GREVE VILLE DE BOBIGNY

Communiqué.

Le dialogue social balbynien montre son vrai visage.

Trois mois ne se sont pas passés depuis les coûteuses rencontres du personnel au cours desquelles le dialogue social fut brandi comme un étendard distinguant la ville de Bobigny du climat morose dans lequel baignent en France les relations de travail.
Le vernis aura craquelé au premier conflit du travail : appel à des salariés extérieurs pour effectuer le travail des grévistes – ce qu’on appelait jadis recourir à des « jaunes » -, constat d’huissier, menaces (sous-entendues pour le moment). Des méthodes qui semblent directement inspirées d’un manuel … du MEDEF.
Mais, tout comme ailleurs où elles s’appliquent, ces manœuvres d’intimidation n’empêcheront pas les salariés de lutter pour ce qu’ils estiment juste.
Nos collègues des moyens informatiques défendent la reconnaissance de leur travail et, par là, le maintien dans le service public de leur activité, le développement qualitatif de l’ensemble des services publics locaux.
Qu’ils se voient ainsi opposer une fin de non recevoir montre l’ampleur du gouffre qui sépare les actes des discours.

L’UFICT continuera à soutenir cette lutte et elle appelle tous les salariés de la collectivité à exprimer leur solidarité par des messages de soutien.
Selon la tournure que prendra l’évolution du conflit, nous pourrions être amenés, dans les prochains jours, à proposer une mobilisation de l’ensemble des salariés de la ville.

Le bureau du syndicat UFICT de Bobigny, le 15 février 2011