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Education Nationale, on ne touche pas (encore) le fond mais...
Publie le vendredi 15 octobre 2010 par Open-Publishing... on s’en approche de jour en jour, parce qu’elle "le vaut bien" !!!...
(Source "vousnousils.fr")
"Le rectorat de Paris a proposé à des professeurs des écoles
« sans affectation stabilisée » d’effectuer des « missions de suppléance » dans le second degré. Selon une lettre datée du 13
septembre,
« un entretien pédagogique sera proposé aux enseignants qui se porteront candidats ». Ces enseignants conserveront leur statut de professeur des écoles.
Pour la section parisienne du Snes, le principal syndicat du second degré, l’offre est « inacceptable du point de vue du respect des
qualifications et des métiers ». Aux yeux de Thierry Ananou, « enseigner dans le secondaire et dans le primaire, ce n’est pas le même métier ». Le secrétaire académique du Snes voit dans cette mesure « le résultat d’une baisse du nombre de professeurs titulaires remplaçants dans le second degré » qui serait, selon lui, passé de 915 à 610 en deux ans.
L’analyse ministérielle est sensiblement différente. Pour Luc Chatel, « cela a toujours existé, même si c’était marginal ». Le ministre de l’Éducation trouve par ailleurs une cohérence pédagogique à la démarche qui « s’inscrit dans la logique parfaite du socle et du
nécessaire renforcement entre premier degré et collège », d’autant que les professeurs des écoles « ont [...] la plupart du temps des diplômes équivalents à ceux des professeurs du second degré » .
Evoquant des « surnombres » dans le primaire et « des tensions dans les capacités de remplacement à certaines périodes de l’année dans le second degré », Luc Chatel estime donc « normal » que les académies gèrent « de la manière la plus intelligente possible ce genre de situation ».
... Alors, quid des nouveaux professeurs des écoles et de leurs 2 journées de formation sensées les préparer à l’enseignement... dans les écoles ???!!!