Accueil > FAUT-IL TOUS LES ENFERMER ?

FAUT-IL TOUS LES ENFERMER ?

Publie le lundi 17 novembre 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

Comme quoi, même en enfermant préventivement tous les fous, les délinquants dangereux et ceux qui pourraient l’être, en détectant dés la maternelle les enfants à risque, on n’est jamais sur de rien ! ou alors peut être faut il enfermer aussi les députés UMP préventivement ?

Un député UMP de Moselle tue une amie et se suicide
STRASBOURG (Reuters) - Le député UMP de Moselle Jean-Marie Demange s’est suicidé avec une arme à feu lundi matin à Thionville après avoir tué une amie, apprend-on de source judiciaire.

Agé de 65 ans, Jean-Marie Demange était l’ancien maire de Thionville, mandat qu’il avait perdu en mars.

Le drame, qui s’est déroulé en partie sur le balcon du domicile de la jeune femme, a eu pour témoins plusieurs habitants d’un immeuble voisin qui ont alerté la police vers 11h45, a dit à Reuters le procureur de Thionville, Jean-François Mailhes.

"Une dispute violente opposait Jean-Marie Demange à cette jeune femme de 43 ans", a-t-il précisé.

Après un échange de coups et un aller-retour à l’intérieur de la maison, le député a rejoint son amie sur le balcon et lui a tiré dans la tête avec un pistolet automatique. Il est ensuite rentré dans l’appartement où il s’est logé une balle dans la tête.

Les deux protagonistes étaient décédés à l’arrivée de la police.

La victime était divorcée et mère de deux enfants.

La nature de ses relations avec Jean-Marie Demange, lui-même marié, "reste à déterminer". "On peut penser à une liaison entre eux, actuelle ou ancienne", a indiqué Jean-François Mailhes.

Médecin de profession, Jean-Marie Demange avait été élu député de la neuvième circonscription de Moselle pour la première fois le 16 mars 1986 et avait été constamment réélu depuis.

Il avait ravi la municipalité au Parti communiste en 1995 avant d’être lui-même battu par le socialiste Bertrand Mertz lors des dernières élections municipales.

Dans un article paru dans le magazine Le Point, le 30 octobre, il ne cachait pas sa difficulté à surmonter cet échec.

"C’est une défaite très lourde pour un homme comme moi, qui fut si longtemps dans l’action. Elle laisse un grand vide, un très grand vide », disait-il au journaliste qui l’interrogeait.

Les députés ont observé lundi après-midi une minute de silence à l’ouverture de la séance à l’Assemblée en mémoire de leur collègue disparu.

"On se voyait souvent, et je savais qu’il n’allait pas bien du tout. Et puis, il y a eu cet échec aux municipales, que personne n’a vu venir et lui encore moins que les autres. Cela a été terrible pour lui", témoigne François Grosdidier, député de la première circonscription de Moselle, dans une interview au quotidien Metro.

"Je pense qu’il a vécu sa défaite électorale comme un désaveu personnel et une profonde remise en cause intime. Si l’on ajoute à cela une rupture sentimentale, je pense qu’il a craqué", ajoute-t-il.

Gilbert Reilhac et Emile Picy, édité par Sophie Louet

__._,_.___

Messages

  • QUAND MEME !!!

    PS:UNE FEMME EST MORTE SOUS LA VIOLENCE D’UN HOMME MALADE

    OU DE LA VIOLENCE D’UN HOMME A UNE FEMME ?

    PAS SIMPLE LA QUESTION, HEIN ??

  • La petite de ces messieurs qu’on nomme grands se la joue encore perso et solidaire. Peu importe, aux yeux du parlement comme de la presse compatissante, que le mec aie tué une femme (laissant 2 orphelins de 13 & 14 ans, dont l’avenir vient de prendre une drôle d’option) : louanges et minute de silence pour un assassin.
    Cantat aurait dû se présenter dans sa circonscription !

    Puants ils sont ces gens, vraiment !

    Flanar.

  • Notre homme pressé de Président ne se précipite-t-il pas au chevet de cette institution malade que doit-être l’assemblée nationale dont l’un des membres vient de se rendre coupable d’un acte de barbarie innommable ?

    Il nous a habitué à mieux. Encore dernièrement, alors qu’un malade psychiatrique venait de commettre un crime en tuant un étudiant innocent, il se précipitait courageusement au chevet de l’institution psychiatrique en nous promettant de trouver les responsables et de prendre les mesures adéquates pour résoudre ce problème.

    Ne s’est-il pas rendu aussi au chevet de l’économie mondiale ?

    Je lui suggère donc une solution radicale :

    Elisons nos députés à vie pour quelques mandats que ce soit afin de les protéger de la déception et ainsi, nous sauverons de la mort leurs maîtresses.

    Ensuite, supprimons les élections pour éviter tous risques possibles.

    Ho, mais j’y pense, ne sommes nous pas déjà presque dans cette situation ?

    Allez, encore un effort monsieur le Président, le peuple est prêt à accepter tous les sacrifices pour éviter que d’autres députés ne tuent leur maîtresse pour cause de déception ....

    Pitchounet.

  • "Et puis, il y a eu cet échec aux municipales"

    Question : A la fin d’un mandat ne doit-on pas se préparer à partir. Puis s’il l’on est réélu : se préparer à revenir ?