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Grève des Cheminots de Novembre 2007

Publie le mardi 22 juillet 2008 par Open-Publishing
18 commentaires

Une grève perdue d’ avance
par manque de syndicalisme interpro

Cette grève est un échec presque global. Sur les 4 revendications de départ (refus de l’allongement de la durée de cotisations, de la décote, de l’indexation sur les prix au lieu des salaires, de la création d’un double statut), le gouvernement a annoncé qu’il ne lâchait rien.

La plus grosse avancée a été obtenue quelques jours avant la grève quand la direction a laché sur la décote de 5 ans en la divisant par deux. Ce qui fait partir en retraite à 57,5 au lieu de 55 (52,5 contre 50 pour les 10 % de conducteurs). C’est la menace de la grève et non la grève qui a obtenu cette avancée.

Le résultat

Les petites avancées obtenues dans les négociations après la grève sont bonnes à prendre mais ne changent rien à la perte immense sur les retraites. Ainsi les mesures salariales de déroulement de carrière permettent aux Cheminots qui partent jusqu’en 2010 de gagner plus en retraite. Par contre après 2010, la décote s’applique progressivement et va sérieusement amputer les retraites. Ainsi les jeunes en prennent plein la gueule. Des négociations sur la pénibilité ont été ouvertes mais la direction les fait traîner et on peut se douter qu’elle ne va pas nous lâcher d’un côté ce qu’elle a réussi à nous prendre de l’autre sans rapport de force.

Le déroulement de la grève

Après l’annonce du projet gouvernemental de casse, la CGT avec les autres syndicats, a d’abord organisé une première journée de grève de 24 heures le 18 octobre 2007 qui a été très suivie. La participation des travailleurs a été historique y compris parmi les petits chefs. SUD et FO ont tenté de reconduire cette grève mais sans succès.

La CGT a enfin appelé à une grève reconductible le 13 novembre.

Bernard Thibault a proposé quelques heures avant la grève au gouvernement de séparer les discussions entre Cheminots, Electriciens et RATP en échange de l’ouverture de négociations sur un délai d’un mois. Le gouvernement a finalement accepté au cours de la grève. Cette proposition de la CGT est une manoeuvre de division des travailleurs face à l’Etat-patron. La proposition CGT d’un délai d’un mois de négociation signifie que la direction CGT avait déjà prévu de ne pas gagner par le rapport de force. Elle avait déjà décidé d’arrêter la grève dès l’ouverture de négociations.

la suite sur :

http://kaou.phpnet.org/spip.php?art...

Messages

  • Rappel : les assemblées ont voté en toute connaissance de cause la reprise du travail en fonction de différents critères dont celui du taux de gréviste, qui à mon sens est un élément important à prendre en compte.

    Pour info, les régions où la CGT est le plus implantée ont vu les taux de grévistes les plus important....on ne peux pas en dire autant des régions où SUD est bien implantée.

    Les donneurs de leçons sont priés tout d’abord de les apprendre.

    Merci

    PS : pourquoi ce réchauffé ? c’est la réactivité de SUD ?

    Daniel le cheminot

    • Vu de l’extérieur il semble que la CGT, FO et la CFDT ont cassé le mouvement des cheminots. Cela paraît crédible car les mêmes méthodes ont été utilisées par la FSU, la CGT, l’UNSA et FO pour casser le mouvement des enseignants.
      Et l’on peut parier qu’il en sera de même l’an prochain pour la casse du mouvement à la Poste.

      Etant pourtant ancien militant syndical moi-même (Snes), je n’ai plus aucune confiance dans les syndicats depuis le mouvement de 2003. Les dirigeants syndicaux sont des manipulateurs. Ils ont eu à plusieurs reprises toutes les cartes en main pour faire reculer le gouvernement. Il n’en ont pas -volontairement, je pense- profité. La cerise sur le gateau est cet accord grotesque qui a été signé avec le ministre du travail. Je ne comprends pas, à ce propos, pourquoi Thibault et Chérèque sont toujours à la tête de leurs syndicats respectifs... Le fait qu’ils refusent de revenir sur leur signature montre pourtant clairement qu’ils sont finalement d’accord avec ce qu’ils ont signé "à l’insu de leur plein gré".

    • Je profite de ce fil pour me lâcher un peu..

