Accueil > FÊTE DE L’HUMA : RENDEZ-VOUS DE LA VIGNETTE ! RENDEZ-VOUS DES LUTTES !

FÊTE DE L’HUMA : RENDEZ-VOUS DE LA VIGNETTE ! RENDEZ-VOUS DES LUTTES !

Publie le jeudi 29 juin 2006 par Open-Publishing
3 commentaires

RENDEZ-VOUS VIGNETTE 28 JUIN 2006
Bernard Calabuig

Nous voici à 12 semaines de l’ouverture de la fête de l’Humanité. Autrement dit la préparation de cet événement doit à présent mobiliser toutes nos énergies. Nous comptabilisons ce soir les résultats suivants : 5513 vignettes annoncée en région parisienne contre 5827 vignettes à la même date l’an dernier. Résultat auquel il nous faut ajouter les 3960 vignettes de province que les fédération se sont engagé à réglé pour le 11 juillet dans le cadre d’un effort exceptionnel pour aider le journal et sa fête.

Cette fête 2006, nous voulons l’inscrire au cœur du travail déterminé et créatif que nous avons décidé de déployer .

Chaque jour, avec la vignette bon de soutien, les outils de communication de la fête, l’affiche et le tract programme, avec tout cela nous allons contribuer à faire de la fête, un moment important du rassemblement pour construire avec les hommes et les femmes de notre pays un programme répondant aux exigences populaires qui, le moment venu, sera porté par des candidatures unitaires anti-libérales aux échéances électorales de 2007.

La fête, dans sa tenue et dans sa préparation, doit s’inscrire dans l’ambition battre la droite et faire que la gauche réussisse. Elle doit -être un moment important de la réalisation de cet objectif, dont les deux termes sont indissociables.

Nous avons décidé de mettre la barre haute, de ne pas jouer petits bras. Nous pensons que le peuple de gauche qui s’est rassemblé majoritairement, il y a un an pour dire NON au projet constitutionnel européen, et dernièrement pour le retrait du CPE a droit à une offre politique autrement plus ambitieuse pour la Présidentielle qu’un duel entre libéralisme et social- libéralisme, ou qu’une gauche anti-libérale fragmentée, se cantonnant à un rôle de témoignage, de contestation sans perspectives. Comme pour le 29 mai 2005, nous voulons contribuer à ce que l’option anti-libérale donne de la voix à gauche. Nous voulons œuvrer à l’essor des mobilisations sociales, avec l’objectif d’une majorité, pour former un gouvernement qui applique une politique au service du peuple. Travailler à cela c’est l’urgence actuelle. Faire de la fête le moment marquant de ce rassemblement, c’est créer dès cet été les conditions d’évolutions politiques positives pour la rentrée sur tous les fronts.

Sur tous les fronts, car il est hors de question de baisser la garde sur les mobilisations sociales. C’est aussi et surtout dans les luttes que se construit le rassemblement et que s’élaborent les contenus transformateurs. Oui il y a urgence à créer partout des collectifs unitaires et populaires, vraiment populaires pour travailler des contenus et pour agir.

Le gouvernement Villepin s’accroche, il est discrédité jusque dans son propre camp. Obligeant le Président de la République à venir à sa rescousse, à valoriser une politique largement rejetée. Le cap est clair, il s’agit d’aller jusqu’au bout de l’entreprise de démolition.

Dans le même temps Nicolas Sarkozy engage sa campagne, il a choisi la semaine dernière à Agen de consacré sa réunion publique à “ la France du travail ” en prétendant répondre aux aspirations des Français, en proposant une société d’égalité, n’hésitant pas à citer Blum, Jaurès, Saint Just pour décliner des propositions réactionnaires. Le président de l’UMP déplore les outrances de la financiarisation pour mieux s’indigner sur la proposition d’augmentation du SMIC ou d’imposition du capital. Et aussi pour mieux légitimer les revenus exorbitants des actionnaires. Au nom de la liberté, c’est le refrain à présent bien connu : “ les salariés qui veulent gagner plus doivent pouvoir travailler plus ”. La réponse à la question, c’est la mise en pièce des conventions collectives avec le contrat unique de travail. Le discours de Sarkozy c’est l’éloge d’un libéralisme complètement débridé. Les valeurs du mérite emprunté aux américains pour mieux détruire les 35h, et les minima sociaux, en remettant au goût du jour la suspicion à l’égard des plus pauvres.

