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Ecole US de la violence : un nouveau jeu video propose de jouer à tuer Fidel !

Publie le mardi 16 novembre 2010 par Open-Publishing
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Ce à quoi n’est pas parvenu le gouvernement des Etats-Unis en plus de 50 ans, il prétend y arriver maintenant par la voie virtuelle. Le jeu video “Call of Duty : Black Ops”, lancé ce mardi dans le monde entier, emmène le joueur dans l’ambiance de la Gurerre Froide, et met au point des opérations particulières, la première étant d’assassiner le leader de la Révolution Cubaine Fidel Castro.

Comportant des techniques stéréoscopiques, le jeu video de l’entreprise "américaine" Activision demande que le joueur manipule armes et véhicules de guerre pour déclencher des opérations militaires en "territoire ennemi", comme l’île de Cuba.

La première opération qu’offre “Call of Duty : Black Ops”, c’est d’assassiner Fidel. Cette opération virtuelle dans l’île des Caraïbes se déroule avant la crise des missiles de 1962, alors que John F. Kennedy était le chef de la Maison Blanche.

Ce sont jusqu’à 18 personnes qui peuvent jouer simultanément sur internet avec cette nouvelle version de Call of Duty”, affirme l’entreprise Activision. Ce qui garantit de violents affrontements guerriers avec de spectaculaires assassinats, et, sans l’ombre d’un doute, un divertissement pour psychopathes.

la logique de ce nouveau jeu video est doublement perverse : d’un côté, elle glorifie les attentats commis en toute illégalité par les Etats-Unis contre le leader Cubain - Fidel a échappé à plus de 600 d’entre eux - de l’autre elle stimule les comportements sociopathes des enfants et des adolescents d’Amérique du Nord, principaux consommateurs de ces jeux virtuels.

Les niveaux de violence contenus dans ce type de produits ont déjà déclenché l’alarme aux Etats-Unis. En 2006, l’un des jeux les plus agressifs, le “GTA San Andreas”, a été cité devant le tribunal de l’Alabama pour avoir provoqué l’assassinat de trois hommes, dont un policier par un adolescent.

Les psychologues et les psychiatres sont d’avis qu’alors que dans un film de violence le spectateur est passif, dans un jeu vidéo il peut être amené à se mettre dans la peau d’un assassin. Dans la présentation du jeu “The Warriors”, par exemple, on peut lire : "Pour financer nos activités nous aurons besoin de trouver de l’argent, ce qui peut se faire de multiples façons, nous pourrons entrer dans des boutiques, casser leurs vitrines et prendre des objets de valeur, voler des autoradios et dévaliser les piétons que nous rencontrons".

Mais la fin justifie les moyens pour une société comme celle des Etats-Unis, qui marche sur la tête, comme aurait dit Eduardo Galeano. A l’école du monde à l’envers, "la violence engendre la violence, comme on sait, mais elle engendre aussi des profits pour l’industrie de la violence,qui la vend comme un spectacle et la transforme en objet de consommation."

(Informations de Patria Grande/ Rebelión)

Source : http://www.cubadebate.cu/noticias/2010/11/09/nueva-operacion-contra-cuba-eeuu-lanza-videojuego-cuyo-objetivo-es-asesinar-a-fidel/

Il n’y a pas que les enfants et adolescents des Etat-Unis qui apprennent à tuer. Les nôtres aussi.

En France, par exemple, sur une des pages consacrées au jeu « “Call of Duty » ( http://www.jeuxvideopc.com/test/44576-call-of-duty-7.php ) on peut lire parmi les joyeusetés promises au joueur (pour 70 Euros) :

« toute l’histoire de Black Ops est racontée depuis une salle d’interrogatoire (faisant également office de menu principal) dans laquelle le héros est attaché. »

ou

« On retrouve donc avec plaisir la traditionnelle montée de niveau qui s’effectue en fraggant, en coopérant avec son équipe ou en réalisant des défis (réaliser 10 headshot avec telles armes, effectuer 50 tirs à la tête, etc, etc).

Cuba Si Lorraine

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