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Face à la crise :Le 7 octobre, première grande mobilisation

Publie le samedi 4 octobre 2008 par Open-Publishing
22 commentaires

Face à la crise

Le 7 octobre, première grande mobilisation
Déclaration de la CGT suite au Comité Confédéral National le 1 octobre 2008

mercredi 1er octobre 2008
La crise actuelle est la plus grave qu’ait connu l’économie mondiale depuis des décennies. Son déclenchement contredit tous les discours patronaux et gouvernementaux tenus jusqu’à ces dernières semaines. Loin d’être simplement la conséquence de dérapages financiers aux Etats-Unis, elle met en cause toute la logique économico-financière mise en œuvre depuis 25 ans à l’échelle mondiale.
Pour augmenter les revenus du capital, une pression s’exerce depuis de nombreuses années sur l’emploi et tous les éléments de valorisation du travail : les salaires, la protection sociale, les minima sociaux. Les états ont déréglementé les normes sociales pour précariser l’emploi et flexibiliser le travail salarié, exigeant que la vie humaine s’adapte à la rapidité des mouvements de capitaux. Pour élargir la place du marché, ils ont procédé partout dans le monde à des privatisations de services publics.

La dimension mondiale des secousses du système bancaire signe l’échec de ces politiques.

Le MEDEF veut en profiter pour obtenir de nouvelles exonérations de cotisations et de nouveaux assouplissements du droit du travail. Le Président de la République et le gouvernement appellent à l’unité nationale, pour tenter de s’exonérer des conséquences de leurs propres choix dans la situation actuelle.

A cet égard, le projet de loi de finances pour 2009 comme le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, ne tiennent absolument pas compte de l’urgence sociale et économique et des leçons qu’il faut tirer de la crise.

Pour la CGT, il faut à la fois repenser le système économique mondial et revoir les politiques économiques et sociales en France et en Europe.

Les salariés ne portent aucune responsabilité dans l’émergence de la crise financière. Ce n’est pas à elles ni à eux d’en payer les dégâts ni d’en subir les conséquences. La CGT rejette les discours entretenant la fatalité de la situation.

Aujourd’hui les états mobilisent des centaines de milliards de dollars et d’euros de fonds publics pour tenter de juguler la crise. Ils annoncent l’étatisation de banques afin d’éponger leurs pertes colossales. L’intervention publique est nécessaire, mais la question est de savoir si elle doit sauver le système financier pour permettre à la spéculation de perdurer ou si elle doit favoriser une croissance fondée sur le progrès social.

Face à la crise, il faut des réponses nouvelles : la sécurité sociale professionnelle, une nouvelle politique de développement industriel, la création d’un pôle public financier sont autant de propositions de la CGT qui prolongent les actions revendicatives sur le pouvoir d’achat, l’emploi, le développement de la protection sociale solidaire, pour conforter la place du service public, arrêter le processus de privatisation de la Poste.

Dans ce contexte, les salariés ont le plus grand intérêt à se rassembler et à se mobiliser pour porter leurs revendications.

En ce sens, le 7 octobre, grande journée interprofessionnelle d’action, doit se traduire par des manifestations puissantes et des initiatives, y compris des grèves, dans les entreprises. Le 7 octobre permettra de porter les revendications communes à l’échelle mondiale face à la crise économique et financière. Il permettra aussi en France un mobilisation pour des emplois de qualité, des salaires revalorisés, l’amélioration des conditions de travail, une protection sociale et une retraite de haut niveau, des services publics efficaces.

Le 16 octobre, à l’appel de l’ensemble des syndicats, les retraités manifesteront pour le maintien de leur pouvoir d’achat et la revalorisation des retraites.

Messages

  • On ne peut pas moraliser le capitalisme, on doit tout faire pour l’abolir.

  • Trop compliqué pour la CGT d’appeler a manifester pour un travail décent ET des retraites décentes LE MEME JOUR ???

    Chapeau ! On voudrais casser et épuiser le mouvement des tous ceux qui attendent une vraie riposte a sarkosy, on ne s’y prendrai pas autrement !!!

  • Texte d’une mollesse insigne. On dirait un bedeau appelant à la messe.

