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GAZA, SDEROT, KHAN YOUNES, BAGDAD, BERSHEVA, DZAUDZI ET AILLEURS ENCORE. PLUS ON EST DE FOUS, PLUS ON RIT
Publie le vendredi 9 janvier 2009 par Open-Publishing1 commentaire
Le spectacle qu’offrent les images qui défilent en boucle à la télévision sur les ‘‘massacres’’, consécutives aux bombardements de l’armée israélienne sur la bande rebelle de Gaza sont souvent insoutenables.
Quel que soit le bord d’où on se place pour les regarder ou pour les voir, on ne peut que se rendre à cette révoltante évidence : dans le monde, la loi du plus fort et la ‘‘défense des intérêts’’ que certains se sont fabriqués de toutes pièces – et donc, en pratique, l’absence de loi – continuent plus, que jamais, à être les seules règles qui régissent les rapports entre les peuples et les pays.
Plus on va et plus certaines ‘‘puissances’’ transforment la seule planète de l’Univers qui a vu la vie en terrain conquis où elles peuvent faire ce qu’elles veulent, persuadées – pour l’avoir expérimenté – que cela ne prêtera à aucune conséquence.
Sans chercher à minimiser les souffrances immenses des Gazawites et des habitants des villes israéliennes de Sdérot et de Beersheba ni, encore moins, à excuser les agissements de Tsahal, il nous faut nous rendre à l’évidence : en bombardant souvent aveuglément des zones ou des agglomérations habitées par des civils, les autorités israéliennes et les islamistes du Hamas sont sereins. Ils sont sereins car ils savent, à l’avance, que le monde en tant que communauté ne peut rien contre eux. Ils savent que les Etats-Unis qui tiennent à Israël ne feront rien, que l’Egypte et la Ligue des Etats arabes qui veulent se débarrasser de ce véritable rempart contre la paix qu’est le Hamas, ne bougeront pas le petit doigt, que l’Iran et la Syrie, qui ne veulent pas qu’on touche à leurs protégés, veillent au grain, etc. Dans ces circonstances, les appels pathétiques au cessez-le-feu du secrétaire général de l’Onu, le bien malheureux Ban Ki-moon, devenu la vox clamantis in déserto, font presque pitié.
C’est cette ignorance de plus en plus insolente des règles et, surtout, son impunité, qui fait qu’aucun conflit dans le monde ne trouve de solutions et qui fait que les foyers de tension et de conflit se multiplient. En effet, il n’y pas qu’Israël qui jette ses bombes sur les règles, le droit et les enfants. Dans leurs rapports avec les autres pays, certaines “puissances” ont fait de cette ignorance des règles, ‘‘a’’ règle.
Hier, jeudi, les autorités françaises ont envoyé – d’autorité s’il vous plaît – à Dzaoudzi, un territoire étranger qui leur est formellement interdit par le droit international et expressément par le droit interne de leur pays, un… procurateur pour parfaire la cession d’un pays membre de l’Onu dans le but de ‘‘défendre les intérêts’’ de leur pays.
Hier, jeudi, les autorités israéliennes ont envoyé, – d’autorité s’il vous plaît – à Khan Younès, un territoire étranger qui leur est formellement interdit par le droit international et expressément par l’histoire, des tanks appuyés par des hélicoptères de guerre pour ‘‘défendre les intérêts’’ de leur pays.
MARCHE DU MONDE ET MARCHE DE LA FORCE
A Mayotte, l’Etat français s’est fabriqué des droits et des ‘‘intérêts qu’il va défendre’’, comme Israël et les Usa se sont fabriqués à Gaza et dans le Golf, des ‘‘intérêts” qu’ils vont “défendre’’.
Tant que les ‘‘grands’’ agiront ainsi, il ne peut y avoir de paix dans le monde aussi bien chez nous que chez eux ?
Alors, les représentants de l’Etat français pourront passer tout le temps qu’ils veulent dans les mers et les airs, à arpenter les continents nuits et jours et à ‘‘appeler à la paix’’ les uns et les autres derrière les estrades diplomatiques de la planète, rien ne bougera. Partout où ils passeront, le monde leur fera la démonstration que seule la force fait office de loi et de diplomatie ; très exactement comme depuis trois longues décennies leur pays fait comprendre au notre que seule la force fait office de loi. Le monde leur fera comprendre que chacun, là-bas, fait ce qu’il veut, exactement comme eux, ici, ils font ce qu’ils veulent. La marche du monde leur fera prendre conscience que, comme dit le très sage adage français : ‘‘plus on est des fous et plus on rigole…’’.
Madjuwani Hassani
source : Al-watwan N° 1230 du 9 janvier 2009
F. NAIL
Messages
1. GAZA, SDEROT, KHAN YOUNES, BAGDAD, BERSHEVA, DZAUDZI ET AILLEURS ENCORE. PLUS ON EST DE FOUS, PLUS ON RIT, 10 janvier 2009, 15:26, par Pierre
A part respecter le vote des mahorais et contribuer à leur développement culturel et économique, je ne vois pas quel intérêt la France s’est octroyé sur cette île.
A de multiples reprises les Mahorais se sont prononcé pour exprimer leur désir de rester Français, malgré la mauvaise volonté de la France de leur accorder la départementalisation tant souhaiter par eux.