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GDF : leçon de démocratie directe à Leipzig
Publie le samedi 9 février 2008 par Open-Publishing3 commentaires
GDF : leçon de démocratie directe à Leipzig
Un rendez-vous manqué, voilà comment on peut résumer la mésaventure que vient de connaître Gaz De France (GDF) en Allemagne de l’Est.
En effet, en novembre 2007, le gazier français remportait l’appel d’offre portant sur la privatisation de la régie municipale de Leipzig, la Stadwerke Leipzig (SWL). GDF s’apprêtait à débourser quelque 520 millions d’euros pour s’offrir 49,9% de l’entreprise publique. Après Berlin, le géant français voulait donc s’ouvrir les portes d’un nouveau marché, captif donc captivant (plus de 300.000 clients pour l’électricité, quelque 120.000 pour le gaz).
C’était sans compter avec une population sensible aux conséquences de la privatisation des marchés énergétiques, qui se traduit en général par une hausse des prix. Par référendum populaire, les citoyens de Leipzig se sont prononcés à 87,4% des votants en faveur d’un service public local et donc, contre l’entrée de GDF au capital de la régie municipale.
En outre, les résistants au projet de privatisation redoutaient la remise en cause, par la bande, du financement du réseau de transport public de la ville. En effet, la survie de ce dernier repose aujourd’hui sur les bénéfices de la SWL.
Sources : Les Echos du 29 janvier 2008 et L’Echo, article mis en ligne le 28 janvier 2008.
Traitement Gresea : 29 janvier 2008
Messages
1. GDF : leçon de démocratie directe à Leipzig, 9 février 2008, 12:55, par Maroxcelloise
Vu qu’ils se fichent de nous et passe outre le vote du 29 mai 2005, c’est exactement de cette manière que l’on pourra mettre à bas le monstre assoifé de frics et de sang.
En lui donnant des coups de boutoir au niveaux locale ou régionale.
2. GDF : leçon de démocratie directe à Leipzig, 9 février 2008, 13:25, par an
Si cela est une réalité alors bravo pour ce combat et belle leçon de solidarité.
Alain 04
3. GDF : leçon de démocratie directe à Leipzig, 9 février 2008, 13:44, par Copas
Et bien c’est une bonne nouvelle.
J’espère que la bourgeoise européenne ne va pas essayer de les contraindre règlementairement et légalement à casser ces services publics + efficaces et + économes pour la société et ses citoyens que les boites privées.