Il faut résister à cette politique et la combattre sur le plan des idées.
La mobilisation des électriciens et gaziers du 20 juin, l’état de l’opinion ont permis le report en septembre de l’examen du projet de loi de privatisation de l’entreprise publique. C’est un encouragement pour l’action, mais nous savons aussi qu’il ne s’agit pas d’un abandon. Nous devons mettre à profit l’été pour nourrir la mobilisation de propositions structurantes. Contribuer au rassemblement anti-libéral, dans la période estivale, c’est enrichir le débat citoyen, apporter des réponses concrètes aux problèmes concrets qui sont posés, c’est s’appuyer sur ce qui bouge dans la société, favoriser l’émergence de ce qu’il y a de neuf. C’est dire que la gauche doit prendre l’engagement de revenir sur les mesures de casse des entreprises et des services publics, qu’il faudra re- nationaliser EDF-GDF et les regrouper dans un grand services public de l’énergie.

Une politique de gauche répondant aux attentes des hommes et des femmes de notre pays, c’est une politique qui dit qu’il faut développer et étendre les services publics en France et en Europe. Et qui dit clairement que pour y parvenir il faut mobiliser les ressources du crédit public, ainsi que celle de la banque centrale européenne.

Contribuer au rassemblement anti-libéral c’est tenir toute notre place dans les mobilisations contre la loi CESEDA et la circulaire Sarkozy, qui rend expulsables des enfants mineurs de sans papiers dès la fin de l’année scolaire, en prenant toute notre place dans les collectifs du réseau “ éducation sans frontière ” .

C’est combattre avec détermination la stratégie électorale de Sarkozy axée sur la stigmatisation de l’étranger et de ses descendants.

Contribuer au rassemblement anti-libéral, c’est prendre à bras le corps, dans le rassemblement, la question décisive du pouvoir d’achat, en portant l’exigence des 1500 € tout de suite. Tout de suite pas dans 5 ans, comme certain le suggère à gauche. Alors que le SMIC devrait être le salaire plancher pour les personnels nouvellement embauchés et non qualifiés, à partir duquel se construisent les grilles de salaires, il contribue aujourd’hui à la dégradation des salaires, car quand le SMIC stagne c’est l’ensemble des salaires qui se dégradent. Résultat la France se situe au 14è rang pour le salaire médian en Europe et à l’image des vases communicants, elle est dans le peloton de tête pour les rémunérations des dirigeants d’entreprises.

Contribuer au rassemblement anti-libéral c’est faire de la lutte pour éradiquer le chômage et la précarité un objectif essentiel, c’est s’opposer aux licenciements boursiers. L’annonce du mariage d’Arcelor-Mittal montre combien priment les intérêts des actionnaires sur le devenir des salariés et d’un véritable projet industriel. Il faut sortir des politiques d’emploi fondées, depuis le début des années 80, sur la baisse du coût du travail. On a baissé le coût du travail avec les exonérations de cotisations sociales patronales, on a inventé au nom du mieux que rien des dispositifs jeunes, on a accru la pression sur la sécurité sociale et développé une précarité grandissante. Il faut sortir de cette logique.

Or, le PS est toujours dans cette logique. Nous devons porter le débat sur la nécessité de faire reculer la domination des marchés financiers, de mettre la monnaie et le crédit au service des investissements utiles, de l’emploi et de la formation, et faire vivre à partir de là notre proposition de sécurité de l’emploi ou de formation et de revenu. En intégrant que cela suppose aussi une formation initiale de qualité, ce qui implique de s’attaquer résolument à l’inégalité scolaire que va renforcer le socle minimal découlant de la loi Fillon et conduisant à une école à plusieurs vitesses. A cela il faut ajouter que, dans un cadrage budgétaire régit par l’obsession de réduction de la dépense publique, l’école aura 8700 postes supprimés sur les 15000 postes de fonctionnaires dont on a annoncé la disparition.

