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François Chérèque (CFDT) déçu par la campagne et par la gauche

Publie le jeudi 26 mai 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

de Rémi Barroux

Inquiet, mécontent et déçu aussi, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, veut malgré tout chercher à peser sur l’opinion publique, dans la dernière ligne droite avant le référendum sur la Constitution européenne, le 29 mai. Face à un non donné victorieux dans les sondages ­ perspective qui se traduirait, à ses yeux, par une crise importante dans le syndicalisme français ­, M. Chérèque a appelé en renfort ses homologues européens. Objectif : lancer avec eux un appel à soutenir le traité constitutionnel européen.

Seul dirigeant d’une confédération, au plan national, à s’être engagé publiquement sur la Constitution ­ pour le oui ­, M. Chérèque aurait déjà reçu la signature des trois confédérations italiennes, des deux espagnoles, du puissant DGB, en Allemagne, et probablement de la Fédération générale des travailleurs belges (FGTB).

Mais le numéro un de la CFDT voudrait aussi pouvoir défendre les aspects sociaux de la Constitution. Il assure n’avoir trouvé personne pour débattre avec lui. "J’aurais bien aimé avoir une confrontation avec mes homologues, mais ils semblent ne pas assumer leurs positions" , a-t-il confié.

Aucun face-à-face avec Bernard Thibault, le numéro un de la CGT, dont l’organisation a décidé d’appeler au rejet du texte européen, n’a par exemple été possible. Lundi 23 mai, dans L’Express, le numéro un de la CFDT devait néanmoins affronter Jean-Luc Cazette, président de la CFE-CGC, qui s’est engagé ­ mais "à titre personnel" ­ pour le non, alors que sa confédération n’a pas donné de consigne de vote.

Cette discrétion des syndicats français peut paraître paradoxale dans la mesure où la question sociale occupe une place de premier ordre dans la campagne pour le référendum. Et que les syndicats sont régulièrement enrôlés par les camps du oui et du non.

Dimanche 22 mai, le numéro deux du PS, Laurent Fabius, partisan du non, a encore déclaré sur France 2, qu’"il y a beaucoup de syndicats hostiles ou réservés vis-à-vis de la Constitution européenne" .

M. Chérèque se déclare déçu par la campagne référendaire française. Il déplore particulièrement la manière dont elle est menée à gauche. Disant ne nourrir aucune illusion sur le PC ou l’extrême gauche, le numéro un de la CFDT avoue avoir du mal à comprendre la manière dont le PS se bat. M. Chérèque, choqué par l’engagement d’une partie des socialistes pour le non, après leur référendum interne, ne manque pas de rappeler que ses militants ont largement contribué à la victoire du oui lors du référendum interne au PS.

http://www.lemonde.fr/web/article/0...

Messages

  • Et ce salopard de Jaune de collabo du Medef ose encore l’ouvrir alors qu’il ose même plus se pointer dans les manifrestations syndicales sans une horde de nervis privatisé et de gros bras ex de la csl de gandois du cnpf pour le protégér

    Meffions nous encore plus de la cfdt aprés le 29 mai celle ci nous prépare a l’unnedic d’autres salopreies trés graves contre les chômeur(ses) et les précaires

    • Le responsable de la MEDEF.D.T se trompe. Je suis pas sûr que la FGTB de Belgique suive comme un seul homme. Ce serait même le contraire. Je crois que le responsable de la MEDEF.D.T fait encore dans le mensonge. Quant au syndicat belge des Services Publics, c’est très clair : C’EST NON !

      Chérèque, pauvre petit bouchon, va !...

      VIVE LE NON amis français !

      Courage !

      Albert Jenhai (Belgique)