    Ne serait-ce qu’au niveau des syndicats : comme tout le monde peut le voir et le savoir, des syndicalistes se retrouvent aujourd’hui EN TAULE. Des grévistes se font mettre DEHORS POUR AVOIR FAIT GREVE !

    Dans la rue, nom de Dieu !..Et vite, et fort et tous ensemble, voilà ce qu’on veut et pas pour la sécu interprofessionnelle et revaloriser, créer un pôle public...

    C’est d’abord pour arrêter la casse générale de nos vies, dans ce pays.

    Voila ce qu’il faut mettre sur les pancartes.

    ARRETEZ DE CASSER NOS VIES !

    Comme le rappelle un texte en ligne ici, c’est tout un système qui permet aux banques de s’enrichir impunément déjà avec notre argent, nos service public, notre santé, notré éducation, nos retraites.

    On les gave pour avoir le droit de bâtir une société.

    On ne leur demande ni comptes, ni taxes sur leurs bénéfices obscènes (Crédit Agricole "ma" banque : +25%/an depuis 4 ans), on ne leur encadre ni le jeu boursier, ni l’argent qu’ils y mettre, ni sa provenance.

    EMPRUNT PUBLIC A TAUX PUBLIC

    A BAS LA BCE PRIVEE !

    NATIONALISATIONS DES BANQUES TOTALE ET IMMEDIATE !

    DE L’ARGENT PUBLIC POUR LES EMPRUNTS PUBLICS !

    Huit millions de pauvres, jamais autant de chômeurs, de SDF, de retraités qui bouffent du ronron.

    Où le préavis reconductible, l’action avec les autres syndicats ?...

    C’est encore mal barré ce truc. On va faire la ronde une après-midi et, le lendemaint, la racaille au pouvoir va balancer tranquille 300 milliards aux banquiers, ces mêmes banquiers qui n’ont pas hésité, pendant que les nazis torturaient et tuaient les résistants, à se mettre du côté du manche.

    Alors, encore une fois je persiste.

    GREVE GENERALE LE 10 NOVEMBRE !

    CA SUFFIT, IL EN VA DE NOS VIES.

    Soleil Sombre

  • Ben voilà, ça marche à tous les coups.Les incantations habituelles des révolutionnaires en charentaises fleurissent.Une pinçée de provocs et le naturel revient au galop.

    Octobre 2007-octobre 2008,avec mes Cdes cheminots,nous avons reconduit notre grève,( 1 mois de salaire en moins pour la plupart ),OU ETIEZ-VOUS à ce moment-là ? et pourtant les revendications des cheminots étaient aussi les votres . Salaires,retraites,protections sociales,emplois,service public.....vous ne vous sentiez pas concernés ?...comme c’est bizarre.

    Cerise sur le gateau:Le 13 mars,entre les 2 tours des élections appel à la grève de la seule CGT, OU ETIEZ-VOUS ? d’ailleurs devant votre absence et votre silence j’avais fait un article " SILENCE,ON VOTE ".

    Et aujourd’hui à part vos élucubrations incantatoires,vous faites quoi le 7 octobre vous êtes en grève ? vous serez au piquet de grève pour convaincre les salariés de votre boite qu’il faut continuer la lutte ?

    J’attends avec intérêt le résultat de votre démarche" révolutionnaire" (mais sans illusion ).Vous ne pouvez en même temps baver sur la CGT et préparer la grève générale sur les lieux de l’exploitation capitaliste.

    Tiens !ça me rappelle un petit rigolo pendant les grève de novembre 2007 lorsque nous envahissions le bureau du dirlo : ON y va,et VOUS reconduisez la grève.

    Allez,sans rancune,et continuez à vous défouler,pour ma part à partir de demain plus de net,car une grève ça se prépare,ça ne se décrète pas.

    LE REBOURSIER

    • Octobre 2007-octobre 2008,avec mes Cdes cheminots,nous avons reconduit notre grève,( 1 mois de salaire en moins pour la plupart ),

      En plus, tu fais partie de ceux qui se battent et qui sont mal soutenus par les grands chefs, qui y laissent des plumes. Et malgré tout tu continues à les défendre envers et contre tout, avec dévotion... Ce n’est plus de la discipline, c’est...