      Je parie en effet que les salariés de La Poste vont se faire entuber par leurs propres syndicats, l’an prochain :

      1- Le précédent communiqué intersyndical est à ce propos intéressant : il demande en particulier l’organisation d’un grand débat sur l’avenir du service public de la Poste. Dans l’Education Nationale, une telle chose a été organisée ("le grand débat sur l’avenir de l’Ecole"). Il a abouti aux conclusions de la commission Thelot, et au livre blanc de la commission Pochard, si critiqués aujourd’hui. Les syndicats savent bien que les "grands débats" pseudo démocratiques aboutissent à la casse du statut et de l’institution...

      2- Ce communiqué appelle à la négociation. Tout le monde sait bien à quoi mène la "négociation". Il ne faut pas prendre les salariés pour des pigeons.

      3- Il va donc y avoir quelques communiqués virulents, appelant à la "construction du mouvement", à la "mobilisation"...

      4- Les "syndicats" vont déplorer "l’absence de dialogue".

      5- Ils vont donc "menacer" le gouvernement d’organiser des "journées d’action".

      6- Il n’y aura aucune union inter-professionnelle (condition des conditions, pourtant, pour faire reculer le gouvernement).

      7- Quatre, cinq, six journées de grève seront organisées (pas de grève reconductible sur plusieurs semaines, et surtout pas de grève générale), avec de grosses manifestations. Les dirigeants syndicaux feront valoir le fait que - malgré les provocations du gouvernement - il ne faut pas susciter l’hostilité des usagers !

      8- Et finalement un "accord" sera signé. Accord "imparfait", selon les syndicats...

      9- Et finalement, les projets du gouvernement concernant la Poste passeront bel et bien. Et les autres secteurs du service public (Education, transports, santé) continueront d’être cassés.

    • Salut Daniel,

      si tu lis l’article en entier, tu remarqueras que SUD est tout autant critiqué (il aurait été préférable que l’article entier soit publié, cela aurait évité ce malentendu)

      Mais il faut porter un regard lucide sur nos combats, nos réussites ou nos échecs, et quelles en sont les raisons.

      De mon humble avis, la direction de la confédération n’a pas voulu affronter Sarkozy sur les régimes spéciaux, pas plus que le gouvernement Raffarin en 2003 (après la trahison de Chérèque)

      Penser que l’on peut négocier sans rapport de force, c’est négocier les reculs sociaux.

      Et le rapport de force contre un projet global, fort bien exprimé par Kessler dans Challenges, il ne peut pas s’établir branche par branche, c’est évident !

      Relis Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !

      extrait :

      Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.

      Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme...

      A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !

      Regardes à la Sécu : on en parle peu, mais le service public de la Sécu est en train de se déliter (10.000 suppressions d’emploi) : remplacement d’un salarié sur deux.
      La privatisation de la Sécu est en marche forcée

      si tu veux voir ce qu’elle sera dans quelques années, consultes le site (think tank patronal) de l’Institut Montaigne http://www.institutmontaigne.org/site/page.php, et en particulier la rubrique "Santé/Protection sociale"
      La casse de l’Assurance Maladie en 2004 y était fort bien annoncée, la prochaine grande étape est programmée.

      Regardes aussi la rubrique "mobilité sociale" : la casse de l’assurance chômage était préconisée depuis 2006

      Regardes aussi la rubrique "formation professionnelle"......

      S’il ne sert à rien de sauter comme un cabri en criant "Grève générale ! Grève générale", il faudrait peut être se mettre en condition pour mettre en l’air ce gouvernement (dans un premier temps) au service exclusif du patronat, et se mettre en ordre de marche pour la conquête d’un progrès social

      C’est de la responsabilité de nos dirigeants : certainement pas d’organiser la déroute en faisant quelques moulinets !

    • Il vaut mieux lire l’article en entier pour pouvoir parler ensuite.

      Que la greve ait été forte la ou la CGT est implanté, c’est bien mais gagner cette bataille aurait été mieux.

      Cet article a pour but de tirer des lecons pour l’avenir pour sortir de la spirale des défaites.

      D’ailleurs on ne voit aucun bilan de cet greve donc ca ne peut pas faire de mal d’en parler.

    • Bonsoir à toutes et tous,

      Pas de bilan de cette grève, oui, mais des enseignements de la situation globale...

