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G8 d’Évian Psychose

Publie le vendredi 30 mai 2003 par Open-Publishing

D’habitude, dans les conférences de presse, ce sont les réponses que l’on note : " Nous ne sommes pas violents " ; " Nous aurons un service d’organisation ", " Nous trouvons le G8 illégitime ". Ici non. Inventaire lors d’une des dernières conférences de presse du Forum social alémanique et du Collectif haut savoyard de résistance au G8, avec en prime une question - à vous de la trouver dans le lot - posée en retour aux journalistes, celle-là laissée sans réponses :

 " Est-ce que vous allez maintenir le service d’organisation au moment de la dislocation ? " ;

 " Vous organisez une manif, mais vous n’êtes pas responsables de ce que vous organisez ! Je vous parle des dérapages des manifestants. C’est une réalité " ;

 " Dans quelle mesure ce service d’organisation va-t-il collaborer avec les services de sécurité ? Je vois que vous m’avez comprise " ;

 " La psychose existe ! On écrit pour nos lecteurs. Parmi nos lecteurs, il y a des gens qui pourraient être rassurés. Les gens ont besoin d’éléments très précis sur l’organisation. Nous, on vous rencontre, mais tout le monde ne vous rencontre pas " ;

 " Les commerçants d’Annemasse vont fermer leurs boutiques à partir du mercredi. Ce n’est quand même pas moi qui leur ai dit de fermer, je n’y suis pour rien ! Lisez le Dauphiné et vous verrez que c’est vrai ! " ;

 " Les autorités, les gens, ils n’ont pas peur de la manif en tant que telle, ils ont peur des black blocks. Les gens qu’on rencontre disent qu’ils craignent le 1 % de casseurs, de black blocks, des mouvements extrémistes italiens " ;

 " Pourquoi vous ne parlez jamais de la violence du G8 comme institution, des morts du FMI, de la Banque mondiale, des enfants tués en Irak qu’on ne remplacera pas comme on remplacerait une vitrine brisée ? On fait des conférences de presse et le lendemain, vous ne retranscrivez que la partie sur le dispositif d’organisation, jamais rien sur le fond. Mais qu’est-ce qu’il faut faire ? " ;

 " Je reviens à une question plus terre à terre : pourquoi n’acceptez- vous pas d’arrêter la manif à la frontière ? Vous ne craignez pas de provoquer des heurts inutiles ? "

T. L.