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Et nous suivrons derrière
par Jean-Yves Peillard
Publie le jeudi 3 mai 2018 par Jean-Yves Peillard - Open-Publishing1 commentaire
Tant que le règne des neveux d’IG Farben continuera, ici et ailleurs, c’est le même monde.
Recueil de deux marches :
sur :
– https://reporterre.net/Une-marche-funebre-pour-les-abeilles-disparues-se-poursuit-en-Bretagne
Une marche funèbre pour les abeilles disparues se poursuit en Bretagne
2 mai 2018 / Alexandre-Reza Kokabi (Reporterre)
En Bretagne, 20.000 colonies d’abeilles ont été exterminées cet hiver. Décidés à se faire entendre, les apiculteurs de la région cheminent cette semaine avec un convoi de ruches mortes vers la chambre régionale d’agriculture de Rennes.
Le Faouët (Morbihan), reportage
20.000 colonies d’abeilles exterminées cet hiver, jusqu’à 85 % de pertes chez les professionnels. Les apiculteurs bretons sont désespérés, au bord de la faillite, mais pas désunis : le sexagénaire José Nadan, dans le métier depuis plusieurs décennies au Faouët (Morbihan), a décidé de ne pas laisser dépérir ses collègues et les précieux insectes en silence. Son idée ? Improviser un convoi, constitué de ruches mortes, d’apiculteurs et de soutiens, à vélo, pour protester contre des pratiques agricoles irrespectueuses de l’environnement, des pesticides tueurs de pollinisateurs et toujours plus pernicieux. José Nadan demande leur interdiction totale et craint particulièrement leur rémanence.
La troupe pédale toute la semaine, du 30 avril au 4 mai, pour rallier la chambre régionale d’agriculture de Rennes (Ille-et-Vilaine). Elle espère être reçue par le ministre de la Transition écologique et solidaire, en personne. « Nicolas Hulot est allé lui-même à Notre-Dame-des-Landes pour la répartition de 40 hectares de terres, donc on serait quand même surpris que 20.000 ruches exterminées en Bretagne ne le fassent pas descendre de Paris », ironise José Nadan.
Le départ de la première étape était donné ce lundi, au Faouët, devant une centaine de personnes venues encourager les défenseurs des abeilles.
Notre diaporama sonore avec les témoignages de Thomas, Dominique et José, apiculteurs bretons :
https://www.youtube.com/watch?v=sdqsKs2Q4OQ
LES ÉTAPES DU CONVOI
Mercredi 2 mai : Trinité Porhoet – Saint-Meen-Le-Grand
Jeudi 3 mai : Saint-Meen-Le-Grand – Rennes
Vendredi 4 mai : Rassemblement devant la chambre régionale d’agriculture à 9 heures
Plus d’informations ici.
Bretagne : Convoi mortuaire vers la Chambre régionale d’agriculture à Rennes du lundi 30 avril au vendredi 4 mai
, par FFAP
Mobilisation contre l’hécatombe du printemps 2018 |
En Bretagne c’est une véritable hécatombe. On dénombre en ce printemps près de 20 000 colonies d’abeilles exterminées. Des apiculteurs et apicultrices professionnel·le·s bien décidé à se faire entendre ont décidé de se lancer dans un convoi mortuaire qui va se diriger vers la Chambre régionale d’agriculture de Rennes. Le départ est prévu lundi 30 avril du Faouët (56). Le délai est très court, mais la situation poignante de collègues apiculteurs et apicultrices (vous trouverez ici quelques témoignages) nous a fait décidé de cette action dans la précipitation. La saison apicole a démarré, mais malgré tout, des apiculteurs ont choisi de consacrer une semaine pour dénoncer comment l’agro-chimie extermine impunément des milliers de colonies d’abeilles sur un territoire.
Toutes les bonnes volontés sont appelées à accompagner à vélo si possible, un corbillard de ruches mortes du Faouët, jusqu’à la Chambre régionale d’agriculture à Rennes.
