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Et si la crise pour les francais avait commencé en Octobre 82

Publie le dimanche 8 février 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

Bjr.

Et si la crise avais commencé en Octobre 82. Pour l’instant on arrete pas de taper sur la gueule de Sarko, avec raison, mais n’oublions pas que les socialistes ont ouvert des portes que la droite n’aurait jamais osee peut etre faire.

Petit historique.

Ocobre 82 blocage des salaires, le PS nous doit 2% d’augmentation.
La CSG cree par Rocard ainsi que le forfait hospitalier.

Barcelonne signature par Jospin dela convention europeenne pour les retraites.

Et je pense qu’en cherchant bien on devrait en trouver d’autre comme cela.Le PS a ete au pouvoir au moment ou la croissance allait bien, mais il ne fallait surtout rien faire car les elections presidentielles arrivaient avec la casse que l’on sait. Et la malheureusement la prochaine fois la droite passera encore, car a force d’essayer de se battre pour une place qu’ils veulent tous le PS ferai mieux d’arriver avec des idees , car il ne faut pas non plus oublier que la bourse n’a jamais autant augmenté sous Mitterrand.

Messages

  • entierement d’accord sur ce message mais il faut rappeler que le forfait
    hospitalier a ete mis en place par un ministre communiste de la gauche
    plurielle et pour etre plus précise ce ministre était Mr RALLIT -escusez pour l’orthographe du nom. >on peut aussi parler de Mr GAYSSOT et des
    ses privatisations et s’affichant dans Paris Match. ......

  • C’est net, 1982 ou 1983, c’est l’inversion de la courbe de la part de la production alpaguée par le capital.

    Jusqu’en 83 la part bourgeoise baissait. Elle s’inverse à compter de cette date , et pas qu’en France. Egalament, les bourses mondiales sortent d’un long marasme qui prévalait en chiffres corrigés de l’inflation depuis le milieu des années 60.

    La crise pour la classe ouvrière et le peuple existe depuis cette époque, avec des hauts et des bas mais elle a existé de façon continue avec une baisse ou une stagnation des revenus réels, un chômage de masse, une détérioration des conditions d’existence des travailleurs.

    Il y eut quelques soubresauts à celle-ci mais depuis 1983 nous sommes en crise. Pour les travailleurs.

    Mais pour la bourgeoisie, les saucissons et le foie gras ont été jusqu’à pousser dans les buissons de leurs jardins, les arbrisseaux ont eu tendance à grimper jusqu’à hauteur de l’himalaya , les 4X4 cheyennes et les puissantes limousines devenir la CMU de la clique dorée du capital , les îles à Dubaï , sur la côte dalmate, les puissants yachts de plaisance (la classe des 60-70 mètres comme on dit) autant de symboles pour graisser et huiler les petites épaules fatiguées et surmenées des rentiers du capital.

    Bref, avec l’écrasement de la part ouvrière dans les richesses produites, la bourgeoisie a vécu un âge d’or, une accélération formidable de sa course vers le vide.

    Alors, maintenant ?

    C’est une accélération de la crise qu’on constate, c’est son basculement dans le vide du système capitaliste, emporté par la voracité, l’égoïsme, d’une petite classe bourgeoise totalement parasitaire.

    Un basculement qui emporte des pans entiers de l’humanité et que la bourgeoisie au pouvoir veut encore transformer en parts de gâteau plus grandes .

  • 100% d’accord avec cet article. La politique menée par Sarko n’est que l’aboutissement d’un processus entamé en 1982 par les socialistes, avec une accélération en 1997 (ex : les "réformes Allègre-Royal", dans le monde de l’Education, qui aboutissent actuellement à la destruction de l’Ecole). Les médias on préparé durant une vingtaine d’années les Français à accepter une société basée sur l’économie néo-libérale (Cf par ex. l’émission "Vive la crise", animée par Y. Montand, Cf également l’action de Ch. Ockrent et de la Fondation Saint-Simon). Ce n’est pas un hasard si Sarko a pu recruter de nombreux jaunes "socialistes" dans son équipe...

  • Très bien dit .Pour ma part je me suis toujours battu contre Mitterrand et sa clique de bobos ....Mais le peuple s’est laissé embobiné,y compris par l’espoir de ministres communistes qui se sont bobosocialisés...Et Le Pen est arrivé comme cri de colère du peuple ouvrier...Sarko a repris la relève du FN,mais aujourd’hui tout le château de cartes s’écroule...Alors nous pouvons reprendre en main "l’histoire" avec un peuple moteur de son propre avenir.Mais attention en coulisses des nouveaux apparatchiks se préparent pour ralentir cette histoire et même la confisquer à leur profit comme De Gaulle-Mitterrand et consorts ...

    Bernard SARTON,section d’Aubagne

  • C’est vrai que la descente à comencé avec Miterrand !!D’abors parce que le mouvement social a laise de soutenir au gouvernement,ce que avait faire gagne du terrain a la droite !!
    Si je me souviens bien Miterrand a éte force d’établir un quinquenat avec la droite dans son gouvernament (Pascua,Baladour et cia,que avait ouvert la breche a Sarkosy)La droite a mange le corp su Socialisme dans l’interior mémé de son corp !!!Quand Jospin avait signe l’accord de Lisbonne toute etait fini !!!La Parti Socialiste avait décedé !!!pour etre ancore et plus fort un Parti Socialdemocrate de droite !!!!
     !!Dieu sauve au Roi !!!! Pendant les millon de citoyennes garden silence pour son histoire mutile et arraché !!!

  • Je crois qu’on était un paquet au PCf à savoir qu’on allait se faire entuber.

    Mais on était encore trop imbibés de la discipline envers le Parti et on faisait confiance... En oubliant que ceux qui étaient à la tête c’était pas ceux qui avaient fait et maintenu le PCF dans les années noires, mais des mecs qui trouvaient souvent une niche à prendre. Je peux en parler, une bonne partie d’entre eux c’était ma génération et c’est pas les noms qui manquent. Certains sont "partis" voir ailleurs, mais y en a encore en place et ils ont fait école. Et pas dans le bon sens.

    En 81 je me suis fâché et presque fait exclure pour avoir dit que je ne ferai pas campagne pour Miterrand. Faut dire que ses gardes mobiles avaient laissé mon père pour mort en 56 lors d’une manif, quand il était Ministre de l’Intérieur de Guy Mollet et que chez moi c’est des choses qu’on ne pardonne pas.

    Deux ans après fallait presque une loupe pour trouver dans le Parti "qui" avait fait campagne pour Tonton.

    Et pareil pour Gayssot et Ralitte.

    On s’est bien fait mettre. Trop gentils, trop honnêtes.

    Et comme disait quelqu’un :"La confiance ne devrait jamais exclure le contrôle".

    G.L.