Contribuer au rassemblement anti-libéral c’est pousser tous ces débats sur ces questions mais également sur d’autres : la santé et le financement de la protection sociale, les questions européennes au moment ou les chefs d’Etats préconisent de relancer un processus de réformes des institutions, ou encore le droit aux vacances.

Alors que nous célébrons le 70 è anniversaire du Front populaire et des congés payés, le droit aux vacances est inexistant pour un nombre croissant de familles, frappées par le chômage et la précarité ainsi que pour des millions de travailleurs pauvres pour lesquelles, en cette période estivale, les injustices sont ressenties encore plus cruellement.

Car c’est bien dans l’action et dans les débats sur les contenus au cœur même des rassemblements que les candidatures pour les échéances électorales de 2007 se préciseront. C’est dans le débat sur la possibilité d’une alternative et dans notre capacité à dynamiser le rassemblement que se lèveront les doutes

On voit bien qu’il ne s’agit pas de s’enfermer en vase clos pour débattre programme et candidatures, d’autant que nous rentrons dans une période ou le débat politique et aussi le débat à gauche va s’aiguiser.

La semaine dernière les Socialistes ont voté leur projet. Nous savons que sur bien des aspects ce projet s’inscrit dans l’alternance, dans l’adaptation aux logiques actuelles. Lionel Jospin écrit une longue tribune dans le “ Monde ” pour donner son point de vue sur les enjeux de la Présidentielle.

Une rencontre nationale des collectifs unitaires et populaires constitués ou en voie de constitution aura lieu le 10 septembre, elle permettra d’amplifier la dynamique de rentrée. Attac, qui a tenu son congrès il y a 10 jours a décidé de s’inscrire dans le débat 2007 en présentant un manifeste. Mélenchon appelle à “ réinventer la gauche”, la LCR a décider lors de sa conférence de présenter la candidature d’Olivier Besancenot, tout en se déclarant prêt à “ retirer sa candidature si se dégage un accord sur le fond politique ” Ce que la LCR appelle le fond politique ce n’est ni plus ni moins que l’ambition du rassemblement de toute la gauche, c’est à dire le niveau des ambitions, autrement dit une candidature unitaire pour quoi faire, pour témoigner ou pour modifier les rapports de force et se donner les moyens de changer ? Nous avons regretté cette décision, en tout cas, elle n’affectera pas notre détermination. Parce que le rassemblement de la gauche antilibérale jusqu’à l’unité lors des échéances 2007 reste crédible. Il est une condition incontournable pour empêcher notre pays de sombrer dans le libéralisme. Nous sommes des militants déterminés pour porter cette dynamique, parce que nous ne perdrons jamais de vue que notre raison d’être est de changer la vie. C’est dans cet état d’esprit que nous avançons légitimement la proposition d’une candidature issue du parti communiste.

Le débat sur l’alternative traverse tous les électorats et les partis de gauche. C’est bien l’ensemble des questions de contenus et de construction politique qui doit être abordé dans les comités unitaires et populaires, et dans le cadre des 1000 rencontres que nous avons décidé au conseil national. Ces rencontres doivent être conçues dans la proximité, animées à l’échelle des quartiers, dans des formes adaptées à la période, prolongées par des activités conviviales. La fête de l’Humanité doit être le prolongement de toutes ces luttes, de ce bouillonnement, le lieu où convergeront les colères, les refus de l’inacceptable, le rendez-vous de l’espoir. Un lieu mis à la disposition de chacune et de chacun qui pourront donner de la force à leur révolte en s’associant dans un grand mouvement où ils auront la possibilité d’exprimer leurs souhaits, de définir le sens que l’on doit donner à une politique de gauche, une politique radicalement différente en rupture avec les logiques libérales.