Hébergement : du fait de l’urgence rien n’est prévu, on compte sur les bonnes volontés pour nous accueillir (prévoir sac de couchage)
Pour confirmation du parcours emprunté, consulter au fur et à mesure de l’avancement : www.apipro-ffap.fr ou https://www.facebook.com/ffap.apipro
Lundi 30 avril
9h00 Rassemblement sur la place des halles au Faouët à partir de 9h00
préparation du cortège funèbre, et cérémonie
10h Point Presse
11h départ de convoi mortuaire vers Pontivy
Mardi 1er mai
9h rassemblement sur la place Aristide Briand à Pontivy
11h départ du convoi pour la Trinité Porhoet
Mercredi 2mai
9h rassemblement sur la place du Martray à Trinité Porhoet
11h départ du convoi vers St Meen Le Grand
Jeudi 3 mai
9h Rassemblement sur la place Patton à St Meen Le Grand
11h Départ vers Rennes
Vendredi 4 mai
9h Rassemblement devant la Chambre régionale d’agriculture
10h Point Presse devant la Chambre
11h rencontre à organiser avec d’éventuels responsables agricoles et politique.
Demande de rencontre avec Nicolas Hulot ou un représentant de son Ministère.
Il est bien venu personnellement à notre Dame des Landes pour une affaire concernant l’occupation de 40ha de terres, on peut souhaiter qu’il se sente concerné par 20 000 colonies d’abeilles mortes.
13h Pique-nique sur le site
Syndicat des apiculteurs professionnels de Bretagne (SAPB)
Fédération française des apiculteurs professionnels (FFAP)
Avec le soutien de l’Union Nationale de l’apiculture française (UNAF)
Contacts :
José Nadan, apiculteur au Faouët (56) 06 07 09 18 51
François Dudal, apiculteur à Cohignac (22) 06 72 35 90 29
Joel Catherine, apiculteur à Mellionnec (22) 06 86 79 38 41
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– http://www.apipro-ffap.fr/Temoignages
Témoignages
, par FFAP
Mobilisation contre l’hécatombe du printemps 2018 |
Claire Prieur et Thomas LE GLATIN, apis dans le 56
Nous avons vécu une année 2017 merveilleuse : en janvier nous sabrons le champagne pour fêter la création de notre activité.
En avril nous partons chercher nos protégées, 190 colonies dynamiques et populeuses. Nous les installons en centre Bretagne sur 12 ruchers sélectionnés avec soin. Nous démarrons notre activité en conversion biologique. La même semaine que l’installation de nos colonies, nous accueillons notre deuxième enfant… un joli message ! En aôut nous faisons de belles récoltes. Celles-ci dépassent même nos espérances ! Nous sommes ravis, fiers et plein d’optimisme.
En septembre nous commençons à commercialiser notre production. Nous avons les félicitations des clients que nous transmettons aux abeilles ! A l’automne, les ruches sont encore populeuses. Les réserves de miel sont conséquentes. Les abeilles sont préparées à l’hivernage et peuvent tenir un siège !
Mais début décembre des signes d’inquiétude apparaissent : l’un des ruchers les plus forts est décimé. En moins d’un mois les ruches populeuses se sont vidées de leurs abeilles. Il ne reste RIEN en dehors d’une petite grappe pétrifiée avec les premiers froids. Les mauvaises nouvelles s’enchaînent. 2 autres ruchers subissent le même sort. Angoisse. Nous ne voulons plus poursuivre nos visites par peur de devoir encore jouer le corbillard. Puis à l’approche des premiers beaux jours il faut y aller. Ce que nous redoutions tant pendant tout l’hiver est la triste réalité.
Au bilan nous avons perdu 160 colonies et 10 ruchers sur 12 sont entièrement décimés. Cela représente 85% de perte. Sur les deux derniers toutes les colonies sont vivantes. Un peu de baume au cœur.
Le fait que la situation de nos ruchers soit si tranchée laisse peu de doute sur la cause de cette mortalité massive. Cet empoisonnement caractérisé doit être dénoncé et attesté par l’État pour que cesse le massacre. C’est le sens de notre mobilisation. Nous venons de nous installer. Nous voulons croire que demain nous serons encore apiculteurs.
Claire Prieur et Thomas LE GLATIN
La Fontaine Airmeth
Kerio 56160 PLOËRDUT
Dominique Burel, apicultrice dans le 22
En plus d’accuser mentalement, psychologiquement et financierement la disparition des abeilles de notre Nature, je dois RASSURER toutes personnes qui me questionnent sur la réalité de la mortalité des abeilles : "Mais, PERSONNE n’a donc remarqué que lorsque l’on parcours 100km en voiture, il n’y a pas un insecte sur le parbrise... tout propre..., à quoi cela est il dù ?
Je n’en peux plus de devoir passer du temps à remplir des dossiers Administratifs commanditer par des Observatoire-mascarades pour faire travailler des fonctionnaires où l’Etat ne donnera pas suite... si peut avec des subventions quand il n’y a plus d’essaims à acheter nul part et de bonne qualité, pour les déplacer dans un environnement empoisonné subventionné lui aussi.
