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Et si Sarkozy se faisait enlever par les FARC ?

Publie le mercredi 5 décembre 2007 par Open-Publishing
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L’info vient de tomber : le gouvernement colombien propose à Nicolas Sarkozy de venir rencontrer les guérilleros des FARC. L’objectif est d’obtenir la libération d’Ingrid Betancourt. Et si c’était un traquenard pour le président français ?

Le président colombien Alvaro Uribe va donc convier Nicolas Sarkozy à une réunion avec les guérilleros des FARC pour discuter de la libération des otages détenus. On pense en particulier à la pauvre Ingrid Betancourt, détenu depuis 5 ans et demie et dont la dernière vidéo nous la montrait très faible physiquement mais d’une grande dignité. Aucun détail n’a été donné sur l’organisation de cette réunion et à l ’heure où nous écrivons ces lignes, nous ignorons si le président français va accepter cette invitation.

Néanmoins, depuis la fin de la médiation Chavez, Sarkozy est un peu le dernier espoir pour obtenir une libération rapide de la franco-colombienne. Cependant, de ce possible voyage en Colombien on en frémit d’avance pour le président français. On sait que Nicolas Sarkozy aime bien voyager avec sa garde rapprochée. Ce séjour en Colombie ne pourrait se faire sans l’inévitable Rachida Dati qui suit le président comme son ombre même quand il inaugure les chrysanthèmes, Rama Yade qui, en tant que Secrétaire d’état en Colombie aurait son mot à dire et sûrement son franc-parler, Bernard Kouchner, le french doctor, toujours utile quand il faut affronter les moustiques en pleine jungle, et puis bien sûr notre ministre de l’intérieur favorite, la générale Alliot-Marie, sémillante dans son beau treillis militaire qui cache quelques grenades en cas de pépin.

Pour la forme, on évitera d’emmener David Martinon car le garçon est tellement dégourdi qu’il se ferait dépouiller dès son arrivée à l’aéroport de Bogota. Quand à François Fillon, il supervisera les opérations depuis sa résidence secondaire du Mans. Il confie d’ailleurs aux journalistes « qu’il a pleinement confiance dans la réussite de l’opération et que ses pensées vont aux membres du gouvernement. »

On imagine donc Sarkozy et sa petite troupe se donner rendez-vous avec les FARC en pleine jungle amazonienne. Au point de rendez-vous donné, les FARC indiquent qu’il reste 10 km à parcourir. Il faudra les faire à pied et les yeux bandés, condition indispensable pour retrouver le chef des guérilleros. Ces 10 km sont une véritable souffrance pour Rachida Dati. La pauvre est en escarpins et tombe dans la boue amazonienne toutes les 30 secondes. Heureusement la générale Alliot-Marie vient à sa rescousse et la remet sur pied. Le président se plaint des moustiques qui viennent tournoyer autour de lui mais le bon French doctor lui donne une pommade miracle qui fait son effet. AU bout d’une heure et demie de marche, exténué, la petite expédition arrive à bon port.

Le président français qui n’a pas de temps à perdre, va droit au but : « Bon, Ingrid Betancourt, où est-elle ? »
 Le chef des guérilleros lui répond : « relax, el présidente ! Un cigarillo ? »
 Pendant que les deux hommes discutent, principalement gros sous (les FARC donnent à Sarkozy des numéros de comptes en Suisse et aux iles Caïman), Rachida Dati est en pleurs. Fatiguée, ses propos sont incohérents : elle y parle de la carte judiciaire, de ses frères, de ses diplômes… Elle est apparemment à bout de forces.

Cela énerve le chef des FARC : « qu’est-ce qu’elle a, celle là ? Elle pleure tout le temps ! Dis-lui d’arrêter Nico sinon on la garde ! » Le président français a beau tenté de calmer sa garde des sceaux, elles est visiblement à bout de nerfs tandis que le french doctor contemple avec émerveillement la luxuriante jungle amazonienne. Rama Yade tente de prendre la défense de sa collègue : « Au nom des droits de l’homme, je vous interdits de toucher à Rachida ! Elle fait partie du patrimoine national ! « 
 « Comment tu t’appeles » lui dit le chef des FARC. « Bon, allez, embarquez là, » ordonne t-il à ses hommes. « Elle servira de monnaie d’échange à Ingrid Betancourt ! »
 « Ah non », lui répond Nicolas Sarkozy. « C’est impossible qu’on vous donne Rama Yade ! C’est ma secrétaire aux droits de l’homme, je n’ai personne pour la remplacer. Si vous voulez quelqu’un, on vous donne Michelle ! » Mais la générale Alliot-Marie ne se laisse pas faire. Alors qu’un guérillero s’approche d’elle, elle sort une grenade de sa poche et menace de tout faire sauter.
 « Bon Michelle, calme-toi » lui dit le président français, « c’était une blague. »
 Oui mais Mr Sarkozy, » lui dit le chef des guérilleros. « Vous me donnez et l’argent et quelqu’un de votre équipe. Pourquoi pas vous, d’ailleurs ? »
 « Ah mais c’est impossible », lui répond le président français. « On m’a élu pour 5 ans, je dois aller au bout de mon mandat ! »
 « Bon, alors que proposez-vous, Mr Sarkozy » lui redemande le chef des farc. Le président français réfléchi, il regarde Rachida Dati qui se remet à pleurer, Rama Yade qui récite une déclaration des droits de l’homme, Michelle Alliot-Marie qui montre les crocs et puis le french doctor, le seul à garder son flegme. « Bon, on vous file le French doctor, ca vous va ? »
 « Ah mais, Nicolas, tu … tu ne penses pas faire une telle chose ? » lui dit stupéfait le french doctor.
 "Désolé French doctor mais tu es le mieux placé pour rester ici. D’abord tu es docteur et tu vas leur rendre service. Les conditions sont difficiles ici et il leur faut un bon médecin. Ensuite, tu es un homme de terrain et crois-moi tu vas être gâtée ici. Enfin, de toute l’équipe, je suis désolé, tu es le plus à gauche. Je te soupçonne même d’avoir voté pour Ségolène en Mai dernier. Et puis même si Michelle m’agace beaucoup depuis l’affaire Clearstream, je la connais, le coup des grenades, ce n’est pas du chiqué, elle va tous nous faire sauter ! »
 « Allez doctor, on va te montrer ta suite ! « lui dit hilare l’un des guérilleros.

Il est 5 heures du matin, dans un petit pavillon de banlieue. Emile le mythomane se réveille, la tête lourde. Son imagination débordante lui a fait imaginer ce récit. Il ne s’agissait que de prendre un peu de recul face à la triste réalité de la situation. Et il est le premier à espérer la libération proche de tous les otages des FARC.

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