FRANCE/ COMORES : LES COMORES PERDENT LEUR ILE PAR KO AU 4EME ROUND

Le GTHN (groupe de travail de haut niveau) a été initié pour endormir les comoriens de trois îles (Anjouan, Mohéli, Gd-comore) au moment de la départementalisation de Mayotte. Parallèlement aux travaux de ce groupe (GTHN), le gouvernement français finalise les procédures de la départementalisation de Mayotte. Mardi prochain, les élus mahorais seront reçus à l’Elysée par le président de la République Nicolas Sarkozy pour que celui-ci leur dévoile sa feuille de route et son calendrier concernant la consultation sur la départementalisation.

A l’issu du 4ème round, le groupe se félicite de la signature concernant les évacuations sanitaires entre les Comores indépendantes et Mayotte lorsqu’on sait que cela n’est pas une nouveauté. Ces évacuations, comme l’exportation des produits agricoles vers Mayotte étaient tout simplement suspendues pour être utilisées ensuite comme monnaie d’échange entre la France et les Comores.

Le match était déjà perdu d’avance lorsque le 29 avril 2008, le ministère des relations extérieures comorien s’était réjoui des facilités accordées aux titulaires de passeports diplomatiques pour se rendre à Mayotte. Quelle horreur monsieur le ministre ? Ces amuse-galeries, on les appelle chez nous aux Comores des ministres.

A l’issu de ce 4ème round M. Leyssene un de membres français de GTHN a déclaré je cite : « Il y a ceux qui travaillent et ceux qui critiquent ». La formule est lâchée. Une bonne formule comme d’habitude mais qui ne veut rien dire. Il faut dire que les français sont des spécialistes en la matière. M. Leyssene a oublié de nous dire qu’il travaille pour s’accaparer de manière éhontée et définitive d’une partie des Comores.
Certains comoriens avaient cru naïvement que la première tâche de ce groupe serait de trouver une solution humaine et rapide aux drames quotidiens entre Anjouan et Mayotte. Ce n’est pas la préoccupation première de l’occupant. Il suffirait d’une petite signature pour mettre fin à cette hécatombe.

En décembre 2007 une collision entre une vedette (vedettes adaptées aux spécificités de la poursuite et de l’interception des embarcations des migrants clandestins) de la PAF et un kwassa kwassa (petite embarcation de 7 mètres) avait fait plusieurs morts et disparus. La CNDS (COMMISSION NATIONALE DE DEONTOLOGIE DE LA SECURITE) avait condamné la méthode employée de ’’recherche à la dérive tous feux éteints’’, contraire aux règles internationales de navigation. Il n’y a pas eu de suite judiciaire. Selon plusieurs témoins ce n’était pas la première fois que la police française utilise de telles méthodes. On ne saura jamais la vérité. Le dossier est renvoyé aux calendes grecques. Demain, on apprendra un énième naufrage mystérieux. Le bilan sera de quelques morts (qui seront enterrés dans une fosse commune et à la hâte) et plusieurs disparus.

Voici, comment le sénat français parle de cette collision : « La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), saisie par notre collègue Nicole Borvo Cohen-Seat en décembre 2007, après le naufrage d’un kwassa-kwassa dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, a rendu un avis et des recommandations le 14 avril 2008. » (source : http://www.senat.fr/rap/r08-115/r08...)

Les mêmes crimes seraient commis par un Etat Africain, on parlera de crime contre l’humanité, de génocide, des violations graves du droit international.

Equipe wongo

Source : http://wongo.skyrock.com/2191754549...

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