      De manière générale et sans vouloir polémiquer, ou accuser directement les personnes, je pense qu’on peut dire deux choses.

      D’abord les syndiqué(e)s et les non syndiqué(e)s ont l’impression qu’il y a une vraie guerre des syndicats et que les états-majors ne sont pas assez à l’écoute de leur base.

      Ensuite, tous les conflits par branches, par secteurs ou métiers, à venir, seront sans doute contre-productifs et/ou n’aboutiront pas.

      On peut faire ce constat général. Tout le monde peut dire le contraire mais je crois que c’est un constat qu’une large majorité de gens font.

      A partir de là, bien entendu, à la rentrée, quand les Goodyear vont recevoir leurs lettres de licenciements, bien entendu la lutte démarrera. Il le faudra...

      Mais pour tous les autres.... Lycéens, postiers, profs, hospitaliers, chômeurs retraités, usagers des services publics...

      S’il n’y a pas une convergence des luttes imposée par les bases de tous les syndicats, je pense qu’il y aura défaite sur défaite.       Sarko n’attend que des grèves dures pour les casser ! Une par une.
      Je ne suis même pas sûr qu’à la rentrée, les gens se mobiliseront sur un claquement de doigt des grandes centrales, fussent-elles CGT+CFDT pour le 7 octobre...

      Vraiment... Nous devons imposer à nos syndicats une convergence bien préparée des luttes. Et nous pouvons toutes et tous faire cela en faisant déposer des mots d’ordres locaux pour une date que nous aurons toutes et tous décidée ensemble... Sans doute devons nous agiter sciemment et en toute conscience le spectre d’un mouvement reconductible...

      Beaucoup l’attendent... Interrogeons-nous sur celles et ceux qui le redoutent...

      Fraternellement,

      Xavier Marchand

    • Les syndicats réactionnaires de l’époque de Lénine étaient nettement moins bureaucratisés qu’ajoud’hui et il y avait beaucoup de gens qui se syndiquaient, ne pas se syndiquer pour un révolutionnaire de l’époque c’était se couper de la classe ouvrière.

      Ne pas se syndiquer aujoud’hui, tout le monde le fait, alors...

      Il faut que la lutte passe au niveau politique (contre l’état policier qui se met en place, contre la démocratie vaguement représentative qui ne sert que les patrons etc) sinon c’est foutu d’avance.

    • En pratique, j’ai économisé depuis le début que je travaille de quoi faire six mois de grève en prévision d’un mouvement dur, certainement bien plus si on s’organise

      Avecla mondialisation des échanges et les moyens de communication actuels, je pense que trois ou quatre semaines suffiraient à mettre n’importe quel gouvernement à genoux, s’il y avait un mouvement populaire prêt à prendre le pouvoir.

    • Ouais ! le bien frais ....... C ’ est " L ’ argent noir des syndicats " voire l ’ UIMM ........

  • les Irlandais ayant dit non, en quoi les réformes seraient-elles légitimes ?

    Les réformes avaient pour but de former une union. Si au moins une condition n’st plus remplie, pour faire cette union, on ne voit pas pourquoi il faudrait modifier notre fonctionnement habituel.

    Ce n’est pas le dirigeant polonais qui ne tient pas sa parole, ce sont tous les autres qui veulent le forcer à ratifier.

  • dans mon attachement RATP en attendant c’est la CGT qui a foutu la merde en ayant deux fronts de grève l’officiel avec le discours un peu mou et pas très clair et l’officieuse avec des membres de LO sans étiquette , mais CGT de fait qui ont chauffé les grévistes à rouge et auraient emmenés les gars et les filles dans un mur qui était construit par Thibault !

    le 18 octobre foiré à déjà donné une bonne raison au plus malin de se coller en maladie ou de se mettre en récupération en novembre en se justifiant de la mésentente des syndicats, rengaine bidon vieille comme les grèves, ce qui n’as pas empêché certains de venir engueuler les non grévistes au piquet de grèves, tout en étant en récup, arrêt maladie ou congé annuel

    Je confirme que la CGT à bien pourri la grève de Novembre avec son discours ambigu pour le profane, mais pas pour l’initié j’ai fait 12 jours de grèves, mais je savais au 5 ème jours que les états majors jouaient le pourrissement ce qui a excessivement bien marché, j’ai fais 14 jours de grève par gout du dernier des Mohicans, mais déjà plus par conviction

    Ensuite les plus va t’en guerre et avisés sont revenus d’arrêt maladie après 8 jours prêt à en découdre sachant que c’était fini ou presque

    Bref un belle kermesse , et bien sur avant de remettre tous ça en grève même avec un bon motifs, entres les opportunistes plus nombreux que jamais du tous pourris ( remarquez les syndicats font tout pour leurs donner raisons ) et les dégoutés sincères ,bon courage !

