à l’élection legislative Porte-parole de Jean-Luc Mélenchon
Lundi 22 mai 18h30 - Théâtre du Baleti -219, rue Étienne Marcel - Montreuil
Nombre de places limitées Réservation à klajnbauml UNn gmail.com
Avec déjà la participation d’artistes de Montreuil et Bagnolet : Philippe Beautier, comédien, Bernard Boespflug réalisateur, Valérie Bousquet comédienne, Cendre Chassanne, autrice, metteur en scène, Claire Cohen maquilleuse, Dominique Collignon-Morin comédien, Xavier Czapla comédien, Eugène Durif, auteur, Maxime Franzetti metteur en scène, Brigitte Goffart comédienne, Joelle Gonthier plasticienne, Régis Hebette metteur en scène, Cyril Huvé musicien, Enis Kaya concepteur 3D, Daphné Kritharas chanteuse, Renaud Lebas auteur, réalisateur, Cécile Leterme, comédienne, Grégoire Letouvet, compositeur, Vincent Le Texier chanteur, Mathilde Louvain relation public théâtre, Mathilde chanteuse, Malvina peintre, Didier Nguyen musicien, Jean-Baptiste Palies batteur, Olga Papp costumière, Sidonie Peyramaure architecte, Benoit Rivillon comédien, Thierry Segur, bédéaste, Joséphine Serre, autrice, metteur en scène.
L’Avenir en commun : https://laec.fr/ Livret culture : https://avenirencommun.fr/le-livret-culture/
Nombre de places limitées Réservation à klajnbauml@gmail.com
Messages
1. ELECTIONS LEGISLATIVES - MONTREUIL - BAGNOLET / L’ART NECESSAIRE, 16 mai 2017, 06:53, par lili-oto
Il ne faut pas de statut professionnel pour les artistes plasticiens ! C’est une énorme bêtise ! Dans les arts plastiques la défense de leur liberté de création s’articule sur la liberté d’expression protégée par des lois existantes et efficaces. Les plasticiens ont une longue histoire, ce sont les plasticiens qui ont apporté le régime d’artiste en Italie au 16e siècle puis en France au 17e siècle à l’encontre des corporations d’artisans des sculpteurs et des peintres , un statut professionnel reviendrait à revenir en arrière, c’est une régression. Dans l’histoire des artistes dans les arts plastiques, à chaque fois que l’on a imposé un statut aux plasticiens c’est toujours pour brider leur liberté de création, une liberté en France qui se détériore en raison des pratiques malsaines de l’art contemporain avec leurs sbires, leurs conservateurs aux ordres du patronat, des collectionneurs millionnaires ou milliardaires du marché international de l’art contemporain et de leurs galeristes véreux, de ce marché de l’art déloyal du néo libéralisme culturel international. Courbet pendant la commune avait fait virer les conservateurs des musées remplacés pendant la commune par les artistes. Aujourd’hui en France l’exclusion des artistes plasticiens de l’espace public est un grave problème, on ne peut plus exposer, on vit dans un pays où en 2017 on ne peut plus exposer, les élus nous empêchent d’exposer, et le statut professionnel va renforcer cette terrible exclusion. L’exclusion des artistes ne vient pas de leur non statut mais d’un réseautage mercantile institutionnel et des magouilles, comme l’évasion fiscal de l’artiste Boltanski qui est le reflet de pratiques malsaines dans les institutions d’art contemporain, comme avec l’affaire des plagiats avec Jeff Koons et Beaubourg, condamnés, et où encore aucune sanction n’a été prise par la ministère de la culture. Dans toutes les commissions parlementaires, les lanceurs d’alertes interrogés sur l’évasion fiscale, ont parlé d’art contemporain, et il n’y a eu aucune enquête en France. Aux états Unis, une fameuse banque suisse avait créé une galerie d’art qui servait d’écran à l’évasion fiscal, ils ont dû payer presque 1 milliard de dollars d’amende, mais aucune n’enquête en France, surtout sous Cahuzac, et la liste des évadés fiscaux est secrète, pour que le citoyen lambda ne découvre pas les réseaux . Sur le territoire français, l’exclusion des artistes plasticiens sert les intérêts d’artistes de cours subventionnés qui fréquentent le patronat français, des collectionneurs richissimes qui font de grosses culbutes (spéculations financières). L’exclusion artistique est un acte lié à une concurrence déloyale, pour que les artistes talentueux ne fassent pas d’ombre à des artistes plongés dans les magouilles institutionnelles où se mélange comme au CIPAC, les intérêts privés et publics, une communauté d’intérêts. L’utilisation systématique de commissaires d’exposition viole le droit moral des artistes, un droit fort, un droit inaliénable et perpétuel sur les modalités de divulgation de leurs œuvres, cette violation encourage cette exclusion et les délits de favoritisme lorsque ces expositions sont financées par l’argent public. On est fort surpris de voir des mairies et des élus de droite comme de gauche utilisés cette pratique déloyale avec ce commissariat (mode culturel très pétainiste, fasciste ou stalinien) à l’encontre de la communauté artistique dit Lili-oto. Il est évident que face à la crise, qui est un facteur ou vecteur favorable à une création artistique hors norme comme l’ont été Dada, Surréalisme, Situationnisme, Lettrisme, (…) fait peur aux élus qui brident la création contemporaine avec leurs fonctionnaires de l’art dit l’artiste Lili-oto qui se bat depuis les années 80 contre l’aliénation et la servitude dans le création contemporaine et qui a subi des préjudices avec plusieurs expulsions pour le punir de sa liberté de ton face aux élus ,à Lyon, à Paris, à Montreuil, à Bordeaux et qui vit aujourd’hui dans l’exclusion la plus totale à Narbonne, menacé publiquement par des élus qui ont fait alliance avec le maire de Béziers. La crise des plasticiens en France ne relève pas d’un statut d’artiste ou non, mais de graves violations des libertés d’expression, du mauvais usage de l’argent public, des magouilles, escroqueries, de la médiocrité intellectuelle de nos élus et pourtant toute la panoplie juridique est en place pour nous défendre, nous, artistes plasticiens.