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Fidel Castro : « voy bien »

Publie le jeudi 1er mars 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

Depuis 50 ans, Fidel Castro livre une bataille contre un mal redoutable : la désinformation. Cette terrible infection s’est propagée dans l’ensemble des medias dominants. La désinformation est une maladie opportuniste qui tire profit de la moindre faiblesse de l’esprit critique. Elle peut prendre des formes diverses selon le besoin : désinformation par omission, surinformation, diversion,....

Lors du programme télévisé Aló Presidente ! du 27 février, Fidel a devisé longuement avec son ami Hugo Chavez au téléphone. On le perçoit particulièrement alerte commentant l’actualité et échangeant quelques réflexions d’ordre général. Après avoir annoncé la mort imminente du « Commandante en Jefe » et de la Révolution cubaine dans la foulée, il aurait convenu de mentionner cet insigne témoignage de rétablissement. La vérité n’a fait qu’occuper un moment dans ce théâtre du mensonge. Ceux qui ont fait de sa maladie un instrument politique traitent de la même façon sa convalescence. L’aphasie la plus totale succède à une incroyable débauche de spéculations sur un après-Castro fantasmé. Ce cas d’espèce de désinformation est facilité par la concentration monopolistique des medias et les immenses fonds investis par les Etats-Unis dans ses visées de subversion de l’île. Une désinformation n’implique pas forcément une planification dans le chef de ceux qui l’alimentent. Cela dit, un consortium regroupant des groupes financiers ou industriels, des lobbys, des responsables politiques va pouvoir furtivement influer sur les medias.

Cette méthode détournée de manipulation est combinée à d’autres voies plus directes telles que l’intoxication ou la propagande émanant d’autorités publiques. L’objectif est toujours le même : changer la perception des gens sur Fidel Castro et sur la Révolution cubaine. Elle cherche à convaincre d’un ensemble d’idées et de valeurs, à mobiliser ou à démobiliser. La raison la plus souvent invoquée pour disqualifier Cuba est le non-respect des droits de l’homme. Chaque année on voit approuvée rituellement une résolution par la Commission des droits de l’homme des Nations Unies critiquant le bilan de la politique cubaine en la matière. Les faits sont pourtant inconsistants : ils se résument à des pressions, harcèlements, agressions verbales et emprisonnements légaux exercés contre un nombre réduit de « dissidents » et non des emprisonnements extralégaux ou des assassinats comme pratiqués dans nombre de pays (dont Israël). Les Etats-Unis, dans le cadre de leur guerre contre le terrorisme, ont transformé une partie de la base de Guantanamo en une prison dans laquelle ils enferment pour des durées indéterminées et sans aucun jugement des personnes suspectées de terrorisme. Il s’y trouve plus de prisonniers politiques dans ce seul camp que dans le reste de l’île. La sensiblerie des medias quant à l’état des droits de l’homme à Cuba est le voile de l’hostilité contre un régime socialiste au niveau de développement humain et de justice sociale sans précédent dans cette aire géographique.

Pour traiter de la question cubaine sereinement, il faut au préalable se débarrasser des préjugés idéologiques mais cela, peu de journalistes y parviennent. N’en déplaise aux concierges du pouvoir, Fidel se sent mieux et plus fort !

Messages

  • La seule chose qui me gene sur cuba c’est la peine de mort

    Je pense qu’un pays qui se réclame socialiste ne peut continuer a garder cette loi du talion

    Oui les gens ont des difficultés d’approvisionnement oui les tickets de rationnement existent

    Oui les partis politiques n’existent pa en tant que tels, mais si j’étais cubain considérerais je le FN comme un parti polique ??

    Oui les cubains se débrouillent difficilement avec leur maigre salaire ;et nous ??

    les cubains que j’ai rencontrer en 1986 dans une périoiode tout autant difficile sont des gens tres politisés , il n’existe pas à cuba de soucis de metissages ou de racisme simplement parceque ses habitants sont multiconfessionnels

    JE n’ai jamais rencontrer dans ce pays en y restant 3 semaines et ayant été dans 10 villes AUCUN ENFANTS QUI MENDIAENT, je dis bien jamais et cela en étant libre de tous contacts tous les apres midis

    Je n’ai jamais connu de personnes dormant dans la rue

    J’ai du aller dans un hopital en urgence pour une crise de paludisme aigue : entre la consultation le vaccin et la sortie , montre en main cela a pris 30 minutes, et tout cela gratuitement ; a comparer avec les saturations de nos services d’urgence ; j’ai compter 2 medecins et 5 infirmieres plus 3 personnes a l’accueil ; pouvons en dire autant dans nos hopitaux malgres l’extreme professionnalisme des personnels ???

    Je me suis promener de nuit, du nord au sud et d’est en ouest sans etre jamais importuner par quiconque malgre ma couleur de petit blanc

    Tous les musées visités étaient gratuits

    Pour prendre le bus jamais non plus je n’ai été bouculer parceque les gens se respectent et que les personnes agées voyagent assis car on leur cedent automatiquement la place

    Les gens payent leur billet a l’intérieur et je n’ai vu aucune fraude ; certes entre leur < guaguas> et nos bus il y a une monumentale difference de confort et de régularité

    certes il y a de la prostitution a cuba

    certes la vie est dure dans un pays au climat tropicale et aux changements de températures soudain

    MAIS AU GRAND JAMAIS JE N’AI RENCONTRER DE GENS MALHEUREUX AU SENS OU NOUS L’ENTENDONS EN OCCIDENT

    LES CUBAINS SONT DES GENS ACCUEILLANTS, ATTACHES A LEUR MODES DE VIE MALGRE LEUR DIFFICULTES RECURRENTES ET ILS ONT UNE CONSCIENCE POLITIQUE QUI LEUR PERMET DEPUIS PLUS DE 55 ANS A TENIR TETE A LEUR PUISSANT VOISINS

    Si les cubains avaient voulus virer castro ils l’auraient fait depuis longtemps aucune police politique aussi puissante soit elle n’auraient pu les en empêcher, car depuis battista ils savent faire

    que l’on arrete de nous prendre pour des gogos avec le prétendu pays policier et autres balivernes sur les libertés individuelles

    nos démocraties s’arrogent le droit de juger aux seuls illusions entretenues par des personnes qui dans notre pays ne respectent pa la moitie du quart des libertés que les cubains se sont donner

    louis coconuts