Grève au PAM,

Grève au PAM,
ven. avr. 18, 2008 2:51 CEST

MARSEILLE (Reuters) - Des arrêts de travail sur le port autonome de Marseille (PAM), effectués à l’appel de la CGT qui proteste contre la réforme du statut des ports, ont été qualifiées de "sabotage" vendredi par le président de l’Union maritime et fluviale Marseille-Fos, Marc Reverchon.

"C’est une situation inacceptable alors que nous sommes entrés dans un cycle de négociations de six mois avec les syndicats", a-t-il dit lors d’une conférence de presse. "Il s’agit d’arrêts sauvages sans préavis. Ce n’est pas le droit de grève qui est en cause ; c’est du sabotage", a-t-il ajouté.

Le président de l’Union maritime et fluviale, qui regroupe 300 entreprises sur le port de Marseille et pèse près de 40.000 emplois, a chiffré entre 1,5 et 2 millions le coût du conflit pour les acteurs du port. "L’enjeu est considérable. Il ne faut pas hypothéquer la place de Marseille", a-t-il dit.

La Fédération nationale des ports et docks (FNPD-CGT) a appelé les salariés des sept ports autonomes français à observer 24 heures de grève par semaine contre le plan de relance de ces ports. Il prévoit notamment la privatisation des activités de manutention. Ces arrêts de travail ont débuté lundi dernier.

Jean-François Rosnoblet