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Etats-Unis : 216 000 destructions d’emplois en août. Le chômage monte à 9,7 %.

Publie le vendredi 4 septembre 2009 par Open-Publishing
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L’économie américaine a perdu moins d’emplois que prévu en août, mais le taux de chômage s’est révélé nettement plus élevé qu’attendu, selon les statistiques officielles publiées vendredi 4 septembre par le département du Travail.

Il y a eu 216.000 postes perdus le mois dernier, le nombre des destructions s’inscrivant ainsi à son niveau le plus faible depuis août 2008 (- 175.000 ce mois-là).

En moyenne, 81 économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 225.000 suppressions d’emplois, leurs estimations allant de 100.000 à 365.000.

En revanche, le taux de chômage a atteint 9,7 % de la population active, contre 9,5 % attendu par le marché et 9,4 % en juillet.

Il s’agit du taux de chômage le plus élevé depuis juin 1983, mois lors duquel il avait atteint 10,1 %.

Les chiffres de juillet et juin ont été révisés et montrent des destructions d’emplois plus nombreuses, respectivement de 276.000 (contre 247.000 évalué initialement) et de 463.000 (contre 443.000).

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRWEA950320090904

C’est toujours la même magouille : les dirigeants américains annoncent un chiffre du chômage bidon, et trois mois plus tard les dirigeants américains donnent les vrais chiffres du chômage (qui sont à chaque fois bien plus élevés).

Juin 2009 : 443 000 destructions d’emplois (en réalité, nous venons d’apprendre que c’était 463 000 destructions d’emplois).

Juillet 2009 : 247 000 destructions d’emplois (en réalité, c’était 276 000).

Conclusion : aux Etats-Unis, les chiffres du chômage sont systématiquement sous-estimés.

Messages

  • Le colossal stock de bombes à retardement restées amorcées après la grande crise de l’automne 2008 reste plus que jamais disséminé au coeur de l’économie réelle. Les explosifs n’ont pas été neutralisés : aucun des artificiers de la Fed ou de la BCE ne savent désarmer les derniers modèles de détonateurs de type aléatoire. En fait, la plupart des engins n’ont même pas été balisés puisqu’ils demeurent enfouis dans le sol des paradis fiscaux, hors d’atteinte des démineurs des banques centrales.