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Etats-Unis : inscriptions au chômage plus importantes que prévu. 558 000 inscriptions la semaine dernière

Publie le jeudi 13 août 2009 par Open-Publishing
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Alors que les économistes s’attendaient à un reflux, les inscriptions au chômage ont augmenté de 4.000 la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés jeudi 13 août par le Département du Travail.

Les inscriptions lors de la semaine du 8 août ont augmenté à 558.000, contre 550.000 la semaine précédente. Les économistes attendaient en moyenne 540.000 inscriptions au chômage.

Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités, un indicateur de plus en plus suivi en cette période de transition, a diminué de 141.000 pour atteindre 6,2 millions.

http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=48a45741509d7d13f45771b560951070

Messages

  • Les chiffres publiés à 14H30 aux Etats-Unis tempèrent quelque peu l’optimisme ambiant (renforcé ce matin par une reprise inattendue de + 0,3 % de la croissance en France et en Allemagne au 2ème trimestre 2009) : le chômage US en données hebdomadaires progresse légèrement (+ 4.000 à 558.000) et la moyenne mensuelle augmente un peu plus significativement (de + 8.000 à 565.000).

    La véritable mauvaise surprise provient du recul de - 0,1 % des ventes de détail au mois de juillet (- 0,6 % hors automobile) qui confirme que le chômage et le moindre impact des mesures d’allègement fiscaux pèsent sur la consommation aux Etats Unis.

    Autre symptôme inquiétant, les prix à l’import enregistrent une chute historique de - 19,3 % en rythme annuel (mais le prix du baril de pétrole a été divisé par 2 sur 12 mois).

    Enfin, les saisies de logements aux USA ont enregistré un nouveau ’pic’ (+ 7,3 %) au mois de juillet et la hausse atteint pratiquement un tiers sur l’année écoulée, preuve que la ’stabilisation’ de la situation évoquée par la FED et tant de commentateurs ne concerne que les marchés financiers et certains secteurs industriels (notamment automobile soutenu par des aides massives) et non le coeur de ’l’économie réelle’ (immobilier, consommation, investissement).