Chaque année renouveler notre tâche, en faisant de notre mieux et bien plus, pour qu’au printemps nos espoirs se meurent dans le vide mortifère de nos ruches.
L’ABEILLE est l’un des fusibles quantifiables de la bonne santé de la Nature, quand celui-ci saute et que l’on n’arrive à pas changer le systhème, pour des raisons économiques, idéologique agricole... alors ce doux nom d’apiculteur n’a plus raison d’être.
je laisse ma place, je pars pour ne plus avoir à rassurer la PEUR DES HOMMES
Corinne Albezard apicultrice, et Jean-Claude Crolas, apiculteur depuis 40 ans, dans le 56
Berric, Morbihan sud Novembre 2017 ; 290 ruches
Avril 2018 , 40 ruches
250 ruches désertes, quelques poignées d’abeilles au fond de certaines. 250 ruches pleines de miel, mais dont les habitantes ont disparues. 250 ruches, c’est en été 12 millions d’abeilles qui butinent et pollinisent les fleurs et fruits dont nous nous nourrissons , et c"est encore bien plus d’autres insectes précieux à l’équilibre de la vie qui ont disparus en silence. Vous souvenez vous de la dernière fois que vous avez eu à nettoyer votre pare-brise ou vos phares des insectes écrasés dessus ?
Les abeilles nous préviennent. Les laisser mourir, c’est nous laisser mourir nous-même.
Annie et Laurent Maugis apicultrice et apiculteur dans le 22
Le 15 février 2018, 15h00. Une bien belle journée pour visiter un de nos ruchers sur la commune de Trémel (22).
En arrivant sur le site, un silence inhabituel. Commence alors l’ouverture des ruches pour voir ce qu’il se passe....
Très vite, le verdict est accablant.... 33 ruches sur 36... mortes.
Les 3 rescapées mourront les semaines suivantes...
Depuis cette date, un rucher, sur la commune de Plouaret (22) ... il ne reste que 1 ruche hivernée sur 16
TOTAL DE L’HIVER 2017 - 2018 : 63 % DE PERTES
Gaëlle Morvan, apicultrice dans le 29
Bonjour,
je n’étais pas restée en contact avec les collègues professionnels, un peu débordée par les enfants, un déménagement et mon manque d’organisation...
Je suis maintenant dans le Morbihan, à Camors, et j’ai des ruches ici et sur dans le Finistère encore.
De mon côté, j’ai perdu énormément de ruches aussi cette année. De 200 à l’hivernage, je me retrouve à une 30aine...
Des ruches pleines de provisions ; la plupart même pas pillées ; pas une abeille, pas de trace de couvain. Une colonie que j’ai visitée mi-avril avait 2 cadres de couvain, 4 cadres d’abeilles, un peu faible mais pouvant survivre. 10 jours plus tard, il reste une petite poignée d’abeilles, une belle ponte de la reine mais des abeilles prêtes à naître refroidies... Une perte de plus en 10 jours !!!
Dans le Morbihan, 4 ruchers sur 5 totalement perdus. Dans le Finistère, j’avais un rucher en pleine ville à Saint-Renan, qui a toujours bien hiverné : perte totale aussi !
M’étant blessée au bras en fin de saison, je n’avais pas fait le traitement anti-varroa, mais là ce n’est clairement pas ça le problème. J’ai déjà perdu des colonies du varroa et ça ne ressemble pas à ça.
Le varroa, plus le frelon, plus les pesticides, connus et nouveaux, ça commence à faire beaucoup...
Bref, je jette l’éponge sur l’apiculture professionnelle, je ne me vois pas continuer comme ça après avoir déjà passé 5 ans à tirer la langue rien que pour conserver mon cheptel, mais je participerai aux actions que je peux pour faire connaître la situation.
Cordialement
Gaëlle Morvan
José Nadan, apiculteur dans le 56, secrétaire du SAPB :
J’ai été un des apiculteurs·trices à l’initiative du convoi mortuaire en direction de la Chambre régionale d’agriculture de Rennes du 30 avril au 4 mai prochain. Je suis désolé du délai très court, mais la situation poignante de collègues apiculteurs m’a fait décider de cette action dans la précipitation. La saison apicole a démarré, mais malgré tout, j’ai choisi de consacrer une semaine pour dénoncer comment l’agro-chimie extermine impunément des milliers de colonies d’abeilles sur un territoire.
