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Galouzeau...homme de dialogue !

Publie le dimanche 12 mars 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

De Durdo REIL

Je suis un homme de dialogue !

La loi sur le CPE, votée par le Parlement, s’appliquera.

Je rencontrerai les partenaires sociaux, en avril, pour trouver "des réponses concrètes" sur "la précarité dans l’emploi".

De Villepin se moque du monde.

Tous dans la rue !

Voici les premières réactions :

RÉACTIONS POLITIQUES

Villepin "persévère dans l’erreur" (Julien Dray, PS)
"Ce soir, le Premier ministre a persévéré : il maintient son contrat précarité. Il n’a pas voulu entendre ni comprendre la colère qui s’exprime depuis plusieurs semaines dans le pays". La demande de retrait du CPE "était la condition d’un vrai dialogue social restauré. Elle n’a pas été prise en considération". Dominique de Villepin "persévère dans l’erreur et prend la responsabilité de créer des tensions nouvelles dans le pays."

"Villepin découvre tardivement la négociation" (Marie-George Buffet, PCF)
Dominique de Villepin "a vainement essayé de défendre un CPE, qui rassemble déjà majoritairement contre lui. La proposition de discussion avec les partenaires sociaux concernant des garanties supplémentaires est dérisoire", a jugé la secrétaire nationale du PCF dans un communiqué. Pour Marie-George Buffet, le Premier ministre "découvre tardivement les vertus de la négociation, mais il est trop tard, la mobilisation a ébranlé ce gouvernement. Plutôt que de tenter de gagner du temps, le Premier ministre ferait mieux de retirer, purement et simplement, le CPE."

RÉACTIONS SYNDICALES

"Le retrait du CPE n’est pas négociable" (Bernard Thibault, CGT)
"Nous ne serons pas de ceux qui ferons la politique de la chaise vide, mais notre première demande sera le retrait du CPE" a indiqué le secrétaire général de la CGT au sujet des discussions annoncée avec le ministre de l’Emploi Jean-Louis Borloo. "Il n’y a pas de négociation possible autour du maintien du CPE, le retrait du CPE n’est pas négociable. Le Premier ministre ne peut pas à la fois souhaiter dialoguer sur la précarité au travail et dans le même moment prendre une mesure qui accroît la précarité : ce n’est pas une offre de discussion sincère."

"Le préalable est de surseoir au CPE" (Jacques Voisin, CFTC)
"Le Premier ministre propose des mesures d’accompagnement qui méritent notre attention, car enfin on parle de négociations, mais le désaccord reste sur la période d’essai (...) La négociation n’est possible qui si on surseoit au CPE, on les rencontrera pour leur dire ça. Le préalable c’est de surseoir au CPE."

"Il faut mettre de côté le CPE" (Rémi Jouan, CFDT)
"Si on doit rencontrer le gouvernement, c’est pour qu’il retire le CPE. Il faut que le Premier ministre accepte de mettre de côté son CPE. Dans ce cas là on travaille, mais on travaille sur quelque chose de nouveau."

Négocier... après le retrait du CPE (Jean-Claude Mailly, FO)
"Force ouvrière est disposée à discuter et négocier sur les questions relatives à l’emploi des jeunes, qu’elles concernent la formation, la précarité" mais "cela ne peut se faire qu’une fois le CPE retiré". Force ouvrière appelle à "renforcer les mobilisations", jugeant que "le Premier ministre s’enferme dans l’entêtement et se révèle meilleur pyromane que pompier".

"Déception et colère" (Bruno Julliard, UNEF)
Le président de l’Unef a déclaré dimanche avoir "un sentiment de déception mêlé à de la colère" après l’intervention de Dominique de Villepin sur TF1 consacrée au CPE. "Le Premier ministre n’a pas entendu la jeunesse et a fait un long discours avec les arguments mensongers que nous entendons depuis le début. C’était même parfois moins efficace que d’autres personnes qui défendent le CPE. Il a dit : la loi s’appliquera, je lui réponds : la rue s’exprimera. On n’éteint pas un feu de forêt avec un verre d’eau."

Messages

  • Je suis tout simplement écoeurée de la prestation de ce premier ministre

    Il s’est permi de claironné :
     Le CPE n’est pas pour vous, les Etudiants (es) qui êtes en colère, vous pouvez rentrez chez vous, je l’ai conçu pour les "jeunes"de banlieu et oui il fallait bien faire quelque chose pour eux,
    Vous les Etudiants des Universités vous ne craignez rien je ne vous prends pas pour des kleenex

    A eux la précarité, ils connaissent

    C’est dégeulasse

    Nicole

    • Oui Nicole,

      C’est aussi l’impression que j’ai eue. Ce Galouzeau de mes … bottes et ses acolytes umpistes décomplexés se sont attachés à diviser les Français et à les dresser les uns contres les autres : juifs contre musulmans, juifs contre noirs, "pays réel" contre français d’origine immigrée … et aujourd’hui « racailles » contre sorbonnards. Nauséabond !

      Durdo REIL

    • Comme vous, j’ai trouvé notre premier ministre choquant. Les français votent, les Français manifestent, mais nos « élites » autoproclamées ont décidé que le retour au servage était la solution à la crise qu’ils ont provoquée. Le peuple est-il mort comme le chante Mickey 3D ? À l’école mon instituteur nous apprenait une chanson qui commencer par : « Amis entend-tu, les cris sourds du pays qu’on enchaîne ? »
      Nous devons aider les jeunes. Participez aux manifestations, le premier ministre l’a dit, qui ne participe pas, consens. Il faut demander le retrait CPE, du CNE, la renationalisation de GDF, d’EDF, et réappropriation par l’état de tous les services publics. La dissolution de l’assemblée nationale, qui était la conséquence logique du referendum du 29 mai doit être prononcée par le président de la République.
      Guillaume

    • Moi c’est sur qu’ils m’ont monté contre une partie des francais : ceux qui votent à droite. Ceux la un jour faudra pas les rater !