      Et où j’étais, à ce moment-là ? Je faisais du syndicalisme, je faisais des grèves de 24H juste avant et juste après votre mouvement, et je gueulais contre les leaders syndicaux et la gauche institutionnelle qui n’organisaient pas la solidarité, le soutien, la convergence, et qui vous laissaient vous battre seuls (et nous battre seuls, un peu avant, un peu après...).

      Réagis !

      Chico

  • T’en as pas marre, toi comme tes petits copains bornés, de regarder le doigt quand on te montre la lune ?!

    D’abord, j’ai pas de leçons à recevoir, ni de toi, ni de personne. Ca fait trente ans que je suis syndiqué. J’ai payé mes cotises, tracté et défilé je sais plus combien de fois.
    Et moi, j’en suis pas au stade infantile du communiste qui consiste, après x années de cellule, de geuler encore sur les "gauchos" qui critiquent mes petits-chefs bien aimés de la direction du syndicat, du Parti, Coche ta bonne case.

    J’ai envoyé texto ce que j’ai écris plus haut sur ce fil, au responsable local FO, à tous les responsables nationaux de tous les secteurs pros et j’ai appelé un gars que je connais bien qui est au national.

    On est dans une situation historique ou, marxistes ou pas, on a un sacré tas de raison brulantes de croire que les conditions pour faire basculer le vieux monde sont là.

    Les gens s’enfoncent, nous nous enfonçons POUR DE BON dans la misère et la dépossession, l’aliénation totale.

    L’économie se casse la gueule, jamais autant de chomeurs depuis quinze ans. La finance se casse la gueule, les plus gros s’en vont au fond.
    Nos économies petites ou grandes, risquent clairement de disparaître.

    Ca va être un tsunami de licenciement, très bientôt.

    Les prix vont grimper encore, puisque les entreprises vont souffrir, du moins celles qui sont dans cette fuite en avant du crédit.

    Le pétrole et le gaz pareil. Si on laisse faire, personne n’empêchera la crapule spéculatrice de se refaire une santé, après subprimes, sur l’énergie et les armes.

    Les salaires vont être gelés.

    Plus de crédits. Tu pourras même pas en prendre pour trente ans, dans ton appart Leroy-Mesdeux.

    Les retraites vont être diminuées. Elles le sont déjà de 30% pour certaines catégories de fonct. territoriaux.

    Etc...

    Putain, mais qu’est-ce qu’il te faut de plus pour réaliser que c’est pas avec une direction de syndicat qu’est pas foutue de taper sur la table, et de mettre de côté le bout de gras, pour riposter et se mettre ensemble avec l’autre syndicat,k le frère ennemi, qu’on va arrêter cette convergence de saloperies et, le pire, la convergence des mesures que va prendre l’hystéro d’en haut pour sauver ces copains financers.?!!...

    Y a pas la manière, y a pas la force, y a pas l’envergure, dans ce timide appel aux seuls cégétistes. Et tu le sais.

    Mais pourquoi tu t’obstines à défendre, ça, comme un apparatchik à la con ?..

    "On peut faire la manif ensemble parce que les vieux de 80 ans y suivraient pas..." C’est même pas une connerie, c’est une énormité.

    Débile....

    On va attendre d’ête mort, si la mairie de Paris donne pas l’autorisation de tel jour, de tel parcours ?...

    On va attendre d’être morts, si Thibault pense qu’il peut négocier l’indemnité cantine pour les caddie-boy dans les jours qui viennent ? Ou si Mailly doit passer au coiffeur, ce qui lui ferait une tête de con à la télé ?..

    C’est quand qu’on attend comme des petits soldats à la con, les ordres, hein Reboursier ?...

    Et, acceroissement, Reboursier borné, je te signale que Y A TOUT UN PEUPLE DE GAUCHE QU’ATTEND QUE DE DESCENDRE DANS LA RUE !

    Alors viens pas me baver sur les groles avec tes conneries, comme quoi "on peinerait à mobiliser". Suffit d’un coup de gueule vrai, radical et t’auras cinq millions de personnes dans les rues. Mais pour ça, faudrait que nos responsables acceptent de taper sur la table à la télé, ou dans le Parisien....

    Soleil Sombre.