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Eclatement de l’Union Européenne : ce n’est plus qu’une question d’années.

Publie le dimanche 6 juillet 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

Nicolas Sarkozy critique le niveau des taux de la Banque centrale européenne.

Le président Nicolas Sarkozy a mis en cause, samedi 5 juillet, lors du Conseil national de l’UMP consacré à l’Europe, la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de relever ses taux directeurs et a dénoncé le "dumping monétaire" que subissent les entreprises européennes exportatrices.

"J’ai été de ceux qui ont voté l’indépendance de la Banque centrale européenne et je ne le regrette pas, j’ai été de ceux qui ont voté la création de l’euro et je ne le regrette pas. Les autorités monétaires ont fait un travail remarquable pour mettre en place l’euro", a assuré le chef de l’Etat.

" Mais quand même, sans remettre à bas tout ce à quoi je crois, je suis légitime, en tant que président de la République française, de me demander s’il est raisonnable de porter les taux européens à 4,25 %, alors que les Américains ont des taux à 2 % ", s’est-il exclamé.

Déplorant le " dumping social " auquel l’Europe est confrontée, il s’est demandé si " on doit subir en plus un dumping monétaire qui met à genoux les entreprises européennes qui veulent continuer à exporter ".

Et d’ajouter : " Cette question là doit être posée de manière respectueuse et démocratique. "

http://www.lemonde.fr/europe/articl...

Hypothèse : après plusieurs évènements récents, ce discours de Sarkozy montre le retour en force des Etats-nations en Europe. Ce discours de Sarkozy montre le retour en force des chefs d’Etats et de gouvernements en Europe.

Surtout, il montre la montée en puissance de forces centrifuges.

Comment les définir, ces forces centrifuges ?

C’est le retour en force des égoïsmes nationaux ?

A mon humble avis, c’est exactement cela.

L’Union Européenne entre dans une zone de tempêtes.

L’Union Européenne va éclater dans quelques années.

Les Etats reprendront leur indépendance.

Les Etats reprendront le contrôle de leur politique économique et de leur politique monétaire.

Les Etats reprendront le contrôle de leur monnaie.

Par exemple, la France reviendra au franc. La France reprendra le contrôle de sa monnaie. La France reprendra le contrôle de sa poltique monétaire.

Messages

  • Cela veut dire quoi, "les égoïsmes nationaux" ? L’aspiration des Peuples à la démocratie,à leur souveraineté ? Au partage équitable des richesses ? Ne pas vouloir des reculs sociaux que leur programme cette Europe du paradis pour Capitalistes et de la misère pour les autres ?
    A quoi sert-elle cette Europe des égoïsmes financiers qui détruisent les bassins d’emploi et donc de vie, les infrastructures et les services publics qui ont permis le développement à peu près harmonisé des régions les plus reculées et ajouter un peu d’égalité républicaine dans notre pays.
    Il suffit de cette Europe du morcellement qui fait au contraire de chaque habitant, un étranger pour son voisin.
    L’exemple de l’Espagne le montre, ainsi que celui de l’Italie, la Croatie, l’Albanie... c’est souvent pour cause d’inégalités, de disparités de développement régional, que s’amorce le retour des "égoïsmes nationaux" et ethniques par dessus le marché : on nous prépare l’Europe des guerres civiles.
    Le "jacobinisme" de la France, une nation de citoyens égaux en droits et en devoirs quelle que soit leur origine, le Droit du Sol et non celui du sang, était-ce si réactionnaire ? Le retour de la rétroactivité du Droit supprimé sous Pétain, le flicage des étrangers et la liberté du patron industriel, commerçant ou agriculteur en toute impunité de posséder des esclaves, le fichage des enfants, la précarité du travail, rendre inefficaces les Prud’hommes pour cause d’harmonisation européenne et j’en passe : la tiers-mondisation des populations européennes s’avance au rythme de l’enrichissement des mêmes depuis la naissance du Capitalisme.
    Europe et Capitalisme ne font qu’un.

  • Grande illusion, les contraintes extérieures et internes que la crise systèmique

    à l’oeuvre qui oblige, partie visible de l’iceberg, la BCE à jouer de ses

    instruments n’est qu’un ènième épisode de la guerre internationale que se

    livrent les hautes bourgeoisies internationales, politiques commanditées par

    les grandes multinationales financières, industrielles et commerciales.

    Pour être visibles, ces bourgeoisies empruntent les leviers institutionnels

    propres à chaque ETAT/NATION en faisant vibrer les cordes des nationalismes

    (ce chiffon rouge agité en permanence par toutes les droites européennes)

    et en mettant en place les politiques les plus régressives sur tous les plans.

    Sur le fond, ils sont tous d’accords,

    les logiques libérales concurrencielles par la chasse aux coûts aux "déficits

    qu’ils créent et approfondissent en permanence", le démentèlement et la

    privatisation des politiques et services publics, la guerre des normes et

    réglementations, le soutien des banques centrales aux marchés spéculatifs

    (plus de 950 milliards d’euros depuis août 2007 !) , tout cela nous fait dire

    que les dirigeants actuels de tous les états de l’union se servent de l’EUROPE

    et de ses institutions pour servir leurs castes politico-économiques

    dominantes, pas pour servir les peuples.

    S’il y a remises en cause d’une EUROPE, c’est celle là et la remise en cause se

    fera dans chaque ETAT/NATION parce qu’une nouvelle gauche européenne est

    en train de naître et marquera des points aux prochaines échéances

    européennes.L’EUROPE poursuivra sa construction sur d’autres bases, l’idée

    européenne est désormais profondément ancrée dans la conscience collective

    des peuples et de façon inconsciente, le fait d’avoir voulu ignorer l’expression

    des peuples qui se sont prononcés par la voie référendaire sur l’avenir de

    cette EUROPE à ouvert la perspective politique d’une construction sur de

    nouvelles bases.

    Cette nouvelle gauche a une hypothèque forte à lever, celle de sa crédibilité

    institutionnellel et celle de son unité au niveau européen sur un projet

    refondateur clair.Les bases de construction ne manquent pas, il faut les mettre

    en musique !

  • A propos de monnaies nationales, le Brésil et l’Argentine viennent d’expulser le $ de leurs échanges commerciaux (80% des échanges commerciaux dans le MERCOSUR). Ceux-ci pourront se faire, désormais, dans la monnaie nationale de chaque pays, le real et le peso.

    Les économistes des deux pays estiment que les économies réalisées par la libération de la conversion en dollar lors des échanges seront de 2,5 %

    Ceci devrait être le prélude à la création d’une monnaie unique pour l’Amérique Latine.

    Adieu dollar ! Brésil et Argentine effectueront leurs transactions dans leurs monnaies nationales

    http://www.aporrea.org/tiburon/n116...

    Non, mais, quels égoïstes, tout de même ! En France, on tenterait de les diffamer en les traitant de FN racistes !!! (Alors que plus raciste que l’UE, tu meurs )

    Le dollar est l’équivalent de l’euro. C’est bien pour ça que son symbole a été dessiné avec une double barre.

    Depuis le 11 Septembre, "Nous sommes tous américains", nous ont chanté, et prié de chanter en choeur, tous les medias.

    Non ?

    D’ABORD SE LIBERER de l’UE = USA ! IMPOSSIBLE DE CONSTRUIRE AUTRE CHOSE SOUS CETTE DICTATURE !