  • La prochaine ne marchera pas sans réponse organisationnelle unitaire qui mette de bas en haut, en une seule structure de lutte, les travailleurs.

    Ce n’est ni un contournement des organisations syndicales, ni une plainte triste du manque d’esprit unitaire et du manque de combattivité des représentations syndicales que je souhaite.

    Mais on ne peut se contenter d’appels au tous ensemble, sans se donner les outils adéquats à cette fin.

    Il y a de 7 à 10 syndicats en France, en général en concurrence. On peut rêver de les obliger à s’unir, travailler à essayer de pousser à la lutte les directions, mais sans structure unitaire de combat, rassemblant tous ceux prêts à lutter et mener bataille résolue (et ce ne sont pas seulement des AG) ça parait difficile. On peut rêver avoir la bonne boutique qui terrassera les autres boutiques, on peut... mais ça ne donne rien, ou plutôt ça donne plus d’écoeurés que de ralliés.

    La réponse et le bon baton pour le tous ensemble c’est la structure qui unifiera démocratiquement, à partir d’en bas, tous. A partir d’en bas ou latéralement dans un grand élan fraternel et unitaire, ou une combinaison de tout cela.

    Avec volonté de maitriser l’ensemble des niveaux jusqu’en haut, de telle façon qu’il n’y est plus qu’une seule autorité, une seule, apte à exprimer un mouvement (et même éventuellement à discuter avec l’adversaire en exécutant les ordres d’en bas) .

    Faute de cela, même avec un beau tous ensemble, vu l’indiscipline des directions syndicales qui les mènera à une course de vitesse pour prendre 1ere place de ceux qui passeront compromis foireux, on n’en sortira pas .

    Un certain nombre de syndicats, d’UL, de syndicalistes et de non-syndiqués en ce moment essayent au travers de diverses initiatives de pousser au "tous ensemble", chacune à sa façon.

    Je vois que des suds discutent avec des CGT dans un langage très prometteur, des CFDT essayent de renouer avec d’autres, on ne demande pas la bonne couleur d’oreilles mais le désir et l’engagement à la mobilisation et au tous ensemble.

    Je reste admiratif de ce courage de dépasser les fausses divergences afin de traiter des vraies questions (et éventuellement des vraies divergences).

    Il s’agit maintenant de penser plus loin pour se doter de l’outil des victoires.

    Il s’agit ensuite d’en tirer toutes conséquences et essayer de faire avancer ce bel élan en donnant des réponses organiques, non pour rajouter une écurie de plus mais d’avancer vers des formes de sections syndicales unitaires de base qui se coordonnent, des coordinations d’initiatives qui construisent des structures unitaires démocratiques à la base.

    Il y a certainement plusieurs chemins pour cet objectif, mais cet objectif me parait en France indispensable.

    Une classe exploitée est à retisser , autant le faire proprement. Et rapidement, ça urge.

