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ENSEMBLE DES VOIX JUIVES ET ARABES APPELLENT LA POPULATION FRANCAISE A BRISER L’ ETRANGLEMENT DE GAZA

Publie le lundi 21 janvier 2008 par Open-Publishing
10 commentaires

de UJFP

Un million et demi d’hommes de femmes et d’enfants qui y vivent sont punis, d’une part, en tant que Palestiniens qui ont porté au pouvoir le Hamas, lors d’ élections démocratiques et contrôlées par l’Union européenne, et d’autre part, parce qu’après la rupture entre le Hamas et le Fatah, l’Etat d’Israël a décrété la bande de Gaza « entité hostile ».

Ils sont privés d’électricité, des produits de base indispensables à l’alimentation, aux soins. Leur vie est menacée. Leur droit à la vie, à la santé est soumis au diktat du gouvernement israélien qui décide de ce qui peut entrer. En plus de ces violations graves du droit humanitaire international, l’armée israélienne continue et les incursions au cours desquelles de nombreux citoyens palestiniens sont tués, et les attentats ciblés, malgré la rencontre d’Annapolis.

Aujourd’hui, le gouvernement israélien justifie la programmation prochaine d’une action militaire d’envergure sur l’ensemble de la Bande de Gaza, au prétexte que celle-ci a été déclarée « Entité Hostile » - expression ignoble qui vise à l’exclure -ainsi que ses habitants- de la géographie humaine et de toute terminologie internationale politique, sociologique.

Nous devons Refuser le déni du droit dont est victime l’ensemble du peuple palestinien. Nous devons refuser le sociocide de la société palestinienne dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie. Nous devons refuser et dénoncer les violations dont sont victimes les Palestiniens et nous devons exiger que les responsables israéliens des crimes de guerre ne bénéficient pas de l’impunité. Nous devons exiger que la communauté internationale respecte et fasse respecter les obligations des normes du droit international.

Le refuser ensemble juifs et arabes, avec tous les Français, tous les peuples, c’est affirmer qu’il n’y a pas de fatalité, pas de « camp du mal » contre le camp du bien qui sépareraient juifs et arabes. C’est affirmer que la ligne de fracture n’est pas celle que Bush veut imposer au monde, mais celle qui sépare le respect du droit du déni de droit, celle qui reconnaît qui est la victime et qui est le bourreau, celle qui dit que le conflit n’est ni religieux ni ethnique, mais politique, et qu’il a des solutions dans le respect du droit international.

Aider le peuple de Gaza à vivre, c’est donner un message d’espoir à l’ensemble du peuple palestinien ; c’est lui réaffirmer la solidarité des peuples du monde qui exigent avec lui que ses droits soient reconnus, respectés, et enfin appliqués ; c’est refuser toutes les formes de racisme qui cherchent aujourd’hui à diviser le monde. C’est, ensemble, dire que le peuple palestinien doit devenir un membre à part entière de la communauté internationale.

Pour affirmer cette solidarité, l’UJFP et l’ATMF organisent une collecte nationale pour aider le peuple palestinien pris en otage à Gaza. Les sommes recueillies seront verséesé au Centre palestinien des droits humains -PCHR- de Gaza.

Les contributions sont à adresser à l’ATMF : 10 rue Affre, Paris 75018
ou à l’UJFP : 21 ter rue Voltaire Paris 75011
à l’ordre de GAZA 2008.

http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=326

Messages

  • Peut-on être sur que les fonds récoltés iront bien à leur destinataire et ne seront pas "confisqués" par l’ Etat raciste qui fera ce qu’il voudra, tant qu’il voudra, en violant de la manière la plus barbare tout ce qui peut ressembler à du Droit ? Cela aussi longtemps qu’il bénéficiera de la complicité honteuse des prétendues démocraties droit-de-l’hommistes d’Europe et d’Amérique.

    BRUTUS

  • Je ne comprends pas comment les contributions parviendront aux palestiniens de Gaza, en sachant que tout est bloqué ! Même l’aide alimentaire internationale ! C’est une blague ou quoi ? Merci de m’expliquer comment vous ferez !

  • si vous n’êtes pas "chauds" pour donner...boycottez les produits israeliens plutôt que de susciter le boycott de l’aide par de tels messages

    • C’est simplement qu’il est dit que rien ne leur parvient, pas même la nourriture ! Alors, oui, le boycott des produits israéliens c’est encore la chose la plus efficace que nous puissions faire.