Nous appelons les femmes, les hommes, les jeunes qui veulent peser, dessiner un nouvel avenir, à participer dans leur diversité, à ce rassemblement populaire. Si nous voulons donner ce sens à la fête, cela devrait nous amener à donner une dimension particulière à sa préparation. Le rassemblement anti-libéral, se développe au travers de centaines de comités unitaires et populaires constitués soit à notre initiative soit à l’initiative d’autres. Nous devons trouver les formes pour que tous aient leur place sur la fête.

L’activité du stand du Conseil national aidera à cette lisibilité. Il ouvrira un espace de débat à tout ceux et toutes celles qui veulent construire un grand rassemblement populaire anti-libéral porté par des candidatures unitaires à la présidentielle et aux législatives. Nous voulons co-construire ce moment important de rencontre avec les comités unitaires et populaires. La fête sera aussi cet exceptionnel moment de solidarité internationale, de rencontre avec les acteurs de ce monde qui bouge. Disant cela, je pense au peuple Palestinien et à cette petite lueur d’espoir, ce petit coin de ciel bleu que recèle l’accord passé entre le Hamas et le Fatah reconnaissant implicitement l’Etat d’Israël. Cet espoir fragile ne peut être ruiné par la guerre, par la loi du plus fort. J’en profite pour vous rappeler la rencontre de demain largement ouverte aux acteurs de la solidarité et de l’action pour la paix et la justice au Proche Orient en présence d’Hind Khoury, délégué générale de Palestine en France, et de Marie George Buffet.

Pour que tout cela prenne corps, réussir une grande fête, il y a une étape incontournable, celle de la mise en mouvement des adhérents. L’élan, la dynamique de préparation de la fête dépendront du nombre de communistes qui seront dans les jours qui viennent en possession de vignettes, pour eux et leur famille, leurs amis, leurs voisins, leurs collègues de travail. C’est dire que l’urgence qui conditionne le succès de la fête au niveau des enjeux de la situation, c’est de réussir d’ici quelques semaines la première phase de la campagne que nous avons appelée “ vignette en poche ”. Elle consiste en une diversité de moyens, d’initiatives, à donner ou à envoyer des vignettes à un nombre important de communistes. Comme il est indispensable de programmer des rendez-vous paiement dans les fédérations et les sections, ce qui commence à s’organiser, en veillant au caractère festif, convivial, adapté à la période. Il faut également planifier des objectifs, faire connaître les plans de travail. Faire tout cela c’est créer les conditions pour que, durant les deux mois de vacances, chacun puisse à son rythme s’intégrer dans l’activité. Créer un climat de préparation de l’événement en mettant les villes aux couleurs de la fête, en faisant sa promotion dans tous ce que nous organisons : les sorties à la mer, avec lesquelles nous devrions renouer, les initiatives de vente de fruits, concours de boule. De nombreux rendez-vous sont fixés en Ile de France.

Il faut donner un éclat particulier cette année à la fête, pour qu’elle tienne ses promesses aux regards des enjeux politiques extrêmement importants, et aussi au regard de la situation critique du journal. La vignette bon de soutien, doit devenir un outil de souscription pour le journal, cette motivation doit devenir en juillet et août l’axe essentiel de la diffusion. C’est le moyen de sensibiliser, nos lecteurs, nos amis et aussi tous les communistes à la situation financière difficile du journal. Pour réussir il faut y aller franchement en s’adressant à des souscripteurs potentiels, amis, anciens membres du parti, des camarades âgés qui ne viennent plus à la fête, en leurs proposant d’acheter une ou plusieurs vignette bon de soutien pour aider le journal et s’il ne viennent pas à la fête ils pourront en faire profiter les personnes de leurs choix. Un modèle de lettre est adressé aux fédérations pour aller dans ce sens. Ce qui vous est proposé c’est de conduire collectivement une grande campagne de promotion de la fête et de souscription pour le journal avec un matériel unique la vignette. L’objectif est de placer 10.000 vignettes supplémentaires et de s’attacher avec détermination et rigueur à ce que chaque vignette vendue soit une vignette payée à la direction de la fête.