En effet, la fin de nos visites de ruches laisse nombre d’entre nous près de la dépression.
Des ruchers entiers très beaux à l’automne, sont aujourd’hui complètement décimés.
Les pertes sont particulièrement élevées dans le centre Bretagne, mais d’autres zones sont aussi concernées.
Personnellement quand je cumule, les ruches dépeuplées, les orphelines, les bourdonneuses ou autres non viables, j’approche les 50 % de pertes.
C’est du jamais vu depuis le début de ma carrière en 1984
Mais si je vous sollicite aujourd’hui, ce n’est pas pour mon cas personnel (je suis en fin de carrière, je n’ai aucun prêt bancaire...).
Mais la situation de collègues plus jeunes me désempare totalement. certains, pourtant très sérieux et très compétents ont perdu jusqu’à plus de 80 % de leur cheptel.
Leur situation financière est dramatique : quasiment pas de récolte possible cette année, et comment reconstituer leur cheptel.
Le soutien que l’on serait en droit d’attendre des pouvoirs publics est plus une source de désarroi supplémentaire.
Lors d’un bel après midi, votre passage dans un rucher complétement inactif et silencieux à de quoi vous faire déprimer...
Suite à nos déclarations de pertes hivernales, le passage de certains vétérinaires dans le cadre de l’observatoire des mortalités mise en place cette année(1) a de quoi vous pousser au suicide : Des analyses sont possibles en cas de suspicion de maladie ou parasite, Mais aucune recherche, aucune analyse, aucun financement n’est prévu pour orienter vers une intoxication chimique. Même dans ces cas extrêmes de pertes de 80 % des colonies...
De récentes études annonçaient 80 % d’insectes en moins en 30 ans, et 30 % d’oiseaux en moins au cours des 15 dernières années...
Et nos abeilles ne seraient victimes que de parasites ou de maladies...voir pire de l’apiculteur.
Les apiculteurs ruinés ne peuvent prétendre à aucune indemnité, mais l’Etat trouve des finances pour payer une armée de vétos pour un observatoire complètement dénué de bon sens, dont on connait de toute façon les résultats.
Une bonne action serait elle envisageable ? Arrêtez cette mascarade et donner ces crédits aux apiculteurs ruinés pour qu’ils reconstituent leur cheptel. Et prendre une bonne fois pour toute le virage du changement vers une agriculture vertueuse et non pas vers-tueuse.
(1)La région Bretagne est cette année région pilote dans le cas d’un Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l’Abeille(OMAA).
Dans le cadre de ce dispositif il suffit à l’apiculteur constatant des mortalités d’appeler le 02 44 84 68 84 pour être mis en relation avec un veto. Celui-ci après un questionnement minutieux sur les pratiques, va effectuer un comptage varroa... Mais aucune analyse de recherche de pesticides pour ces pertes d’hiver n’est prévu dans ce cadre. Nous aurions pu espérer qu’un tel dispositif, permettent enfin à l’Etat de constater et de reconnaître que les abeilles aussi sont victime des pesticides....
Hélène Braud-Vaillant, apicultrice dans le 35 :
photo:Lundi 23 avril 2018. 15h30 en Bretagne... Traitement fongicide sur Colza
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https://avosruches.com/index.php/2018/03/24/2830/
Mortalité importantes chez les abeilles en 2018
par Emmanuel ·
Le printemps tarde à arriver en 2018. Les abeilles ne supportent pas les températures basses au printemps. Ce début d’année est marqué par une mortalité importante dans les ruchers de la région. L’effet des produits phytosanitaires est amplifié par un hiver qui se prolonge.
Les températures tardent à décoller en ce début de printemps 2018. Si bien que le nombre des abeilles est en chute libre.Les apiculteurs limousins constatent que 50% à 100% de leurs butineuses ont`…
En savoir plus sur : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/mortalite-importantes-abeilles-2018-1446549.html
néonicotinoïdes : https://www.youtube.com/watch?v=Kfk5JilcRbM
jean claude guillaume : https://www.youtube.com/watch?v=iQttLf6Ie44
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autre marche
https://www.infolibertaire.net/preparation-de-la-marche-contre-monsanto-bayer/
Préparation de la Marche contre Monsanto & Bayer

Le Collectif Stop Monsanto Marseille appelle toutes les personnes intéressées par la lutte contre les multinationales Monsanto & Bayer, productrices de pesticides destructeurs pour l’environnement, à une réunion publique à Marseille le samedi 28 avril à 17H, au local de Mille Bâbords.
