Gore, prix Nobel de la paix

Le monde est tellement en guerre qu’on ne sait plus à qui donner le prix Nobel de la paix. Al Gore, l’ex vice-président américain, est le dernier récipiendaire en date. Il ne s’est pourtant pas opposé trop vocalement à la guerre en Irak, un petit peu après coup c’est vrai, mais il n’a pas insisté.

Gore était vice-président quand Clinton en a mis plein la gueule aux Serbes. Al Gore n’a pas contribué beaucoup lors de sa vice-présidence à améliorer le sort des plus démunis aux États-Unis puisque l’administration Clinton avait coupé dans l’aide sociale. Le nombre de sans-abris n’a pas diminué aux États-Unis lorsqu’il était en fonction. Ils sont encore des centaines de milliers à être victimes de cette guerre de classes à l’américaine.

La paix arrive lorsque tous travaillent à rendre leurs semblables heureux en leur facilitant la vie. Si on agit pas dans ce sens-là, c’est la guerre. Je dois cependant admettre qu’Al Gore semble être sur la voie de devenir un homme de paix depuis qu’il n’est plus vice-président. Il n’est cependant pas encore l’abbé Pierre.