Dans cet esprit, nous avons proposé aux fédérations de province de régler 100 vignettes supplémentaires, sur le nombre de vignettes diffusées l’an dernier, et d’effectuer ce premier paiement dès le prochain CN. Un courrier de Joëlle allant dans ce sens a été adressé aux membres du CN.

Pour l’Ile de France les objectifs sont discutés, validés dans la plupart des fédérations, ils reposent sur un effort qui doit être animé à l’échelle des sections, a savoir aider chacune d’elles à dépasser de 10% la vente de l’an dernier. C’est-à-dire s’inscrire dans une animation de campagne décentralisée à partir des sections. Pour vous donner quelques indications une section moyenne vend autour de 300, 350 vignettes, l’effort supplémentaire demandé porte sur 30, 35 vignettes, c’est accessible surtout si l’on intègre l’effort volontaire que nous voulons porter sur la souscription pour notre presse

Trois autres rendez-vous nationaux sont programmés, le 11 juillet suite à la réunion du conseil national, ensuite le 8 août et pour finir il y aura le rendez-vous habituel sur le terrain de la fête qui se tiendra avant la fin août.

Chers camarades, dans la période estivale qui s’ouvre, ce n’est pas le travail qui manque, mais si nous nous attelons à ce travail, au soir du 17 septembre notre joie sera à l’égal des efforts consentis et surtout nous aurons la satisfaction d’avoir contribué à poser de nouveaux jalons dans la construction d’un nouvel avenir

Messages

  • pour les gens comme moi qui défendent des candidatures unitaires de la gauche(la vraie) la fête de l’huma sera le premier grand rendez_vous de débat de la rentrée pour tous les collectifs, quelques semaines avant la désignation du candidat commun j’espère encore .
    l’huma qui est actuellement en difficultés doit devenir le journal pluraliste de toute la gauche antilibérale ,c’est la seule solution pour se maintenir .

    jcb

  • Je suis à la LCR, et, malgré certaines attaques en règle contre la LCR ici, je vais peut-être vous étonner, mais je vais défendre la Fête de l’Huma (quoiqu’en fait, ce soit d’une évidence logique, mais au vu du premier commentaire, ça vaut le coup de le rappeler...).

    Alors, déjà, pour désamorcer :
    *oui, c’est plus ce que c’était, il y a moins de politique qu’avant (mais alors la Fête de LO, franchement, c’est pas mieux, voir la taille de la cité politique qui se réduit d’année en année...même si perso, je trouve ça plus sympa comme ambiance, point de vue qui n’engage que moi).
    *oui, la présence de stands TF, Wolkswagen, Mercedes, Hachette, etc., ne me plait pas, loin de là
    *oui, les tarifs augmentent régulièrement, qu’il s’agisse du prix de l’entrée ou des consommations (bouffe ou boissons)
    *on peut adhérer 50 fois au PCF dans la même journée pour obtenir des Ricard gratis

    MAIS :
    *il s’agit de la dernière (et seule) grande fête populaire et de gauche existante, avec une programmation musicale indétronable.
    *Des centaines de militant-e-s s’y investissent, alors le minimum c’est de respecter leur travail
    *il y a quand même des débats politiques, heureusement.
    *depuis l’année dernière, d’autres partis sont même invités
    *le nombre de stands internationaux, permettant de rencontrer des militant-e-s de tous les pays
    *il ne s’agit pas d’une fête pour parisien-ne-s car de nombreuses fêtes de l’huma sont organisées partout en France.
    *même si l’Huma passe beaucoup de temps à taper sur la LCR, il s’agit quand même du seul quotidien de gauche existant (et qu’on ne me parle pas du Monde balladuro-sarkozyen ou de Libé...)
    *c’est, malgré tout, un moyen de faire venir des milliers de jeunes à une fête politique, avec le mot communiste écrit en gros, sans pour autant les faire fuir...donc, début de conscientisation quoi qu’on en pense
    *encore pleins d’autres arguments en fait, mais pas le temps ni l’envie de développer, tellement les pseudo-arguments du débuts sont ineptes...

    Comme quoi, malgré nos désaccords (particulièrement en ce moment), on a quand même des choses à se dire et à défendre ensemble, LCR et PCF...