  • Je suis assez choqué et en même temps lassé que plusieurs d’entre vous continuent a vouloir faire la peau de la CGT !
    Comment éxpliquer que vous faîtes abstraction du contexte et d’analyse politique sur la situation et en même temps rendre la CGT responsable de tous les maux !
    Moi jai vécu l’action du mois de novembre( qui ne s’est pas arrêter à cette date !) et je suis très satisfait du déroulement de celle-ci et des résultats engendré au vu du rapport de force éxprimé !
    Que peux t’on reprocher a bernard thibault si ce n’est d’avoir forcé l’ouverture des négociations(qui n’étaient pas prévues) et en même temps d’être le refflet du rapport de force.
    Pourquoi d’ailleurs personne ne parle de Didier Lereste( très apprécié des cheminots) !
    Certains révisionnistes feraient mieux de retirer les doigts du c.. et de venir aider à mopbiliser au lieu de scander des grèves générales à tout va. Jai 29 ans et j’en veux à tous ceux qui en leur temps n’ont pas su ouvrir les yeux sur l’état de l’outil syndical ! comment peux t’on gagner avec 8% se syndiqués alors quen 68 il y avait 8 millions de syndiqués dans le pays !
    De plus comment certains peuvent dissocier la grève du rapport de force ! en reduisant ce dernier à la seule grève !
    Pour ma part je remercie la CGT d’avoir été lucide et responsable, contrairement à ceux qui d’un coté pousse quotidiennement au crime et les autres qui se font les relais patronaux !
    A tous ceux qui sont animé par leur parti politique, qu’ils arrêtent de décribiliser les mouvement de grève, A ce jeu ils démobilisent plus qu’autre chose ! Concernant ceux qui se font le relais du facteur en disant qu’il faut tout bloquer, ils devraient plutot se concentrer sur ses 8% de grévistes dans sa boite.
    Pour info depuis cette action je me suis syndiqué à la CGT et jai bien l’intention de my investir et de faire grossir les rangs !

    • Je suis d’accord avec ce jeune même si il est très sévere !
      Je pense que le problème ne vient pas tant d’en haut finalement mais bel et bien d’en bas !
      Il y a eu un renouveau de génération quon a pas su éduqué à la lutte des classes !
      Je rest persuadé que même avec un appel à la grève générale ca sera pas suivie.
      Il nous faut regagner le terrain en se donnant une démocratie ouvrière faîtes de débats et d’échanges contradictoires !
      Il faut continuer à mener des actions pour sensibiliser le plus grand nombre et gagner leur implication ! Pour ceux qui ont connu95 rapellez vous le nombre d’actions de 24h qu’il aura fallu pourr gagner.
      Moi jai envie de revivre ça et pensons à nos jeunes qui nous écoute et qui nous regarde. donnons lur envie !

    • ba putain camarade, à 29 ans t’as déjà le discours des vieux staliniens. Ecoute dans ces cas là je te souhaite bonne défaite, à la prochaine.

    • "ba putain camarade, à 29 ans t’as déjà le discours des vieux staliniens. Ecoute dans ces cas là je te souhaite bonne défaite, à la prochaine"

      Ba putain, l’anonyme, tu dois faire parti des potes à Sarko pour t’exprimer ainsi...

      Tu nous annonceras ta prochaine victoire ? enfin j’espère que tu es assez jeune.

      Au plaisir de ne plus te lire.

      Daniel le cheminot

    • Escuse moi d’avoir les yeux ouvert et d’avoir encore envie de me battre.
      Si t’éviterai de prendre des raccourcis simplictes et d’accepter la contradiction, peut être que tu serais moins frustré !
      Au vu de mon age je demande qu’a apprendre !

  • Camarade, la question n’est pas d’entretenir une gueguerre d’étiquettes syndicales. SUD n’a pas réussi à prolonger la grève. Mais la CGT n’a pas non plus réussi à empêcher une défaite historique pour un de ses bastions syndicaux.

    L’article du CSR donne des pistes pour comprendre que la grève était perdu d’avance. Le syndicalisme d’entreprise ne peut que mener à l’échec.

    Pour répondre au camarade de SUD-PTT, en effet nous sommes en désaccord. L’organisation de la classe ouvrière ne va se réaliser spontanément autour de bastions du public qui vont de toutes facons bientot disparaitre.

    Sans syndicalisation dans les entreprises, la grève générale a toute les chances d’accoucher d’une souris comme en 1968 dont le bilan est pitoyable en termes d’acquis.

    "pour des raisons pratiques, de temps entre autre, l’investissement militant ne peut se faire efficacement que sur un lieu ".

    Le CSR préconise de faire les deux en consacrant 50% de son temps militant aux UL. Nous ne disons qu’il faille abandonner les entreprises publiques mais s’enfermer dans celles-ci, c’est du corporatisme pas du syndicalisme de classe.

    Notre expérience collective nous a appris que la bureaucratie touchent aussi les syndicats alternatifs. De toutes facons, que nous soyons à SUD ou à FO ou ailleurs, nous sommes tous dépendants de ce que fera ou ne fera pas la bureaucratie de la CGT. Alors dans la CGT, on peut au moins combattre cette bureaucratie en direct.