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France : la part de l’Education Nationale dans le PIB s’effondre depuis 1995.
Publie le samedi 6 février 2010 par Open-Publishing9 commentaires
Dépense intérieure d’éducation (DIE) :
En 1995, la France dépensait pour l’Education Nationale 7,6 % du PIB.
En 2000, la France dépensait pour l’Education Nationale 7,3 % du PIB.
En 2001, la France dépensait pour l’Education Nationale 7,2 % du PIB.
En 2003, la France dépensait pour l’Education Nationale 7,1 % du PIB.
En 2004, la France dépensait pour l’Education Nationale 7 % du PIB.
En 2005, la France dépensait pour l’Education Nationale 6,8 % du PIB.
En 2007, la France dépensait pour l’Education Nationale 6,7 % du PIB.
En 2008, la France dépensait pour l’Education Nationale 6,6 % du PIB.
http://media.education.gouv.fr/file/2010/97/4/NI1001_135974.pdf
Qu’on en finisse.
Je propose qu’on privatise l’Education Nationale, et puis qu’on n’en parle plus.
Avec l’argent économisé, on pourra aider les banques.
Messages
1. France : la part de l’Education Nationale dans le PIB s’effondre depuis 1995., 6 février 2010, 10:41
Précision : ma conclusion, c’est de l’ironie.
1. France : la part de l’Education Nationale dans le PIB s’effondre depuis 1995., 6 février 2010, 11:37, par Jak
Oui, c’est de l’ironie, on est d’accord ici.
Mais ailleurs, certains considèrent que si le service public d’éducation était privatisé, il y aurait de l’argent à se faire, y compris pour les banques.
Ben oui, si vous êtes un "entrepreneur", comme ils disent, et que vous voulez investir dans un service d’éducation pour une commune qui n’a pas d’école, il va bien falloir emprunter à une banque....
Concernant la baisse d’un point du PIB en 15 ans pour l’EN, c’est pas rien. Les baisses de recrutement, les baisses de crédits affectés à des projets spécifiques, la LOLF, la RGPP et le passage des TOSS aux collectivités territoriales sont surement les principales causes de cette baisse d’un point du PIB.
Il n’empêche que la méthode est toujours la même quand on veut privatiser un service public :
– d’abord faire la "preuve" que ce service fonctionne mal, pour cela on va l’aider en supprimant un tel nombre de postes qu’on pourra montrer les dysfonctionnements.
– ensuite, rendre évident que ce service qui fonctionne mal coûte trop cher aux contribuables.
– puis comparer avec d’autres pays où, bien sûr, ça se passe mieux, parce que les recettes libérales ont été appliquées.
Pour le moment, nous n’en sommes qu’à la phase où on cherche à mettre en évidence que l’École fonctionne mal.
Et ce n’est pas si facile que ça, car une majorité de Français se déclare "satisfaits" de l’école.
Il faut donc, encore, travailler l’opinion....
Jak
2. France : la part de l’Education Nationale dans le PIB s’effondre depuis 1995., 6 février 2010, 11:53
Il y-a dans les personnages influents du nain qui nous gouverne une personne qui s’appelle Emmanuelle Mignon qui a juré d’avoir la peau de l’école publique laïque. Comme toujours quand il s’agit de faire avancer leurs désirs ces individus de la droite catho avancent avec prudence quitte à faire du surplace s’ils sentent que le moment n’est pas favorable mais toujours avec détermination.
3. France : la part de l’Education Nationale dans le PIB s’effondre depuis 1995., 6 février 2010, 12:37, par J.Michel
Bonne idée que la privatisation qui existe déjà de fait.
Plus de commissaire politique (inspecteur) à la solde du capital.
Plus de falsification historique controlé par les commissaires !
Une pédagogie étayée dans le sens critique de la question du bien commun et de l’exploitation de l’homme.
En bref, les parents d’élèves doivent devenir les employeurs du personnel de l’E.N, les bâtiments étant déjà hors du cadre.
J.Michel
1. France : la part de l’Education Nationale dans le PIB s’effondre depuis 1995., 6 février 2010, 13:13
As tu des exemples de "falsification historique" ?
un lecteur assidu des manuels d’hist-géo du lyçée.
2. France : la part de l’Education Nationale dans le PIB s’effondre depuis 1995., 6 février 2010, 15:50, par J.Michel
L’histoire de l’Union Sovietique, les lois Gayssot Fabius et autre lois dogmatiques verrouillant ainsi le débat entre historiens (sans émolument de la banque de France), Le colonialisme, la démocratie (dans sa possibilité et sa réalité économique), la synarchie et la défaite de 1940, etc...
Dois je en conclure, à travers ta question que rien ne te suggère qu’il existe une orientation de l’histoire à dessein pour une classe dirigeante, ou n’en as tu pas conscience ?
J.Michel
3. France : la part de l’Education Nationale dans le PIB s’effondre depuis 1995., 6 février 2010, 17:42
ce qui est pénible c’est que sur l URSS, 1940, Vichy, la colonisation ...la droite fait la même critique ....dans l’autre sens bien sûr .
et si vous lui foutiez la paix à l histoire enseignée à l’EN ?
4. La part de chacun, 6 février 2010, 14:04, par gb26100
Une précision :
Les familles, les collectivités locales et l’Etat participent au financement de l’éducation. Le recul général vient surtout d’un fort recul de la participation de l’ETAT.
1. La part de chacun, 6 février 2010, 14:08, par gb26100
Il faut lire le tableau 4 pour avoir la répartition des différents contributeurs.