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François Hollande n’en fini plus de s’énerver
Publie le mardi 17 mai 2005 par Open-Publishing3 commentaires
Le numéro un du Parti socialiste (Hollande) a moqué ce mardi 17 le numéro deux (Fabius) par cette interrogation : « C’est crédible, quand on a été Premier ministre et ministre de l’Economie, qu’on a fait les choix que chacun connaît, maintenant d’aller faire la cour à l’Humanité ou à José Bové ? »
Malheureusement, quand on est président du PS, est-ce crédible d’aller se faire photographier avec Sarkosy, dans un journal à deux balles ? Sarko est-il plus sortable que José Bové. Sarkosy prone la fin du modéle social français alors que José Bové, lui, n’a pas peur de ses actes et de ses pensées (ne serait-ce pour aller bousiller des McDonald et des champs d’OGM).
Mieux veut José à Sarko.
Pleure, François, pleure, sur l’épaule à papa sarko. Ne t’inquiète pas, si je suis élu, je te prendrais peut-être comme premier ministre.
NON, NON ET NON aux faux socialos et à la constitution dans un débat non libre et faussé.
Messages
1. > François Hollande n’en fini plus de s’énerver, 17 mai 2005, 21:27
lorsque, sur un sujet donné, une majorité est loin d’atteindre l’unanimité, est-il légitime d’interdire la parole à l’autre partie ? (sans parler de la base électorale, certes plus difficile à consulter)
Que la discipline de parti interdise la liberté d’expression à une quasi-moitié de ses membres me semble illégitime, (et ce même s’ils étaient très minoritaires, ce qui n’est pas le cas). Le parti est-il une démocratie spéciale à l’intérieur de la démocratie ? N’est t’on plus un citoyen comme les autres dès lors qu’on milite pour un parti ?
Le PS, est-il dans la situation d’un parti clandestin, obligé de se plier à une discipline qui interdise la libre circulation des idées dès lors qu’une décision à été tranchée par le parti ?
Peut-on invoquer la discipline de parti dans un débat qui, de l’aveu même du président de la République, "dépasse les partis" ?
Pourquoi, en vertu de cette évidence, le CSA organise t’il le temps de parole des intervenants en fonction des partis et non de la question posée ? (ce qui tendrait à faire croire que les portes paroles du NON sont aux extrêmes de l’équiquier politique, argument fallacieux que vient justement de reprendre, avec cynisme, M. Sarkosy.
Quelqu’un peut-il répondre à ces questions ?
1. > François Hollande n’en fini plus de s’énerver, 17 mai 2005, 21:50
... Une réponse courte à réfléchir quand même un peu avant de la jeter.
La démocratie que nous avons connus pendant des décénnies reposait sur... un rappport de force social qui existe de moins en moins...
La démocratie n’est qu’un terme abstrait et creux si elle est sans forces vives pour la porter, pour lui donner un sens.. concret, pour en faire autre chose qu’un slogan, que du vent .
Plus clairement, le mot démocratie est un terme commode derrière lequel s’abrite la bourgeoisie pour mieux culpabiliser, d’avance, le prolétaire en révolte.
Ces termes sont certes anciens, surranés diront certains esprits forts.
Ils ressemblent au 19e siècle... mais je crois, qu’à bien des égards, nous y retournons !
Bonne chance à tous et VIVE LE NON !
Amitiés
Albert Jenhai
2. > François Hollande n’en fini plus de s’énerver, 18 mai 2005, 00:57
Démocratie : Plaisanterie grecque sur le pouvoir du peuple inventée à Athènes où les femmes, les enfants et les esclaves étaient privés de la parole. À l’opposé, on parlera de « démocratie directe » quand les décisions sont prises par les gens concernés qui désignent si nécessaire des délégués révocables pourvus d’un mandat impératif.