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Fraternité à perpète avec Christophe, Omar...

Publie le vendredi 20 février 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Fraternité à perpète avec Sylvie, nadia, Christophe, Omar et tous les autres

Bonjour,

L’évasion de Christophe Khider et Omar El Hadj, puis l’incarcération de
deux complices présumées, Sylvie P. et Nadia K., ce n’est pas du cinema :
Pour nous, c’est l’occasion de poser la question des longues peines, des
quartiers d’isolement et du systeme carcéral dans son ensemble.
Nous sommes nombreux a vouloir apporter notre soutien a Christophe, Omar
et a toutes les personnes mises en cause suite a leur évasion.
Nous prévoyons bientot l’organisation d’une réunion publique pour pouvoir
se rencontrer et s’organiser.

En attendant, vous pouvez nous joindre a cette adresse mail pour proposer
votre aide et vos idees :
fraterniteaperpete@yahoo.fr

Le 27 fevrier, de 11 h à 13 heures, ecoutez L’écho des cabanes,
l’emission qu’anime Catherine, la maman de Christophe et présidente de
l’Arppi (Association pour le Respect des Proches de Personnes
Incarcérees).
C’est sur Radio Libertaire, 89.4 en region parisienne et sur Internet :

http://rl.federation-anarchiste.org

Catherine evoquera plus précisement les initiatives à venir.

Pour contacter l’Arppi (Association pour le Respect des Proches de
Personnes Incarcérees) :
Mail : arppi@.fr
Tel. : 06 68 84 47 31
On est aussi sur Facebook et sur Myspace

Messages

  • Avis à toutes personnes désirant s’exprimer ou témoigner sur les conditions d’incarcérations ..
    ex taulards, familles de personnes incarcérés, surveillants bienvenus...

    merci !
    samedi 21
    aux frigos de Bercy Esc B 1er etage partir de 14h
    M° Météore

  • Slam perso d’un surveillant pénitentiaire

    Dans mon usine, j’étais tranquille,

    Tout pour nourrir ma p’tite famille,

    Licenciement économique ou politique

    Pour tout vous dire, catastrophique.

    Pour m’en sortir, faut réfléchir…

    De toute façon, faut pas fléchir !

    Oui, ma marmaille

    Faut bien qu’elle graille ?

    Et puis quoi faire…

    Sinon se taire.

    Moi, j’ai opté pour le plus dur,

    Ne pas devenir un aboyeur

    Et accepter une profession

    Dont je suis fier de la mission.

    C’est pas facile, je le conçois

    C’est toujours mieux qu’enfreindre la loi.

    Et ce métier, ne vous déplaise

    Que certains mettent mal à l’aise,

    Est plus respectable et admirable

    Que ceux qui le disent abominable.

    Ceux-là mêmes qui se prosternent

    Devant une lettre des plus obscènes

    Applaudissant haut et fort, le tueur

    D’une jeune femme en pleine vigueur.

    Images de ce corps désarticulé

    Tel un pantin brisé

    Trouée de balles

    Dont j’ai reçu le dernier râle.

    Tout en lisant ces lignes odieuses

    D’une personne si dangereuse,

    Je me suis dit “Mon Dieu…

    Rien de tel pour mettre le feu ! “

    On peut être fier de ce métier

    Faisant fi des entêtés

    Qui inondent la toile

    D’une haine qui se dévoile.

    Devant tous ces agitateurs

    Qui mettent tant d’ardeur

    A critiquer les surveillants

    Et de nous en mettre plein les dents,

    Je ressens un vrai bonheur

    De réfréner leur sale aigreur.

    L’utilité d’cette profession

    N’en déplaise à ces grognons

    Est saluée tant et si bien

    Que les détenus en ont besoin.

    Ces organismes qui nous haïssent

    Faudrait un peu qu’ils s’adoucissent

    Comme Dame Catherine

    Qu’avec des mots, nous assassine.

    Une détention, ça se mérite

    La refuser, donne un sorite.

    Mesdames, Messieurs, les détracteurs

    Ivres de haine et sans cœur

    Critiques, que vous aurez beau vociférer

    Et qu’à la longue, vous font baver,

    Sachez que le personnel pénitentiaire

    Ne sera jamais là pour vous plaire.

    Ces femmes et hommes exemplaires

    Ont toujours eus les idées claires.

    Dans leur mission première,

    Qui n’est pas du tout guerrière.

    Tout dans leur comportement,
    Ne sera qu’un apaisement,

    Nous ne serons jamais les boucs émissaires

    Devant les inepties de nos adversaires.

    Et cette fierté d’exercer,

    Vous n’pourrez pas nous l’enlever.