      Le boycott est une arme redoutable qu’on utilise peu, dommage !
      Même merkel semble convaincue, contre Nokia qui s’apprête à mettre sur le carreau de nombreux salariés de la marque qui se délocalise, après avoir aspiré plusieurs millions d’euros de subventions !

      Alors, tous au boycott contre Israël dans le cas présent, et à voir à chaque fois qu’il sera nécessaire d’en user pour faire ployer le pouvoir d’où qu’il vienne !

  • La barbarie israelienne continura à s’exercer en toute impunité tant que l’opinion mondiale ne se mobilisera pas.Le but ultime de l’état raciste israellien de est de récupérer tout Gaza et la Cisgeordanie et d’en expulser tous les palestinniens

    Lors d ela 1ere intifada, pierres des jeunes palestiniens contre la boucherie de l’armée israélienne l’opinion mondiale s’était émue, et ce furent les accords d’OSLO, le plus grand espoir de paix jamais connu au moyen orient.

    Puis les faschistes israéliens ont assasiné RABIN, ont aidé à la création des ordures non moins fachistes du HAMAS.
    Militairement les palestiniens n’ont aucunes chances de contraindre Israel à la négociation.Les palestinniens ont besoin d’alliés dans le monde entier s’ils veulent un jour leur pays voir le jour.Chaque roquette totalement innefficace tirée contre Israel est un cadeau à leurs dirigeants barbares et un recul du soutient aux palestiniens
    J’ai de nombreuses fois,à Paris manifesté pour la liberté de la Palestine. J’ai cessé de le faire le jour où j’ai vu un camion de barbus crieant"allah akba" se méler à la manifestation.

    Ceci dit ISRAEL doit rendre sans conditions tous les térritoires occupés,
    mais je ne suis absolument pas sur que les femmes palestinienes, à moitie décervelés par ce répugnants HAMAS auront un meilleurs sort sous le talon fer israélien que sous celui des gangsters islamistes qui sont allés massacré sur leur lit d’hopital des bléssés du FAtha

