EPISODE II : La Bible du Saigneur !!!

racisme en marche au pas de l’oie !

La conception de cette formation paramilitaire est d’abord et avant tout le racisme dans toute son horreur avec pour corollaire la supériorité exclusive d’une race, d’un peuple élu par la volonté des hommes !

Un document publié dans la revue du mouvement en 1938 explicite parfaitement bien l’idéologie, inadmissible, barbare et impardonnable, des Jeunesses Hitlériennes.

La jeunesse doit savoir que l’acte le plus important est la conservation, la reproduction et l’amélioration de la pureté du sang. Elle doit distinguer les races inférieures des races supérieures, les travailleurs des parasites, et, plus précisément, les Allemands des Slaves et des Juifs(...) Le peuple est contre Rome, capitale de l’internationale catholique, dont la Prusse est l’antithèse (...) La jeunesse doit être convaincue que depuis la première guerre mondiale, l’Allemagne est assiégée en permanence. Les Français veulent la démembrer, les Russes la conquérir et les Anglo-Saxons la coloniser économiquement. Les ennemis jurés de l’Allemagne sont : les Juifs, les Franc-Maçons et les Jésuites » in Werner Klose, op. cit. , pp. 146,147 et 148 tiré du site « jeux de piste).

Mais, afin de mieux connaître les rouages de la machine destructrice hitlérienne à travers ces groups paramilitaires, de mieux appréhender les aspirations pour les jeunes Allemands à la place desquels on pensait et d’entrevoir avec plus de clarté la destinée des Jeunesses hitlériennes, rien n’est plus juste que de faire parler le Führer et de rapporter son Discours de Reichenberg, le 2 décembre 1938 :

« Cette jeunesse doit apprendre uniquement à penser allemand et à agir en allemand. Quand ces jeunes garçons et ces jeunes filles entrent dans nos organisations à l’âge de dix ans ils reçoivent et sentent un air frais, souvent pour la première fois ; quatre ans après ils passent de la « jungvolk » à la « Hitlerjugend » et là nous les tenons encore pour quatre ans. Ils ne retomberont pas dans la main des anciens représentants des différents groupes et classes, car nous les prendrons immédiatement dans le parti, dans le front du travail, dans la S.A. ou dans la S.S., dans la N.S.K.K.etc... Et, si après avoir passé là encore deux ans ou deux ans et demi, ils ne sont pas encore devenus de vrais nationaux-socialistes, alors nous les soumettrons au service du travail obligatoire, afin qu’ils soient en six ou sept mois remodelés à l’enseigne d’un unique symbole, la bêche allemande. Et si, après six ou sept mois, subsiste çà et là, un peu de conscience de groupe, l’armée aura pour mission de la traiter durant deux autres années. Ainsi quand, après deux, trois ou quatre ans ils en sortiront, ils rentreront immédiatement dans la S.A. ou la S.S., car nous n’avons en aucun cas de récidive, ainsi ils ne seront jamais plus libres pour toute la vie. »

Puis : « « Je veux une jeunesse, une Hitlerjugend implacable, cruelle, aussi dure que l’acier - l’acier Krupp ! »

Ainsi, la « matérialisation » de l’idéologie nazie se traduisait par la nazification des jeunes dans un processus hiérarchisé d’endoctrinement commençant à partir de l’âge de 8 ans jusqu’à 18 ans en passant par les différents rouages de la machine infernale notamment les Jungvolk et les Hitlerjugend ( les tigrons de Hitler) dont la devise était : « « Wir sind zu sterben für Deutschland geboren. » ( Nous sommes nés pour mourir pour l’Allemagne).

L’avenir de ces jeunes était tracé par le Führer.

Ils continuaient leur parcours idéologique dans le Front du Travail et pouvaient être enrôlés ensuite dans les SA ou les SS. Mais ils devaient s’acquitter de la conscription .

De l’histoire d’hier à celle d’aujourd’hui !

Les explications historiques étaient nécessaires à la compréhension des hypothèses que nous avançons !

Voyons maintenant le rapport de la deuxième guerre mondiale avec le Pape Benoît XVI.

Le cardinal Josef Alois Ratzinger, est né en Bavière le 16 avril 1927 dans une petite ville Marktl am Inn près de la frontière autrichienne se situant dans le Kreis de Altötting dans la circonscription de Haute Bavière. Il n’y a vécu que deux années.

Le père Joseph (senior) Ratzinger étant gendarme, la famille connaît de nombreuses mutations.

En 1939, il entre au séminaire de Traunstein

Selon certaines sources bienveillantes, Joseph Ratzinger le futur Pape sera enrôlé « de force » dans les jeunesses Hitlériennes puis versé avec toute sa classe dans la DCA et affecté à la défende de l’usine BMW près de Munich jusqu’au dernier trimestre de l’année 1944. Toujours selon les mêmes sources, il désertera quelque jours avant la reddition allemande puis interné de « longues années » comme prisonnier de guerre.

Après sa libération, il poursuit ses études à Munich en philosophie-théologie puis à l’ École supérieure de Freising.

Il devient prêtre en 1951.

De l’histoire d’aujourd’hui à celle... d’aujourd’hui !

N’était le passé « douteux » du Pape, sa vie serait simple et certainement celle d’un érudit qui mériterait, plus par sa science que par sa « foi », la tiare papale !

Néanmoins, entre ce qu’il écrit « dans sa vie » rendant terriblement innocent et impuissant face à la barbarie nazie son rôle en tant que « Tigron de Hitler » me parait suspect, mensonger et lâche !

Car n’oublions pas que Ratzinger a été formé bon gré, mal gré dans la pure tradition du régime nazi et de l’élite hitlérienne.

Pis encore, il aurait suivi une formation théorique et pratique afin de devenir "Führer" (chef).

Si cela n’est pas un engagement à l’idéologie nazie... qu’est-ce alors ?

fin du deuxième épisode

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