Il s’agira de préparer la marche mondiale du 19 mai prochain contre Monsanto qui est annoncée dans environ 400 villes dans le monde dont une dizaine pour le moment en France.
Le collectif espère que cette rencontre permettra de dégager des initiatives en marge de la marche
marseillaise qui devrait partir du Vieux Port vers 14H, côté mer.
Site : www.march-against-monsanto.com
Page facebook : https://www.facebook.com/StopMonsantoMarseille
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http://paris.by-night.fr/soiree/marche-mondiale-contre-monsanto-bayer-syngenta--653395.html
Marche Mondiale contre Monsanto/ bayer syngenta - Place De La Republique

Le 19mai 2018 sera un grand jour, il marque la 6ème année de mobilisation consécutive des habitants de la Terre dans le monde entier contre Monsanto, Bayer, Syngenta … et toutes les transnationales qui empoisonnent la terre et les eaux de notre planète.
C’est la Marche Mondiale anti Monsanto, la MAM, qui au-delà des marches, des rassemblements et tous évènements qui lui sont associés ce jour-là est une démarche militante autogérée et non partisane, c’est une émanation purement citoyenne en somme. Le principe est que localement les habitants soucieux du devenir de leur planète s’organisent par eux-mêmes, avec toutes les bonnes volontés dans une démarche horizontale de convergence et de non-violence, afin d’assurer la participation du plus grand nombre.
L’objectif de la marche mondiale anti Monsanto est double :
– Tout d’abord dénoncer en quoi et comment les entreprises de mort de notre planète font pour nous vouer à un futur sans futur tant elles tuent notre planète à petit feu et nous avec. Ces multinationales sont entre-autres Monsanto, désormais devenu Bayer-Monsanto, Dow Chemical, Syngenta, BASF, DuPont, Limagrain. Cette première démarche est dans l’optique qu’un plus grand nombre de personnes réalisent et prennent conscience qu’il est urgent d’agir en la matière pour ne plus les laisser hypothéquer nos vies pour leurs profits.
– Ensuite il s’agit de montrer que justement nous pouvons vivre autrement et nous passer de leurs produits meurtriers qui sont dispersés massivement de façon irresponsable. En effet nous pouvons nous passer de toutes leurs molécules semeuses de mort dans nos sols, il existe des alternatives viables qui respectent les équilibres environnementaux et le vivant de la Terre.
Nos vies et celles de nos enfants valent mieux et plus que leurs profits !
Il y a urgence à changer la donne, la situation est d’autant plus qu’alarmante en France car la France est le 1er consommateur européen de pesticides et le 3ème au niveau mondial.
Aussi nous devons plus rester inactifs et inactives. Nous devons faire pression et nous mobiliser activement pour passer à une agriculture relocalisée et écologique. Conformément à toutes les autres marches et initiatives en ce sens :
« Nous demandons une agriculture relocalisée, écologique et productive dans le respect de la terre, capable d’assurer aux producteurs un revenu juste, et aux consommateurs des produits sains et accessibles à tous les budgets. Nous réclamons une agriculture transparente et sans OGM, ni dans les champs, ni dans l’alimentation animale, grâce à un étiquetage adapté sur tous les produits alimentaires, y compris les œufs, les produits laitiers et la viande.
Nous ferons pression sur les décideurs politiques, élus locaux ou ministres, pour demander des mesures immédiates d’interdiction de toutes les molécules chimiques dangereuses, l’interdiction de l’usage des pesticides dans les lieux publics (rue, parc, terrain de sport) et pour favoriser la promotion d’une alimentation saine et bio dans les cantines, et dans toute restauration publique (hôpitaux, entreprises...).
Afin d’être plus efficaces, nous ne nous contenterons pas de marcher le 19 mai : nous mènerons aussi des actions d’interpellation directe, qui placeront multinationales, distributeurs, producteurs et élus, devant leurs responsabilités. »
Plusieurs marches auront lieu dans le monde entier et aussi dans la France, à Paris nous devons nous joindre à la grande vague de mobilisations.
Tous et toutes soyons nombreux debout pour la vie de nos enfants, pour la vie de notre mère terre nourricière, soyons debout pour un monde juste et de paix !
Messages
1. Et nous suivrons derrière , 3 mai 2018, 21:09, par Jean PRADIER dit jean 1
Merci Jean-Yves Peillard, merci.
Ce sont les seules marches où l’enfoiré en habit de président pourrait se distinguer.