    Voici le texte admirable d’un pedopsychiatre qui se revendique comme juif

    EX-ENFANT JUIF CACHÉ EN BELGIQUE, JE N’AI PAS ÉTÉ À LA CONFÉRENCE DE JÉRUSALEM
    Publié le 20-04-2007
    L’indignation de Marc Abramowicz, ex-enfant juif caché en Belgique pendant la deuxième guerre mondiale, face à l’instrumentalisation du génocide des juifs, par les dirigeants israéliens.
    Le texte de Marc Abramowicz est paru, en tribune libre, dans le quotidien belge Le Soir du 20 avril.
    Du 14 au 19 avril s’est tenue une conférence internationale sur les « Enfants cachés en Belgique pendant la Shoah » (shoah égale judéocide : dénomination que je préfère). Objectifs : reconnaissance aux Belges qui les ont sauvés, volonté de se retrouver ensemble, comprendre pourquoi la parole sur ces années de terreur ne s’est toujours pas libérée.
    Première question, première indignation : pourquoi Jérusalem, pas Bruxelles, Anvers ou tout autre lieu en Belgique où nous avons pu échapper à la traque nazie grâce à des sauveurs belges ? Pourquoi pas dans notre pays où l’extrême droite raciste relève dangereusement la tête et menace à nouveau la démocratie ? En plus de nos enfants et petits-enfants, n’est-ce pas auprès de nos voisins que notre devoir de transmission et de reconnaissance doit s’exprimer pour lutter efficacement contre toute résurgence des idéologies racistes ?
    Depuis 2001, début de la 2ème Intifada, la plus sanglante des répressions subie par le peuple palestinien depuis 1948, je me rends souvent en Palestine occupée et à Jérusalem : séjours dans le cadre de missions d’observation, de solidarité et d’action humanitaire envers les enfants palestiniens.
    Pour moi qui, sous l’impulsion, entre autre, de ma conception du devoir de mémoire, lutte pour une paix juste pour les deux peuples en conflit, le choix de Jérusalem et surtout le programme des interventions et des visites lors de cette conférence (voir le site : http://www.hiddenchildrenil.com) est un acte de négation d’une réalité ou pire un acte politique symbolique, qui sous le couvert de motivations les plus louables, peut être considéré comme une perversion du devoir de mémoire. C’est le rabbin Hillel qui, déjà dans des temps reculés, disait : « Si je ne m’occupe pas de mes problèmes, qui s’en occupera ? Si je ne m’occupe que de mes problèmes, qui suis-je ? »
    Envisager le devoir de mémoire à la lumière de ce principe de la morale juive m’amène à condamner une tendance générale des comportements et attitudes de nombreux juifs, tant en Israël que dans la diaspora : le repli identitaire basé sur une centralité sioniste, c’est-à-dire, s’identifier à Israël et aller jusqu’à traiter d’antisémitisme toute critique envers sa politique.
    Dans le contexte actuel où de timides perspectives - plutôt des frémissements de paix - se dessinent grâce à l’échec de la guerre du Liban, à la capacité des Palestiniens à mettre sur pied un gouvernement d’union nationale, au plan de paix unanime des pays arabes et surtout au début de courage de l’Europe qui ose se distancer un tant soit peu de la politique agressive américaine bushienne, alors que sur le terrain la répression de l’armée israélienne et des colons se durcit (tueries récentes à Naplouse, agressions des manifestations pacifiques au village de Bil’in, rumeurs de préparatifs d’une nouvelle invasion de Liban....), le choix de Jérusalem est plus que jamais un grave déni de prise en considération de la souffrance palestinienne. La question du rabbin Hillel : « ... Si je ne m’occupe que de mes problèmes, qui suis-je ? » est d’autant plus pertinente.
    J’aurais accepté d’aller à cette conférence, si les organisateurs ou même quelques participants m’avaient invité, moi ou d’autres, comme guide témoin de la situation vécue par les Palestiniens dans la partie arabe de Jérusalem. Il ne m’aurait suffit que d’une journée pour :
    faire le tour des nombreuses colonies qui encerclent et s’incrustent autour et dans cette partie de la ville ; qui la phagocytent lentement mais inexorablement depuis bientôt 40 ans (juin 1967),
    suivre le mur de séparation construit et en construction, qui divise et ghettoïse les habitants, rend leur vie quotidienne, familiale, professionnelle, scolaire, sanitaire, économique très très compliquée, et souvent dramatique,
    rencontrer des Israéliens, jeunes, adultes, vieux, luttant sur tous les fronts de la spoliation et des injustices aux côtés des Palestiniens,
    discuter avec des militants pacifistes palestiniens prônant la résistance civile et culturelle.
    Etre fidèle à mon devoir de mémoire, c’est retrouver certains souvenirs de mon enfance pendant la traque, souvenirs qui peuvent expliquer le type d’actions auxquelles je participe en Palestine :
    j’ai été exclu de l’école n° 4 place de Bethléem (à Saint-Gilles) en 1941, suite aux premières mesures antijuives nazies : j’organise une formation à l’aide psychologique d’instituteurs et mères d’élèves et d’enfants à Qalqilia, première ville palestinienne à être complètement entourée depuis 2003 par le mur et la barrière de sécurité israéliens ; pour moi, comme pour l’ONU d’ailleurs, il s’agit plus d’un mur de spoliation et d’apartheid que de sécurité ; - j’ai vécu dans la rue Coenraets l’arrestation en 1942 par une patrouille allemande de celui que nous appelions « Tarzan », jeune adulte admiré par les enfants juifs du quartier, il était gentil et surtout très fort ; paniqué, je voulais atteindre la sonnette, trop haute, du couple qui me cachait, j’ai fait pipi dans ma culotte : les enfants palestiniens souffrent de plus en plus d’énurésies nocturnes et diurnes, provoquées parfois rien que par le bruit d’explosion d’un moteur ; - j’ai reconnu mon regard apeuré quand j’étais séparé de ma mère pendant la guerre, dans les yeux d’un enfant palestinien collé à sa mère après que nous les avions aidés à passer le Mur à Abou Diss (à l’époque, le Mur ne mesurait que 2 mètres et quelques, à présent plus de 8 !).
    Je laisse, pour terminer cet article, ce cri d’indignation, la parole à Monsieur Shaul Harel, MD président de la Conférence, parole qui illustre clairement la non prise en considération d’une souffrance actuelle d’un peuple dont le seul tort est avant tout de refuser de payer, en perdant son sol, pour un crime commis contre un autre peuple il y a plus de soixante ans :
    « Nous faisons cette conférence pour nous rappeler qu’il nous est interdit de revivre la Shoah. Pourtant il y a bien peu longtemps, des enfants se sont cachés en Israël dans des refuges situés dans des régions bombardées, bien qu’aujourd’hui, pas comme avant, nous pouvons nous valoir de nos forces et ne pas rester impotents. »
    Marc Abramowicz est psychothérapeute et formateur.
    CAPJPO-EuroPalestine

    L. BOURSON

  • Ok pour donner.

    j’ai vu des commentaires qui m’ont convaincu.

