Accueil > GREVE GENERALE ?
Personne ici n’a pu croire qu’il était de taille et qu’il venait, porteur d’une nouvelle espérance, ouvrir la voie de la réconciliation.
Personne ici n’a pu croire qu’il aimerait nos enfants au point de les reconnaître, qu’il serait soucieux de leur devenir et qu’il aurait, pour eux, une envie de mieux être.
Personne ici n’a pu croire que les temps à venir allaient être plus radieux et que les lendemains, toujours promis chantant, chanteraient.
Personne ici n’a pu croire que le pays se redresserait, tout à coup, et se souviendrait de quels espoirs il était porteur et responsable, du rêve qu’il nous fallait éveiller aux yeux d’un monde barbare, de la commune.
Citoyens,
Ni lui ni ses compères ne sont là pour nous rendre la vie plus légère et pour que nous soyons heureux.
ils se moquent de savoir si vous mangez bien ou si vous n’éprouvez aucune difficulté à vous vêtir, à vous loger, à vous divertir, à vous cultiver.
Tant que nous aurons le nez dans nos comptes en banque de papier, lui et ses compères siroteront notre sueur comme demain leurs fils siroteront la sueur de nos enfants.
Citoyens,
l’heure a toujours été grave mais aujourd’hui, je m’adresse aux vivants et leur dit de garder courage, de ne pas avoir peur et de CESSER IMMEDIATEMENT LE TRAVAIL.
m. pour l’Orchestre Poétique d’Avant-guerre
O.P.A