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Gilets jaunes : les 133 enquêtes de l’IGPN peuvent-elles conduire à des sanctions ?

Publie le lundi 11 février 2019 par Open-Publishing

Invité dimanche de l’émission « Questions politiques » sur France Inter, Christophe Castaner a avancé le nombre de 133 plaintes déposées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et autant d’enquêtes ouvertes placées sous l’autorité d’un magistrat. De son côté, le journaliste David Dufesne a signalé 425 situations pouvant faire l’objet de « manquements » des forces de police. Les policiers incriminés risquent-ils vraiment des sanctions ?

« Si des gens sont blessés, ils ne vont pas se signaler sur Twitter, ils vont porter plainte » a commenté le ministre de l’Intérieur à propos du travail de recensement du journaliste indépendant David Dufresne. Christophe Castaner a alors renvoyé vers la plateforme de signalement sur internet de l’IGPN. Pourtant, la plateforme en ligne n’est pas directement le lieu où s’enregistrent les plaintes ouvrant des enquêtes suivies par un magistrat, même si la police des polices peut orienter un signalement vers le parquet. Pour porter plainte, la norme est de saisir le procureur de la République ou de se rendre dans un commissariat pour la faire enregistrer en bonne et due forme. Une démarche qui peut s’avérer délicate, au moins dans les commissariats, où aller se plaindre devant des policiers pour des faits de violences
policières, ne va pas totalement de soi.

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