    Du style, ne pas donner pour alimenter le mal, comme par exemple ne pas aider un SDF.

    Simplement, l’UJFP doit comprendre : cela n’est pas uniquement une question d’argent, mais aussi une question de parole.

    Que des juifs prennent la parole pour défendre la cause arabe, au grand jour, cela serait plus précieux que des dons en argent.

    jean-yves DENIS.

    • Exactement, il faut que les juifs français qui ne sont pas d’accord avec Israël le disent haut et fort, interviennent partout où il est possible de se faire entendre, car l’argent n’est pas tout, et ça maintient le peuple palestinien dans l’asphyxie ! Il ne faut pas confondre les juifs européens qui ont terriblement souffert du nazisme et les juifs israéliens qui se comportent comme des nazis contre les palestiniens ! L’histoire est faite pour ne pas oublier et surtout pour ne pas faire deux fois la même erreur ! C’est ça l’intelligence !

  • Un port en eau profonde pour Gaza et une frontière ouverte avec l’Egypte, voilà ce qu’une mission de protection des populations et de défense de la paix pourrait avancer.

    Et des états comme la France pourraient mettre leurs gros canons et leurs missiles anti-aériens au service de la protection d’une telle entreprise humanitaire pour écarter de la gorge du peuple palestinien de Gaza les deux mains qui l’étranglent.

    Cop

    • Gaza / Des milliers de Palestiniens déferlent à travers la frontière
      mercredi 23 janvier 2008 - 09h25

      Selon « Al Jazeera », des Palestiniens encerclés à Gaza ont réussi, cette nuit, à détruire à l’explosif, une partie de la clôture qui sépare les deux côtés de la ville frontalière de Rafah, entre Gaza et l’Egypte. Des milliers de Palestiniens ont déferlé en Egypte, surtout pour faire main basse sur des produits alimentaires, avant de revenir à Gaza où des voitures les attendaient pour les ramener dans l’enfer gazaoui.

      Selon « Al Arabiya », plusieurs blessés palestiniens ont été transportés vers l’Egypte pour recevoir les soins dont ils sont privés à Gaza, sous embargo.

      « Elaph.com » souligne que les forces de sécurité égyptiennes ne sont pas intervenues pour empêcher ce déferlement palestinien. Il ajoute que le Hamas avait appelé, hier, les Palestiniens à manifester et à briser l’encerclement israélien, donnant de facto son feu vert à la destruction de la barrière frontalière.

      En outre, dans une interview diffusée par « Al Arabiya » depuis Damas, où s’ouvre ce matin le « Congrès national palestinien », boycotté par le Fatah, le FPLP et le FDLP, Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas, a affirmé la nuit dernière que son mouvement n’arrêtera pas les tirs de roquettes sur Israël tant que l’Etat hébreu ne mettra fin à l’occupation.

       http://mediarabe.info/spip.php?breve1410


      Des douzaines de Palestiniens forcent le point de passage de Rafah après des heurts avec la police égyptienne
      2008-01-23 07:13:28

      Des douzaines de Palestiniens ont forcé le point de passage de Rafah entre la bande de Gaza et l’Egypte après s’être heurtés aux forces égyptiennes de sécurité mardi, a rapporté la télévision satellitaire pan-arabe al-Jazira.

      On pouvait entendre des coups de feu alors que des centaines de manifestants palestiniens forçaient le point de passage de Rafah et que les forces égyptiennes rétorquaient avec des canons à eau depuis l’autre côté de la frontière, blessant plusieurs manifestants, selon al-Jazira.

      Neuf membres des forces égyptiennes ont été blessés lors de ces affrontements, a déclaré à Xinhua une source du ministère égyptien de l’Intérieur sous couvert d’anonymat.

      La même source a déclaré que la situation au point de passage est maintenant sous contrôle et que la frontière est de nouveau fermée. L’Egypte a renforcé lundi la sécurité à la frontière avec environ 300 policiers postés.

       http://www.french.xinhuanet.com/fre...

  • tant qu’un homme tel que bush se croit dieu sur terre , et ne pense qu’à ses copains sionistes , la Palestine souffrira , les voix des juifs pro-palestiniens ne sont pas des potes de sarko , dc peu de chances d’etre entendues , perso , petite française , je suis allée à Naplouse , l’info dirigée des médias français ne me satisfaisait pas , sur place , des gens tels que mikado , ne baissent pas les bras et font un super boulot , là-bas , c’est pire que ce que vs montrent les tv