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Gaza, un territoire qui meurt à petit feu
Publie le mardi 1er juin 2010 par Open-Publishing2 commentaires
Dans la bande de Gaza, le blocus israélien se traduit par une longue descente vers l’enfer pour les presque deux millions de Palestiniens qui y vivent. État des lieux.
Après plusieurs heures de négociations, le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné mardi matin l’abordage meurtrier. Il a également exigé une enquête "rapide, impartiale, crédible et transparente".
Depuis 2007 Israël impose un embargo terrible sur la bande de Gaza. Avant l’opération militaire contre ce territoire palestinien en décembre 2008-janvier 2009, la situation s’était considérablement dégradée. Le manque d’approvisionnement en carburant, les bombardements réguliers des installations électriques, la fermeture des points de passage, officiellement mis en place pour sanctionner le Hamas, n’ont fait qu’une victime : le peuple palestinien, contraint de survivre dans la pénurie et l’angoisse.
L’opération israélienne « plomb durci » a coûté à la bande de Gaza 4 milliards de dollars et la situation économique dans l’enclave n’a jamais été aussi catastrophique depuis plus de quarante ans, selon un rapport publié par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) en septembre 2009. « La bande de Gaza, habitée par 40 % de la population palestinienne des territoires occupées, a connu une destruction sans précédent de son infrastructure. Les estimations préliminaires font état de 4 milliards de dégâts directs et indirects, cette somme étant presque trois fois supérieure au produit national brut de l’enclave palestinienne », indiquait le document. « Du point de vue de la sécurité économique, de l’accès aux moyens d’existence, de la qualité de la vie, la bande de Gaza se trouve dans la situation la plus catastrophique depuis 1967 (guerre des Six-Jours –NDLR) ». Le rapport notait également : « La misère touche 90 % du million et demi d’habitants de la bande, qui subissent depuis l’été 2007, après la prise du pouvoir par les radicaux du Hamas, le blocus israélien. Pour les 65 % de population palestinienne la misère revêt ses aspects extrêmes », indique le document.
Depuis, de nombreuses ONG ont tiré le signal d’alarme, faisant remarquer que le gouvernement israélien entrave toute possibilité d’entretien ou de réparation des infrastructures des services pour l’eau et l’électricité en interdisant l’importation des pièces détachées. L’impact de la déstructuration des infrastructures des services publics est d’autant plus important qu’Israël impose des mesures punitives sur l’acheminement de l’électricité et du fuel vers Gaza. Les hôpitaux ne sont pas en mesure de générer l’électricité suffisante pour faire fonctionner leurs équipements destinés à sauver des vies ou à produire de l’oxygène. Depuis janvier 2009, les Palestiniens de Gaza dont la maison été détruite dorment sous des tentes : Israël empêche l’entrée des matériaux nécessaires à la reconstruction.
P.B.
http://www.humanite.fr/Gaza-un-territoire-qui-meurt-a-petit-feu
Messages
1. Gaza, un territoire qui meurt à petit feu, 1er juin 2010, 14:26
il refond VARSOVIE !! mais sont de l’autre cote du murs EN BOURREAUX
1. Gaza, un territoire qui meurt à petit feu, 1er juin 2010, 23:08
oh à construire des murs et des murs un jour ils y seront eux même enfermés !!!